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  • Rainbow Six

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Tom CLANCY

    Parution : 1998

    Thème : épidémies


    Sur l'auteur :

    (1947-) Romancier américain, créateur du genre techno-thriller, récit fortement documenté sur fond de geurre froide ou terrorisme. Fasciné par l'armée, n'ayant pu s'engager, il commence à écrire par compensation. Succès immédiat auprès de la nomenklatura politique et militariste des Etats-Unis.  (Octobre rouge) Développe deux séries en de nombreuses variations: Net Force (centré sur les dangers d'internet) et Op Center (centré sur les dangers du terrorisme)  Auteur richissime impliqué dans le commerce du jeu video.


    Préambule :

    Rainbow Six par Tom Clancy, Albin Michel éd.,1999, coll. " Livre de poche " N°17185/ 17186, 2 vols. brochés , in-12 ème , 1326 pp., couverture illustrée par David Bakonyi. roman d’expression anglaise (USA). techno -thriller
    1 ère  éd. : 1998    titre original : Rainbow Six
    épidémies


    Synopsis :

    John Clarke, devenu général, a constitué une unité de combat anti-terroriste ultra-secrète qui s’entraîne en Angleterre sur la base de Hereford. Elle comprend les meilleurs éléments des diverses armes, se trouve nantie des gadgets électroniques les plus sophistiqués et est assistée par la force de frappe d’un hélicoptère de combat.  Avec son frère d’armes Chavez, qui depuis est devenu son gendre, Clarke assume un rôle de veille international dans la lutte contre le terrorisme. Il n’est donc pas étonnant qu’on leur demande leur aide lorsqu’un attentat est commis en Suisse. Le groupe 1 (il y en a deux) délivre les otages sans désemparer et les méchants passent à la trappe. La situation est identique, quoique plus complexe, lorsqu’un couple de terroristes allemands, émules de la Bande à Baader, s’emparent d’un richissime banquier autrichien, Herr Ostermann. Le succès de cette seconde opération leur rapporte une considération universelle.
    Ce que John ignore, c’est que ces opérations ne sont que broutilles téléguidées pour instaurer une crainte salutaire à l’Occident. En effet, le véritable danger provient d’une vaste organisation écologiste ayant à sa tête le multimilliardaire d’un groupe de recherche biomédicales, John Brightling, patron de " Horizont Enterprises " et son épouse, Carol Brightling, divorcée pour la bonne cause, femme politique proche de la présidence. Ils sont appuyés par Kilgore, un médecin-chercheur épidémiologiste, et Hendrikson, ancien membre du  FBI qui a viré sa cuti et fondé sa propre entreprise de protection, Global Surveyors. Tous, et bien d’autres encore, ont purement et simplement décidé l’élimination de l’espèce humaine, afin de redonner à la terre sa virginité :
    " L’unanimité ne régnait pas au sein du Projet. Certains parmi les plus radicaux allaient jusqu’à soutenir que garder les médecins était contraire à la nature de la mission – parce que la médecine ne laissait pas la nature suivre son cours.  Ben tiens, ricana Kilgore. Laissons ces crétins pondre leurs bébés en pleine nature après avoir passé la matinée à la cueillette ou à la chasse et tous ces idéologues auront vite fait de s’éteindre. Il avait l’intention d’étudier et d’apprécier le milieu naturel mais il comptait bien le faire avec des chaussures et un blouson pour se protéger du froid. Il tenait à rester un homme cultivé, pas à régresser au stade du singe nu. Son esprit vagabonda…  Il y aurait une division du travail, bien entendu. Des fermiers pour faire croître les récoltes et soigner le bétail qu’ils mangeraient… ou des chasseurs pour tirer le bison dont la viande était plus saine, moins riche en cholestérol. Les bisons devaient revenir assez vite. Le blé sauvage continuerait d’envahir les régions des Grandes Plaines,  et les  bovidés ne tarderaient pas à engraisser " (…) " Il se demanda ce que penseraient ceux qui auraient l’occasion de visiter les cités mortes…  Ce serait sans doute une bonne idée de les laisser y aller, qu’ils puissent se rendre compte du nombre d’erreurs commises par l’homme et apprennent à ne pas les rééditer (…)
    Il faudrait bien mille ans, sinon plus, pour que les gratte-ciel finissent par s’effondrer par manque d’entretien, leurs poutrelles rongées de rouille…Les fondations de pierre ne bougeraient pas, mais assez vite, dans dix ans peut-être, on verrait de nouveau des daims gambader à Central Park. "

