Sur l'auteur :
Préambule :
Comment la flotte allemande fut détruite par la flotte française en l’an 19… par Adrien Perret, extrait de " la Marine allemande à la onzième heure ", in " l’Echo de la Semaine " N°132, revue populaire illustrée du 8 mars 1891. nouvelle d’expression française. rééditée in " le Bulletin des Amateurs d’Anticipation Ancienne " N° 23, juillet -
1 ère parution : 1891
guerres futures 1
Synopsis :
La bataille navale qui décida du sort de l’Allemagne se déroula près de Héligoland et dura deux nuits sans que la victoire ne fût acquise. L’approche de l’escadre française provoqua l’affolement dans les villes portuaires du nord de l’Allemagne et des conséquences telles que durant toute la nuit les cuirassés français furent torpillés dans un déluge de fer et de feu :
« Partout, les eaux sont sillonnées des noirs engins de guerre : les torpilleurs français croisent les torpilleurs allemands ; la lumière électrique –en jets irradiants et capricieux-
« Un pâle soleil, apparu dans le ciel livide, illumine le Jade. Les navires désemparés gisent sur la grève, avec des corps d’hommes confondus, sanglants, mutilés. Des épaves s’en vont sur la surface souillée des eaux. Les Français ravitaillent leur flotte, ensevelissent leurs morts dans l’insondable tombeau des flots, réparent leurs avaries et prennent les dernières dispositions pour l’attaque. »
Malgré une résistance allemande désespérée, le port de Wilhelmshafen eut aussi à subir d’intenses bombardements.
Dans l’épouvantement de la pluie de feu, des incendies, de la population qui s’enfuit, les Français arrachèrent une victoire à la Pyrrhus. L’affrontement décisif eut lieu au-
Une courte et réaliste nouvelle centrée sur la marine allemande considérée comme la plus forte d’Europe avant