Sur l'auteur :
Préambule :
Le Microbe X par Ladislaus Ferencz, Edimco S.A., 1946, coll. « O.K. « N°66, 1 fasc. agraffé, in-
1ère parution : 1946
épidémies
Synopsis :
Peu de temps après la deuxième guerre mondiale, grâce à la S.D.N., l’Europe resurgit de ses ruines. Raoul Sizeran, ingénieur français à la C.E.F.F. (Compagnie Européenne de Fonçage et de Forage), avec son compagnon, le Belge Bert Van Lindhout et le contremaître polonais Franz Lydik, roulait vers sa destination en Hongrie, dans la vallée de la Tisa, un affluent du Danube. Le premier, heureux d’intervenir sur le terrain européen. Le second, encore jeune, pensant sans arrêt à sa « Moeder » (sa mère) restée à Bruxelles. Le troisième enfin, content de vivre, à condition qu’il puisse tirer sur sa pipe de façon continue.
Soudain un choc d’une grande violence déporta le car, évitant l’accident mortel d’extrême justesse. Un événement improbable venait de se produire, un météore de quelques centaines de kilogrammes s’était abattu non loin d’eux. Revenus de leur surprise, les trois compagnons allèrent contempler l’objet extraterrestre encore brûlant, qu’ils soupçonnaient être radioactif. Ils pensèrent immédiatement à faire mettre en place un cordon de sécurité en avertissant les autorités du village proche de Torbagy. Cette réaction rapide ne put pourtant empêcher deux jeunes, Emeric et Ida de s’approprier en secret un fragment du météore.
Pendant que Sizeran se propose d’envoyer un échantillon de la roche pour analyse à son ami américain Edward-
« Sur un lit sommaire, deux petites formes que la lampe illumina crûment. Sizeran éprouva une stupeur affreuse. Ce garçonnet… cette fillette… Comment dire ? Ils faisaient penser à ces momies égyptiennes qu’après tant de siècles, on retire des pyramides, et qui ne sont plus que la caricature d’êtres humains. Les yeux étaient creusés, la chair s’affaissait sur les os. Une respiration haletante et sourde s’échappait d’entre des lèvres aussi grises que si elles avaient été modelées dans la poussière du chemin. »
Quelques heures après, les parents des deux enfants décèdent à leur tour. Le fragment de météorite était le siège d’une contamination mortelle, foudroyante et mystérieuse, responsable de la maladie que l’on baptisa « maladie du squelette mou », sans doute d’origine microbienne. Comment faire pour acheminer un fragment vers Vienne sans être bloqué par les autorités ? Les trois hommes eurent une idée. Pendant que le Français se chargerait de voler le fragment déposé dans la maison des infectés, le Belge négocia avec les journalistes présents leur évacuation en échange des photos du météore. Grâce aux poings du solide contremaître qui neutralisèrent les sentinelles, les trois compagnons purent s’envoler vers Vienne avec le précieux fragment.
Dans son laboratoire,Edward-
Un récit d’un fascicule populaire, écrit en lettres si fines qu’il faut une loupe pour le déchiffrer, chantre de la réconciliation européenne. La brièveté du récit ne permit pas à l’auteur de développer des idées, souvent intéressantes, pour que la lecture en soit suffisamment prenante.