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  • La Jaune

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Jean-Pierre FONTANA

    Parution : 1986

    Thème : l’air empoisonné


    Sur l'auteur :



    Préambule :

    la Jaune par Jean-Pierre Fontana, Fleuve Noir éd., 1986, coll. " Anticipation " N° 1451, 1 vol., broché in-12 ème , 184 pp. couverture illustrée. roman d’expression française. notice bibliographique in " le Bulletin des Amateurs d’Anticipation Ancienne " N°33, 1er trim. 2004
    1ère  parution : 1986
    l’air empoisonné


    Synopsis :

    Quelque part , au centre d’une ville, un réservoir de gaz mortel, de couleur jaune a éclaté. Le gaz, plus lourd que l’air, se répand lentement dans les divers quartiers en enroulant ses volutes. Tout être vivant entrant en contact avec lui meurt en d’atroces souffrances avec force pustules, brûlures et empoisonnement du sang. Aucun remède possible.  A peine la nouvelle connue, la ville se vide de ses habitants qui se précipitent vers sa périphérie :
    " Mardi. Dix-sept heures. La ville hurlait de toutes ses sirènes et de tous les klaxons des voitures prises au piège des rues embouteillées. Devant le monument aux morts de l’avenue des Meuniers, la circulation était littéralement bloquée. Les automobilistes occupaient toute la largeur de la chaussée, flanc contre flanc, museau pointé en direction de l’est. Même les voies qui remontaient vers le centre ville étaient garnies de véhicules roulant en sens inverse. D’ailleurs qui aurait été assez fou pour aller faire un tour du côté des lieux de la catastrophe, au cœur même du nuage de la mort ? "
    Elle laisse derrière elle, comme une vague qui se retire, ceux qui, pour une raison ou une autre, ont décidé de mourir ou de se battre contre " la Jaune ". Ils ne sont pas nombreux, mais bien caractérisés : une bande de jeunes loubards, un groupe de travailleurs immigrés noirs que l’on avait enfermés dans leur atelier, des " destroys " décidés d’en finir avec la vie.  Tout ce monde se côtoie, se tue, s’étripe et ne se vient en aide que sous la pression de la nécessité, lorsqu’il s’agit de circuler de toits en toits, par exemple. Un seul couple représente la fraîcheur et la vie en cet enfer. Doo (prononcez "doux"), le marginal au grand cœur et Elisabeth, avec sa cage à oiseaux. Ils représentent l’amour et la soif de vivre, n’hésitant pas à tuer cependant pour conserver ce droit. Progressant de toits en toits à l’aide d’une échelle, ils tentent de gagner la terrasse de la cathédrale où ils seront en sécurité le temps pour que le gaz se dilue. Cheminement risqué, puisque plusieurs de leurs compagnons de route forcés disparaîtront rongés par " la Jaune " ou tués par les destroys :
    " Elisabeth ne put retenir un cri d’horreur. La femme gisait à présent dans la mélasse orange, les jambes brisées. Au bout de quelques instants, ils la virent qui tentait de se relever. Elle souleva un bras, gémit, progressa de quelques centimètres. A présent, son corps recouvert de boue gélatineuse, paraissait grésiller. Sous la brûlure de l’acide, Roddia arracha de sa poitrine un long et insoutenable hurlement. Doo n’hésita pas. Il visa soigneusement en posant le canon du revolver sur le rebord du toit pour assurer la précision du tir et lâcha la seconde balle du barillet. Le crâne de la femme explosa. Doo ferma les yeux et ne put retenir davantage le sanglot qui  lui encombrait la gorge. "
    Finalement,  prêts de succomber sous la poussée de l’ennemi, Doo et Elisabeth seront sauvés par l’un des hélicoptères que l’armée envoie pour combattre le fléau.
    L’intérêt dramatique constant, les personnalités bien affirmées des deux personnages principaux,  renforcent  ce récit par ailleurs assez inconsistant, à l’instar de " la Jaune ".


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