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  • Les Sept Jours Où Le Monde Fut Pille

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Alexeï TOLSTOÏ

    Parution : 1925

    Thème : menaces cosmiques, menaces idéologiques


    Sur l'auteur :

    (1883-1945) Ecrivain russe, auteur de romans historiques et d'anticipation. Créateur de "Aélita", adapté au cinéma. Suit des études de technologie. Est influencé par les Symbolistes. Auteur néo-réaliste, qui, à la révolution russe, vit en Allemagne et en France (Il est comte). Epousant enfin les thèses socialistes, puis communistes, il se rapproche du Parti. (Produit notamment une "Gloire à Staline").


    Préambule :

    Les Sept jours où le monde fut pillé par Alexeï Tolstoï, l’Esprit des péninsules éd., 1998, 1 vol. in-octavo, 85pp . illustration de couverture par Meri Emm. nouvelle d’expression russe
    1 ère parution :1925     
    menaces cosmiques – menaces idéologiques


    Synopsis :

    Ignace Rough, le grand magnat de la finance, invite sur son immense voilier, le Flamingo, une poignée de financiers hors-pair, le « Groupe des Cinq » qui projettent de se rendre maîtres du monde en s’attaquant, par une spéculation définitive , à la Bourse, et en s’emparant de tous les leviers de commande industriels :
    « Nous dirigerons la pointe de la terreur  sur la Bourse. En quelques jours, nous aurons fait s’effondrer toutes les valeurs. Nous les rachèterons pour une bouchée de pain. Quand, sept jours plus tard, nos ennemis reprendront leurs esprits, il sera trop tard. Et nous publierons alors un manifeste sur la paix éternelle et la fin de la révolution sur terre. »
    L’ingénieur Corvin qui les accompagne, leur explique comment réussir ce beau coup. Il s’agira de profiter du passage dans notre ciel de la comète de Biéla pour déclencher un processus qui amènera la ruine de notre lune. Dans une île qui appartient à Ignace Rough, à l’écart de la civilisation, les usines tournent à plein rendement. Elles ont pour objectif d’envoyer une série de bombes sur les failles lunaires qui affaibliraient la cohésion naturelle de notre satellite. La comète se chargera du reste. En passant au périhélie, elle créera une telle tension sur le centre de gravité lunaire que la lune éclatera en plusieurs morceaux. La terreur et les faillites de l’économie mondiale qui en résulteraient permettraient au groupe des Cinq de prendre tous les contrôles à vil prix et d’imposer leur ordre politico-économique, en supprimant toute velléité de résistance. Comme les morceaux de lune, d’après les calculs de Corvin, ne s’abîmeraient dans l’atmosphère terrestre que dans cinquante mille ans, le délai est jugé largement suffisant pour procéder à l’opération. Bien entendu, une fois le forfait accompli, l’on ferait disparaître les malheureux acteurs inconscients du drame, les ouvriers et les techniciens.  Le plan fut donc appliqué selon les prévisions et la lune vola en éclats :
    « Surgissant au loin, derrière le hideux chapiteau pointu d’un gratte-ciel de quatre-vingt étages, la lune venait d’émerger dans le ciel. Elle était couleur de cuivre terni. Elle paraissait plus grande qu’à l’ordinaire et tout entière enrobée de vapeurs. Mais le plus effrayant était que son disque vacillait et ondoyait, à la manière d’une méduse (…) La lune, on le voyait nettement à présent, s’était disloquée en plusieurs morceaux. La comète de Biéla agissait sur leurs parties inégales, et celles-ci se détachaient l’une de l’autre. Le spectacle de ce monde brisé en miettes était si terrifiant qu’au cours des premières heures une multitude de gens en perdirent la raison : ils se jetaient du haut des ponts dan l’eau des canaux, ils se donnaient la mort, impuissants qu’ils étaient à surmonter leur effroi. »
    S’étant rendu maître de la terre, Ignace Rough, s’étonne du changement rapide dans l’attitude des gens vis à vis du travail… Une fois la pure période de terreur surmontée, une sorte de mollesse poétique entretenue par des intellectuels jeunes, imberbes ou chevelus,  anarchistes ou amoureux, s’emparent des sociétés qui,  dès lors, envisagent uniquement de s’amuser, de jouer, de vivre, de paresser au lieu d’enrichir Ignace Rough. Le complot a eu des conséquences inattendues !
    Une nouvelle étonnante et jubilatoire où le prétexte cataclysmique véhicule un message libertaire.


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