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  • Octobre Noir

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Ulysse BRANDON

    Parution : 2006

    Thème : menaces idéologiques, la cité foudroyée


    Sur l'auteur :


    Préambule :

    Octobre Noir par Ulysse Brandon, Giga éd., 2006, 1 vol. broché, in-8 ème , 320 pp. photo-montage de couverture par Poisson Rouge. roman d’expression française.
    1 ère  parution : 2006
    menaces idéologiques – la cité foudroyée


    Synopsis :

    Coup sur coup deux bombes atomiques de vingt kilotonnes explosent sur Milan et sur Paris. Ghülam Ismaïl Khan qui a passé en force avec son camion de la mort, et bien qu’arrêté par la police, déclenchera sa bombe à proximité de l’Arc de Triomphe. La capitale dévastée reflète l’apocalypse rêvée par Al Quaïda à l’égard des Occidentaux :
    « La gifle du vent fut si violente que la tour Eiffel entière vacilla, comme prête à s’effondrer sur le Champ-de-Mars. Un hurlement métallique insensé résonna dans l’armature de l’édifice, et l’ascenseur se désagrégea : le toit, les portes et la cloison côté nord s’arrachèrent et s’envolèrent comme des feuilles de papier prises dans un courant d’air. (…)
    La tour Eiffel avait résisté ; seules l’antenne et les superstructures du sommet avaient été emportées par le souffle, plus les restaurants et les autres excroissances commerciales des deux premiers étages. En revanche, lorsque Mehdi se décida à contempler Paris, il ne put s’empêcher de pousser un cri d’angoisse : de tous côtés, ce n’étaient qu’incendies et dévastation.
    Sur la rive droite, la quasi-totalité des immeubles étaient éventrés ; il ne restait pratiquement plus un toit, plus une fenêtre, et des monceaux de débris  jonchaient les rues et les avenues. Plus au nord encore, il n’y avait plus rien, hormis quelques pans de murs de forme irrégulière, de-ci, de-là. Et puis partout, aussi loin que portait le regard, les flammes et la fumée noire d’immenses incendies, qui dévoraient des quartiers entiers, et ce nuage bizarre, déchiqueté, de couleur de plomb, qui planait au-dessus de la ville. »

    Les répercussions des attentats furent immenses dans le monde entier, sans toutefois générer une guerre totale dans laquelle l’Iran, le Pakistan, le Soudan ou l’Arabie Saoudite auraient été engloutis.
    Luc Lacordaire, un policier en exercice, a perdu sa femme Claire dans le cataclysme parisien et lui-même a été atteint par les radiations. Aussi, lorsqu’un an plus tard, devant l’incapacité des Etats à liquider définitivement le réseau terroriste, un coup de chance lui fit connaître la cache de Ben Laden dans une caserne désaffectée de Riyad, n’hésita-t-il pas un seul instant. Ne vivant désormais plus que dans l’espoir de se venger, il mettra en place l’opération devant aboutir à la capture du leader terroriste.
    Son informatrice, Shéhérazade, une prostituée marocaine avide d’argent, intelligente et authentique bombe sexuelle, possède en son pouvoir  Al Sallam, un médecin issu de la bourgeoisie arabe qui soutient le chef terroriste,  à qui il veut offrir une version illuminée du coran :
    « - Dis-donc, chouchou, tu pourrais quand même me le faire rencontrer, si tu m’aimes autant que tu le dis. – Qui donc ? s’étonna Al Sallam. –Ben Laden, voyons ! – Oh, c’est bien le moment de parler de lui ! – Allez, chouchou, puisque tu m’as raconté que tu l’avais vu à Riyad. – Moi, je t’ai dit ça ? Allons, continue et ne gaspille pas ta salive ! – Dis-moi où je peux le trouver, chouchou, s’il te plaît. Entre chaque supplique de Shéhérazade, les baisers reprenaient, toujours plus près de l’épicentre des préoccupations d’Al Sallam. – Et ça te servira à quoi ? Personne ne peut l’approcher, sauf cas exceptionnel. – Mais je suis un cas exceptionnel ! glapit Shéhérazade. Allez, dis-moi. -Dans le quartier Al Foutha, murmura le satrape. –Ne te moque pas de moi ! Si tu ne te moques pas de moi, je te jure que je viendrai chaque fois que tu m’appelleras, même dans ton pays ; je te jure que je ne ferai jamais passer personne avant toi ! –Mais je ne me moque pas de toi ! Il est dans l’ancienne caserne Al Babaka. Il y est arrivé juste avant les attentats de Paris et de Milan. – Chouchou, tu es un ange ! Et la bouche climatisée à la glace pilée se referma autour du braquemart à 100 millions de dollars. »
    Luc, avec Shéhérazade en son camp, obtient l’agrément des Américains, qui souhaitent rester au-dessus de tout soupçon. Avec efficacité, il enclenche un processus pour la capture de Ben Laden, identique à un mouvement d’horlogerie.
    Ayant recruté par l’intermédiaire de Michel de Fallières, lieutenant-colonel du 3 ème  RPMIA, un groupe efficace d’une vingtaine de paras, il articulera son action autour de la figure  de l’Irakien Assam Ouari, ressemblant à s’y méprendre à Saddam Hussein.Celui-ci, avec ses faux gardes du corps, demanderait à rencontrer Ben Laden au sein de sa caserne d’Al Babaka et l’enlèverait sous sédatif. Action périlleuse précédée par une logistique sans faille : faux-papiers pour tous, hôtels différents, véhicules tout-terrain à disposition, armes négociées d’avance.
    A l’heure dite, les protagonistes de l’enlèvement arrivent séparément à Riyad et prennent leurs quartiers. Les sommes d’argent promises, payées par les Américains, ont levé toutes les hésitations. L’avion du retour pour Djibouti, un Falcon, qui décollera d’un tronçon d’autoroute libéré de ses véhicules, attend déjà, veillé par Millari, un as du pilotage. Les premières phases du dispositif se déroulent  sans anicroche. Le commando, muni d’un armement sophistiqué se fait donner l’entrée de la caserne, trompant la vigilance, pourtant extrême, des gardes de Ben Laden. Déjà, cependant, le grain de sable qui risque de gripper la machine, s’est manifesté.  
    Barnabé Crèvecoeur, l’un des paras, trop pressé de profiter de sa prime se fera agresser dans la vieille ville de Riyad, éveillant la curiosité de l’astucieux chef de la police locale, Hassan Faradinn. Ce dernier fait part de ses doutes à la hiérarchie parmi laquelle, le colonel Al Samarriah, qui a introduit Ben Laden et sa bande en toute illégalité en Arabie Séoudite. Convaincu du sérieux de la menace française, peu enclin à être fusillé pour trahison, il fait bloquer les points d’accès à la caserne. Dans les quartiers terroristes, Ben Laden et ses gardes seront neutralisés, puis drogués. Sa barbe coupé, lunettes de soleil sur le nez, le leader d’Al Quaïda s’achemine vers la sortie avec ses ravisseurs, sans éveiller de soupçons. Lorsque le centre de la caserne saute, entraînant les principaux lieutenants d’Al Quaïda dans la mort, le barrage policier ne résistera pas à la force de frappe du commando.
    Pendant que Faradinn s’escrime à convaincre ses supérieurs d’acheminer des hélicoptères et des blindés sur le terrain, l’équipe française, débarrassée non sans casse de tout poursuivant, s’envole avec le Falcon au-dessus de militaires saoudiens impuissants. Samarriah, fait exécuter les terroristes présents sur le territoire saoudien, - autant de témoins en moins :
    « Al Samarriah contemplait le corps sans vie de Souleyman Barastan et de ses deux derniers acolytes. La Mercédes 600 était garée dans l’un des nombreux entrepôts abandonnés situés à la périphérie de la capitale, qui servaient de temps en temps de théâtre à ce genre de besogne. L’exécution s’était faite sans bavure, à bout portant ; les trois hommes n’avaient eu aucune possibilité de se défendre ni de s’enfuir.
    Mais ils n’avaient pas supplié non plus, et le colonel savait qu’il lui faudrait un peu de temps pour se défaire du regard de haine qui lui avait lancé l’Afghan, lorsqu’il avait compris que son ancien complice avait opté pour le nettoyage par le vide. »

