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Bienvenue dans la Base de Données des livres !

Vous y trouverez des ouvrages post-apo que la communauté souhaite partager. Il vous est possible de rajouter des fiches de livres, alors partagez vos trouvailles avec la communauté FoGen ! Une grande partie des ouvrages que vous trouverez sont ici grâce au travail de Jacques Haesslé sur son site : http://destination-armageddon.fr/index.html. Un grand merci à lui pour son travail exceptionnel !

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Livres

  1. Type: livre Thème: épidémies Auteur: Adam SAINT-MOORE Parution: 1973
    Gunther, dit « Face d’Ange », en compagnie de son placide et méditerranéen ami Bassowitch, se met à la poursuite du professeur Berthold qui a récemment disparu. Occupant une place stratégique dans le processus de mise au point de l’arme bactériologique ultime, il travaillait à la mise au point du virus B34 :
    « Une simple diffusion du B34 en gouttelettes aérosol de 5 millièmes de millimètre de diamètre (Berthold pensait qu’on pouvait même descendre jusqu’au micron) effectuée dans des conditions convenables et, en une demi-heure, une ville comme Londres ou New York devenait une nécropole. B 34 était tellement actif qu’il pouvait agir par simple pénétration cutanée. A côté de la pandémie que B34 déclencherait dans le monde, les vieilles pandémies du Moyen Age, les antiques pestes noires, les grandes décimations qui avaient saigné l’Europe et l’Asie au cours des siècles ne seraient que plaisanterie. »
    Face d’Ange enquête. Ni la femme de Berthold, ni Louisa, sa maîtresse, ne savent ce qu’est devenu le savant. Peu de temps après, Louisa est agressée par deux individus. Elle sera sauvée par Gunther qui possède désormais une piste sérieuse puisque des concurrents recherchent aussi Berthold. Face d’Ange rend visite au premier agresseur, un homosexuel « bodybuidé » qui le met en relation avec son ami de cœur/patron, l’infâme petit gros, Lenz. C’est ce dernier qui fournira à Gunther et Bassowitch la clef de l’énigme. Travaillé par l’idéal nazi, Lenz, d’origine autrichienne, a crée le M.U.D.R.A. (Mouvement Universel pour le Développement de la Race Aryenne), dont les membres seraient seuls susceptibles de régénérer une humanité abâtardie,  qui devra d’ailleurs disparaître grâce à l’usage immodéré et massif du B34 :
    « Gunther savait que les Etats-Unis sont remplis de mouvements activistes de droite ou d’extrême gauche, organisés militairement et plus ou moins déguisés en sociétés de sport ou autres. Les « Minute Men », les types de la « John Birch Society » possèdent de véritables arsenaux et sont rassemblés en escouades d’intervention ».
    Bassowitch met bon ordre à ces débordements guerriers et toute la clique néo-nazie se fera emmener par la police locale. Berthold reste cependant introuvable.
    C’est là que Gunther, s’appuyant sur une intuition de génie, découvre la vérité. Dans la cellule du Comté, un groupe de nomades hippies s’était fait emprisonner pour vagabondage. L’un d’entre eux lui rappelle la silhouette de Berthold. Il s’agit en effet du savant qui, dégoûté par l’oeuvre de mort à laquelle il collaborait, avait décidé de changer de vie assumant, avec un nouveau costume, une nouvelle destinée de pacifiste et de spiritualiste. Gunther ne le dénoncera pas.
    Un récit simple, voire simpliste, dont l’argument  de base s’applique seul à notre thématique, laissant au lecteur le pur plaisir de sa connivence avec un héros aux yeux bleu accompagné par son dolichocéphale de compagnon.


