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  • La Guerre Des Ondes

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Grégoire KELLER-BRAININ

    Parution : 1955

    Thème : menaces cosmiques, savants fous et maîtres du monde


    Sur l'auteur :

    Grégoire BRAININ, pseudonyme de François RICHARD, avant d'être l'éditeur du Fleuve Noir et correcteur des textes, appelé "Moineau", poète et écrivain, organisateur du festival littéraire d'Honfleur  et Henri KELLER, pseudonyme de Henri BESSIERE, écrivain. (revendiquant ultérieurement la seule paternité des récits). Créateurs de la collection Anticipation au Fleuve Noir. Plus de cent romans à leur actif. Ont également signé des romans policiers et d'espionnage (F.H. RIBES). Une grande inventivité mais un style relâché.


    Préambule :

    la Guerre des ondes par Keller-Brainin, éd. du Grand Damier, 1955, coll. " Cosmos " N°2, 1 vol. broché, in-12 ème, 214pp. couverture muette. roman d’expression française
    1 ère parution : 1955
    menaces cosmiques – savants fous et maîtres du monde


    Synopsis :

    Mac Jeckson du centre des recherches nucléaires d’Yowa City constate dans le ciel la présence de curieux phénomènes lumineux, apparaissant et disparaissant soudainement. Ces flaques de lumière affectent les régions proches, les détruisant totalement.Il fait part de son inquiétude à son ami Hemson pour lui suggérer que les USA sont attaqués par une puissance étrangère, certainement allemande, à coup d’«ondes fluidiques ».
    Hemson lui présente Kürt, un scientifique allemand pro-américain, prêt à collaborer pour résoudre l’énigme. Il importe , si l’on veut éviter que le pays soit entièrement anéanti, de mettre un terme aux attaques vicieuses de cette «force vibratoire » :
    « Il avait dit à Hemson que la terre, tout comme un corps humain, possédait un centre artériel ; qu’elle aspirait les rayons solaires, bien que cela ne fût pas reconnu par la science officielle. Il avait ajouté que la force, plus ou moins radiante, retenue dans l’hermétisme terrestre venait de se transformer en un courant magnétique qui avait parcouru les couches géologiques pour pénétrer dans la région centrale du globe, provoquant ainsi l’explosion d’une atmosphère ignée intérieure. La terre, avait-il dit, n’est pas, ainsi qu’on le croit, une boule de feu entourée d’une croûte refroidie. Son centre est un vide au milieu duquel flotte un noyau central à l’état zéro. »
    Il s’ouvre à Kürt de son intention d’entourer les Etats-Unis d’un « mur du froid », étant de notoriété publique que l’agitation corpusculaire se ralentit à basse température.Mais les attaques de plus en plus meurtrières, saccagent le laboratoire et la maison même de Jeckson, touchant de près sa femme Dolly. Lors d’une discussion avec Kürt, Jeckson comprend qu’il est en présence de son ancien ami Franz Hertz. Devenu fou parce que sa femme a été tuée par la bombe « P » mise a point en Amérique, l’Allemand tient à prendre sa revanche à l’aide de l’appareil propre à provoquer une avalanche « d’ondes fluidiques ». La « guerre des ondes» devrait, selon lui, aboutir à la fin de l’humanité car la lune, désorbitée, se rapprocherait de notre planète jusqu’à la détruire :
    «L’expérience de Franz Hertz a rompu l’harmonie universelle. La rotation de notre système solaire, qui dépendait de cette harmonie, subit maintenant un freinage susceptible d’engendrer le cataclysme céleste que nous avons à craindre. La masse lunaire ne résistera pas aux forces de dissociation. La lune risque de se fragmenter, provoquant une pluie de météores capables de détruire une partie de la vie sur la terre, tandis que d’autres météores, tels des satellites, tourneront autour d’elle, formant un anneau pareil à celui qui entoure Saturne. Mieux : rompant l’harmonie universelle sans avoir atteint une nova, les planètes peuvent devenir vagabondes et tomber les unes sur les autres. »
    Le physicien tue le forcené ; déjà, il est trop tard : la machine infernale a été enclenchée et dans cinq jours au plus tard, la lune s’écrasera sur la terre. N’importe qui, à ce stade, aurait abandonné la lutte, mais pas Jeckson. Pour lui, ce délai suffira à la construction d’une grande arche stellaire sphérique – une terre en miniature- dans laquelle quatre cents couples vogueraient vers Alpha du Centaure. Avec Hemson, il dirige les travaux. Toute l’infrastructure industrielle collabore au projet tandis que la lune, qui s’approche de la terre, fait entendre des « craquements très inquiétants ».
    Des nouvelles alarmantes de séisme proviennent de toutes les parties du globe, dont une, émanant d’un couple de radioamateurs au sujet de leur petit enfant, qui aura le don d’émouvoir Jeckson. Bien que très occupé à la construction de son arche, il prendra le temps d’arracher cet enfant au danger des volcans en éruption. L’échéance fatale est imminente: la lune n’est plus qu’à 20 000 kilomètres de notre globe mais les magasins sont toujours approvisionnés et les gens travaillent comme jamais.
    A l’heure H, l’arche est prête au départ. Elle s’élance dans le ciel au moment où la lune éclate signant la fin de l’espèce humaine. Ouf, sauvé ! Mais non, pas du tout, puisqu’une explosion détruit l’arche, renvoyant l’homme définitivement au néant d’où il est issu.
    L’on comprend que le Dr. Roger de la Füye, neveu de Jules Verne, qui a préfacé l’ouvrage ne « s’en est pas remis » et qu’il attend « la suite avec anxiété… » Rien, au long de ces deux cents pages filandreuses ne vient forcer l’intérêt, ni les personnages, des marionnettes, ni l’intrigue, plate et convenue, ni les éléments scientifiques réduits à un salmigondis, ni le style, approximatif. Un ouvrage auprès duquel les romans de Richard-Bessière peuvent prétendre au prix Goncourt. Bref, une insulte à l’intelligence.


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