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  • Sous Le Soleil

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Michel ARTZYBATCHEFF

    Parution : 1926

    Thème : guerres futures 2, péril jaune et guerre des races


    Sur l'auteur :


    Préambule :

    Sous le soleil par Michel Artzybatcheff in "Mercure de France" , 1926. nouvelle d’expression russe, traduite par louis Durieux in "le Mercure de France" N°681, 1 er novembre 1926
    1ère  parution : 1926
    guerres futures 2  - péril jaune et guerre des races


    Synopsis :

    Dans la forêt, au bord d’une plage, subsiste misérablement un groupe d’êtres humains primitifs.  L’homme « aux cheveux rouges et à la barbe hérissée » fouille le sable à la recherche d’objets utilisables. La trouvaille d’une bouteille encore intacte le ravit. Avec cela, il pourra puiser de l’eau à volonté et la transporter d’un point à un autre. En rapportant le récipient dans son clan, il soulève l’admiration de sa femme. Comme l’ancêtre ne peut lire le cahier enroulé à l’intérieur de la bouteille, le « rouge » jette le manuscrit dans les flammes.Pourtant son contenu aurait été très intéressant car il fut le témoignage de l’un des derniers survivants d’une société proche de sa fin. La révolution sociale avait éclaté en Angleterre :
    « La volonté de triompher mûrissait ; comme des vagues, nos rangs grossirent et nous triomphâmes. Le puissant prolétariat du monde, éveillé à la volonté de la puissance, se redressa enfin. Il n’avait rien à perdre, hors ses chaînes, et devant lui gisait le monde avec ses richesses accumulées par une bourgeoisie appliquée et avide. Les Etats d’Europe tombèrent l’un après l’autre en holocauste au flot révolutionnaire, les derniers trônes s’effondrèrent dans les émeutes sanglantes et, à la fin, s’écroula le plus effrayant, le plus terrible des trônes, celui du Capital. »
    Elle détruisit la ville de Londres, tenta de contrôler un pays où s’était mise en place une guérilla bourgeoise implacable et constante. Les paysans surtout, bons connaisseurs du terrain harcelaient de jour comme de nuit les troupes prolétariennes. Avec le temps, l’on utilisa des armes de plus en plus primitives.
    Cinquante années de guerre perdurèrent en Europe. Peu à peu l’ordre militaire se délita, offrant l’opportunité à des groupes paramilitaires, plus ou moins légitimes, de faire régner une terreur locale.Ces troubles, encore minimes en face de l’invasion noire du général Jameson, profitèrent, grâce à l’état d’anarchie généralisée en Occident, aux Jaunes qui envahirent le continent. Partout la famine, l’indigence, l’inculture, les épidémies, la mort firent disparaître toute trace de civilisation, y compris en ce dernier camp retranché d’où le narrateur écrivit son ultime message :
    « A cette époque se produisit aussi un événement que les siècles précédents redoutaient déjà : le péril jaune qui dormait devant l’Europe puissante, gorgée d’armes, se réveilla et les hordes innombrables de l’Orient submergèrent et noyèrent la Russie dans le sang. La famine, accompagnée d’épidémies inconnues jusqu’à ce jour, décimait les êtres. La sauvagerie prenait chaque jour des proportions plus atroces et foulait à grands pas la plaine ouverte devant elle. »
    La femme, s’étant emparée de la bouteille, était en train de la remplir au bord d’un ruisseau lorsque l’homme « blond », un ennemi, s’empara et de l’une et de l’autre. Le « rouge » ayant aperçu le « blond », un combat sans merci se déroula entre eux. L’agresseur, quoique plus faible que son adversaire, l’assomma d’un unique coup bien appliqué porté au moyen d’un mince tuyau d’acier creux trouvé sur le sol. Déjà la femme en avait pris son parti et suivi son nouveau maître…
    Une nouvelle forte exprimant avec économie, la brutalité des idéologies et leurs effets pervers. L’état de délabrement social qui en résulte corrobore les paroles d’Einstein qui prétendait que « la prochaine guerre se fera à l’aide d’arcs et de flèches. » Ici, c’est encore pire : elle se fait à coups de massue…


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