    Leur stratégie se déploie à plusieurs niveaux. Un homme-clé en est Popov, ex-agent du KGB mis à la retraite, motivé par l’argent, redoutablement efficace bien qu’ignorant tout du projet.
    C’est lui qui, sur les instructions de Brightling, a fomenté les deux attentats terroristes afin de permettre à Global Surveyors l’exclusivité du service de protection pour les jeux olympiques de Sydney, puisque c’est là que devra se déclencher l’apocalypse.
    Un deuxième pivot  en est le docteur Kilgore qui a développé, construit et conçu une arme bactériologique diabolique : le virus Shiva. Virus Ebola modifié, indécelable dans l’organisme, à effet retardé, Shiva est extrêmement contagieux :
    " Le résultat le plus probable de la pandémie serait un rapide effondrement de la société. L’armée n’y échapperait pas non plus, mais le complexe du Kansas était à bonne distance de la base militaire la plus proche et les soldats de Fort Riley seraient d’abord dépêchés vers les villes pour assurer le maintien   jusqu’à ce qu’ils soient à leur tour atteints par les symptômes.  Ils seraient alors traités par des médecins militaires –ça leur ferait une belle jambe – et le temps que disparaisse la cohésion de leur unité, il serait alors bien trop tard pour que les survivants, même en uniforme, soient en mesure d’organiser une action quelconque. "
    Shiva devra être libéré dans le système de brumisation des jeux olympiques de Sydney, respiré par des centaines de milliers de personnes qui s’empresseront de le transmettre au reste de la planète à leur retour des jeux. Horizont Enterprises a développé deux anticorps à Shiva, le A et le B. Le A renforce l’action du virus mortel, le B le rend inopérant. Lors de la première phase d’infection mondiale, l’entreprise médicale de Brightling fournira au monde entier le faux antidote, soit le virus A,  gardant pour les rares élus le virus B. En cinq mois, le sort de l’espèce humaine devra être réglé :
    " Viendrait alors la phase deux. Horizon Corporation fabriquerait et mettrait sur le marché le vaccin A. Il serait aussitôt distribué par milliers de doses, livrées par avion dans le monde entier vers des pays où l’ensemble des personnels de santé publique se mobiliserait pour l’injecter au maximum de gens. (…)  Quatre à six semaines après l’injection du vaccin A, les receveurs commenceraient à tomber malades. Soit, calcula Gearing, trois semaines à partir de maintenant, plus six, plus deux, plus encore six, et enfin deux. En dix-neuf semaines en tout, cinq mois à peine, même pas une saison de base-ball, plus de quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la population mondiale aura disparu. Et la planète serait sauvée. "
    Pour que tout se déroule sans anicroche, ils procèdent dans leur laboratoire à des tests in vivo sur des groupes de femmes et d’hommes enlevés qui serviront de cobayes à l’instar de la façon dont opéraient les nazis. Tous mourront et les preuves que représenterait leur existence seront détruites. Kirk Mc Lean, en enlevant le futur cobaye appelé F4, une certaine Marie Bannister, mettra la puce à l’oreille à des agents du FBI, sans toutefois les emmener très loin dans leur investigation.
    Le troisième pivot est constitué par deux bases ultra-secrètes édifiées en pleine nature, l’une au Kansas, l’autre, plus petite, au Brésil, près de Manaus. Sortes d’arches qui accueilleront les happy few écologistes survivants afin qu’ils puissent subsister plus tard avec délices sur une terre purifiée :
    " L’Olympe , tel était le nom qu’il allait donner au complexe, décida-t-il sur le champ. La demeure des dieux, car c’était précisément ce qu’il espérait en faire. D’ici, ils pourraient observer le monde, l’étudier, en jouir… l’apprécier dans toute sa plénitude. Il choisirait Olympe-1 comme indicatif pour sa radio portative. En partant d’ici, l pourrait d’un coup d’aile survoler la planète avec les compagnons de son choix, pour observer et comprendre comment l’écosystème était censé fonctionner. "
    Enfin Edward Gearing est la main qui devra, à la clôture des J.O., introduire Shiva dans le circuit des brumisateurs. Mais toute cette belle mécanique va se dérégler à cause  de Rainbow Six. Clara Brightning ayant appris l’existence du groupe, se rendant compte de la menace potentielle qu’il constitue, envisage à son encontre une nouvelle action terroriste, sur la base même de Hereford par l’entremise de Popov qui recrute des Irlandais menés par leur chef Sean Grady.
    Ceux-ci enlèveront les épouses de John et Chavez, un prétexte pour éliminer les membres du groupe d’intervention. Les terroristes faillirent réussir mais seront finalement détruits et Sean Grady sera capturé. Par lui,  Clarke remonte jusqu’à Popov qui se hâte de fuir vers le refuge du Kansas. D’un autre côté, l’enquête sur Marie Bannister fournira des présomptions fortes à l’encontre de Kirk Mc Lean. Mais c’est par Popov, horrifié de ce qu’il apprendra au Kansas, que John sera mis au courant du Projet.
    Chavez, délégué au J.O. avec son groupe, saura arrêter le bras d’Ed Gearson dans son acte meurtrier. La conclusion est à la hauteur du crime: alors que tous les responsables du Projet Shiva – une cinquantaine de personnes environ – cherchent refuge dans leur base brésilienne, John les poursuit dans leur retraite grâce à un réseau d’entraide militaire. La base des terroristes sera détruite et, puisque les écologistes aiment vivre en contact étroit avec la nature, il leur donnera satisfaction en les abandonnant nus et sans armes dans la jungle brésilienne.
    Un techno-thriller efficace comme tous les ouvrages de Clancy. Roman bien (trop ?) long – plus de 1200 page -, il développe l’intrigue à travers des actions en parallèle qui amèneront le coup de théâtre final.  Le dénouement heureux sera dû au retournement de Popov et l’on sent toute la tendresse de l’auteur envers ce personnage. Malgré cette mise en place redondante (entraînements interminables du groupe, actions terroristes préparatoires), le récit une fois entamé ne se quitte plus et l’horreur qu’il distille s’insinue peu à peu dans le réel


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