    Puis il donne la chasse à l’avion des Français. Le Falcon, proche d’être abattu, sera sauvé en dernière extrémité par des avions américains venus à la rescousse, lui permettant d’atterrir dans le désert éthiopien. Les Français, qui traînent toujours avec eux Ben Laden inanimé, réquisitionnent les voitures d’un groupe de touristes, puis filent vers la frontière où, se croyant sauvés, ils seront pris en mains par l’armée française.L’enlèvement du terroriste a soulevé une intense effervescence diplomatique et des accords sont intervenus entre les pays impliqués par lesquels Luc, Michel, Jessica et les autres seraient prêts à être sacrifiés sur l’autel de la raison d’état.
    Heureusement, Thorenssen, le contact américain libère le groupe, le président Bush ayant déjà signé un accord avec la France qui livrera Ben Laden aux Etats-Unis. L’aventure pourrait s’arrêter là si le chef d’Al Quaïda, revenu enfin à lui, n’avait menacé le monde de l’explosion d’une autre bombe atomique s’il n’était libéré. Intense recherche. Michel découvre, grâce à Shéhérazade et à son intuition, que Léïlah, l’amie de la jeune fille, avait été contactée par Moundir et Toufik, deux de ses cousins, intégristes convaincus qui connaissaient aussi Al Sallam. La bombe devant volatiliser la Haye au moment précis où Ben Laden passerait en jugement, toutes les forces de police, coordonnées par Thorenssen et Michel, recherchent les deux frères chargés de l’acheminer en caravane sur l’objectif  :
    « Toufik s’était mis à hurler et avait brandi le téléphone de l’apocalypse en invoquant Allah. Il s’apprêtait à appuyer sur la touche verte qui composait le numéro programmé lorsque la voiture se fit mitrailler presque à bout portant. Une vingtaine de projectiles frappèrent Moundir, provoquant une mort quasi instantanée. En revanche, Toufik, en partie protégé par le corps de son frère, ne fut que blessé au bras et à la cuisse gauches.»
    Les terroristes éliminés, Ben Laden jugé, les protagonistes survivants de l’expédition purent enfin profiter des millions d’euros si durement gagnés.
    Un ouvrage de circonstance, politique-fiction, thriller technologique, roman d’action. La description de Paris assassiné a été particulièrement soignée par les auteurs et ouvre un récit que l’on ne lâche qu’à la dernière page. On aimerait que le texte qui s’inscrit dans un futur proche, passât de l’invraisemblance à la réalité. (Ce qui a été fait au moment où ce texte apparaît sur mon site!)


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