Aller au contenu
  • bdd_livre.png.38ca27d0c9044ccbdbae2e058729c401.jpg

    Bienvenue dans la Base de Données des livres !

    Vous y trouverez des ouvrages post-apo que la communauté souhaite partager. Il vous est possible de rajouter des fiches de livres, alors partagez vos trouvailles avec la communauté FoGen ! Une grande partie des ouvrages que vous trouverez sont ici grâce au travail de Jacques Haesslé sur son site : http://destination-armageddon.fr/index.html. Un grand merci à lui pour son travail exceptionnel !

    Accédez au flux RSS :

  • Le Dernier Continent

       (0 avis)

    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Edmund COOPER

    Parution : 1970

    Thème : péril jaune et guerre des races, Adam et Eve revisités


    Sur l'auteur :

    (1926-1982) Romancier anglais. ancien ouvrier de la marine marchande, puis instituteur. Appartient au courant classique de la SF britannique. Oeuvres souvent noires et désespérées.


    Préambule :

    le Dernier continent par Edmund Cooper, éd.Gérard, 1974, coll. " Marabout SF ", 1 vol. broché, in-12 ème , 251 pp. couverture illustrée. roman d’expression anglaise (GB)
    1ère  parution : 1970    titre original : the Last continent
    péril jaune et guerre des races – Adam et Eve revisités


    Synopsis :

    Une expédition martienne visite la terre. Celle-ci, après deux mille ans de guerre raciale est différente de la nôtre ; la lune ayant été détruite par des missiles, le climat bouleversé, l’Antarctique redevenu continent tropical :
    " La série de catastrophes qui avaient accablé la Terre avait commencé deux mille ans auparavant – avec d’abord la guerre de la Révolte noire, qui avait abouti à la destruction de Luna et à la dévastation partielle de la Terre – et elle avait eu des conséquences étranges et terribles. Les contours et l’équilibre des masses continentales et des océans avaient été radicalement modifiés. Les zones tempérées s’étaient transformées en déserts torrides. L’océan Pacifique, bombardé par des fragments errants de Luna, s’était soulevé dans un raz de marée tel que les vagues avaient pris d’assaut les plus hauts sommets des Andes, dévoré des îles, englouti le Japon, submergé la Chine et l’Australie, détruit la Nouvelle-Zélande et l’Indochine, crée une nouvelle génération de volcans, provoqué des tremblements de terre d’une intensité inconnue de mémoire d’homme et projeté des billions de tonnes de poussière et d’eau en ébullition dans les couches minces de l’atmosphère! Les terres basses avaient été submergées, de nouvelles terres avaient surgi convulsivement de l’Atlantique : la Méditerranée s’était vidée de ses eaux, et, paradoxalement l’Antarctique s’était mise à fondre. (…) L’Antarctique avait déployé un parapluie de verdure pour protéger et nourrir tous ceux qui avaient pu atteindre son sanctuaire. "
    L’absence apparente de vie humaine permet à la mission extraterrestre de collationner toutes sortes d’observations pertinentes. Mirlena la psychologue,  Kord Vengel le délégué officiel vayénite, Rudlan l’ingénieur en communications, et Carl Sinjorge le jeune physicien, forment la première expédition qui débarque dans la forêt pluviale antarctique. Ils sont Noirs tous les quatre, comme les autres Martiens. En effet, après la guerre fratricide entre Noirs et Blancs qui a décimé l’humanité, une poignée de rescapés noirs avait réussi à émigrer vers Mars. Là, ces colons ont fondé une nouvelle société calquée sur un modèle dictatorial tout en gardant une haine farouche à l’égard de l’homme blanc.
    Milréna, en explorant la forêt, découvre Kymri, un sauvage blanc. Avec ses moyens technologiques supérieurs, elle le capture pour l’étudier. Elle en arrive à la conclusion que cet être blanc sous ses oripeaux de primitif, est en réalité fin et intelligent. Une attirance mutuelle de plus en plus forte lui ôte toute réticence et la confiance s’établit entre les deux êtres humains. Kord Vengel, envoyé fanatique du vanéyisme, préconise la mise à mort immédiate de Kymri. Durant ce temps, sur Mars se déroule une révolution : la doctrine officielle du vanéyisme, de type extrémiste, est combattue et le régime se démocratise.
    Kymri conduit le petit groupe à Noi Lantis (New Atlantis) sa cité, pour présenter les Martiens à Urlanrey, le roi sage et avisé, père de Kymri et maître de Noi Lantis. Celui-ci accueille ses hôtes avec déférence en ayant conscience que leur arrivée compromettra un équilibre social jusqu’ici préservé. Mirlena et Kymri traquent peu de temps après leur arrivée Kord Vengel qui s’est introduit sans autorisation dans la "demeure de la mort", seule tour interdite aux visiteurs sous peine d’exécution capitale. Ils découvrent que le bâtiment, dans sa partie souterraine, est une sorte d’arche, datant de la fin de la période troublée, qui se présente comme une réserve immense d’engins et de potentialités technologiques, soigneusement entretenue  par des robots.
    Alors que Kord Vengel meurt, tué par un robot, Urlandey fait capturer le couple en attendant de statuer sur son sort.  La perte de la fusée qui devait ramener  le groupe d’explorateurs les oblige à un long contretemps : ils resteront sur Terre pour plusieurs années. Délai profitable puisqu’au retour de Stanley, le commandant martien à la tête d’une nouvelle flottille, non seulement personne n’a été exécuté, mais encore Kymri et Mirlena attendent leur premier bébé, symbole d’une nouvelle union des races,  tandis que les Martiens, débarrassé du vanéysme, seront accueillis comme des frères. Il semble que, pour un temps du moins, les luttes raciales soient éradiquées et que l’espèce humaine puisse espérer un recommencement glorieux :
    "Et soudain , tous quatre éclatèrent d’un rire fou , communicatif. Les trois Martiens noirs et l’homme blanc de la Terre. Après la destruction d’un satellite et la dévastation d’une planète, après la mort d’une civilisation et d’innombrables millions d’êtres, après deux mille ans de haine fomentée sur Mars et après de longs siècles passés dans l’isolement et dans l’ignorance du dernier continent vivant de la terre, la couleur de la chair humaine avait pris moins d’importance que l’esprit qui l’animait. Tel était l’humour de Godfred. "
    Récit ni trop mièvre – vu le thème abordé – ni trop cérébral, mené tambour battant, à la manière d’un space-opera. Il ne possède pourtant pas la verve de "l’Etreinte de Vénus" ou la vigueur "du Jour des fous" ; comme quoi avec de bons sentiments on ne fait pas toujours de la bonne littérature…


      Signaler Livre



    Retour utilisateur

    Rejoindre la conversation

    Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

    Invité

  • Livres

×
×
  • Créer...