  2. Type: livre Thème: fins du monde, fins de l’humanité Auteur: Arthur C. CLARKE Parution: 1956
    Un groupe d’extraterrestres, aussi divers physiquement et mentalement que puissants technologiquement, ont une mission précise : assister à l’explosion d’une nova en ce bras écarté de la galaxie, explosion qui anéantira toutes les planètes de ce système y compris, et surtout, la troisième,  où ont été découverts récemment les signes d’une civilisation. Pour cela, ils ont un délai d’une heure, délai largement suffisant pour leur permettre de recueillir et d’accueillir à bord de leur vaisseau quelques centaines de survivants.
    Arrivés sur les lieux, Alveron, le capitaine du vaisseau L. 9000 préconise deux groupes d’intervention, en deux directions différentes : celui de Torkalee et celui d’Alarkane. Des preuves indéniables d’occupation récente seront rapidement établies, mais la ville est vide de ses habitants. Partout, des émetteurs alignés selon une direction précise semblent encore en fonctionnement. Le groupe de Torkalee se fait piéger dans un métro souterrain qui l’entraîne vers d’autres centres urbains, eux aussi désaffectés. L’appareillage est automatique et le temps presse pour Alveron. Aussi, faut-il abandonner la mission de sauvetage, sauver ses partenaires et quitter au plus vite ces lieux instables, l’explosion de l’étoile étant imminente. Une course contre la montre, mobilisant les esprits collectifs de la race des Paladoriens permet, en tranchant dans les milliards de tonnes de roches comme en un vulgaire gruyère, de procéder à l’évacuation du groupe de Torkalee. Il était temps: le soleil se transforme en nova, engloutissant cette planète, c'est-à-dire la Terre:
    "A leurs pieds, le continent sombrait doucement sous les vagues, hautes d’un kilomètre, qui montaient à l’assaut des côtes. Le dernier spectacle que devait offrir la Terre était celui d’une grande plaine baignée par la lumière argentée d’une lune extraordinairement brillante. Inondant sa face, des masses d’eau déferlaient, flot scintillant sur une chaîne de montagne lointaine. La mer avait remporté sa victoire finale, mais son triomphe serait de courte durée car, bientôt, ni la mer ni la terre n’existeraient plus. A l’instant même, où, dans la salle de contrôle, le groupe silencieux observait la destruction qui s’opérait sous eux, la catastrophe infiniment plus grande, dont celle-ci n’était que le prélude, vint tout à coup s’abattre sur eux.
    C’était comme si l’aurore se fût brusquement levée sur ce paysage de clair de lune. Mais ce n’était pas l’aurore : ce n’était que la lune elle-même brillant avec l’éclat d’un second soleil. Pendant à peu près trente secondes, cette lumière effroyable, surnaturelle, incendia sous leurs pieds la contrée désolée. »
    cependant, le mystère reste entier : où sont passés tous les habitants de cette planète ? C’est alors que Rugon, le préposé aux communications, a une idée lumineuse : et si l’on suivait les directions  indiquées par les émetteurs disposés en batterie? Très rapidement, leur ténacité est récompensée. Ils aperçoivent au loin, dans l’espace profond, une masse nébuleuse qui, de plus près, se décompose en une myriade de vaisseaux interstellaires enfermant en leurs flancs la totalité de la race terrienne à la recherche d’un asile. Les extraterrestres sont confondus devant l’ingéniosité de ces êtres, qui, avec des moyens frustes, ont sauvé les leurs.Que n’arriveraient-ils pas à faire plus tard, se dirent – ils avec inquiétude.
    Une nouvelle nous entraînant jusqu’à l’extrême limite de la possibilité de vie sur une terre condamnée,  et pourtant remplie d’optimisme quant à l’avenir de la race humaine.

  3. Type: livre Thème: menaces et guerres nucléaires, menaces idéologiques Auteur: Daniel SAINT-HAMON Patrick MOREAU Parution: 1978
    Entre fiction et réalité, ce roman se présente comme un reportage sur les dangers du nucléaire mis entre toutes les mains, notamment celles des terroristes. Remarquablement documentés, les auteurs entreprennent un récit au rythme soutenu, sans que jamais ne faiblisse l’intérêt du lecteur. L’objectif des terroristes est l’évacuation de l’état d’Israël qui doit être mis à disposition du peuple palestinien. Pour appuyer leur chantage, ils se proposent de faire éclater une bombe atomique "artisanale" sur la ville de  Paris, prise en otage. Emules de la bande à Baader, soutenus par Carlos et bénis par Kadhafi, les terroristes se mettent à l’oeuvre.Gisela Krüge-Fontäne est le cerveau du commando. A la fois psychopathe et sensible, émotive et inhumaine, elle dirige le groupe d’une main de fer. Son compagnon - occasionnellement de lit -  Christian Grüber,  est le savant atomiste qui a une revanche à prendre sur la société. Il sera le spécialiste, l’âme du projet. Les autres sont des comparses qui se feront éliminer au fur et à mesure que l’enquête policière progressera. Anderson , le métis haineux, est chargé de répondre de la poudre de plutonium dans les gaines d’aération du New York Hilton lors d’un congrès juif:
    " Il commençait à s’habituer à ces vomissements. Sa toilette terminée , un élan d’optimisme le remit sur pieds: quand il aurait déterminé quelle gaine amenait l’air conditionné dans la grande salle, par les ouvertures rondes pratiquées dans l’immense plafond au-dessus des congressistes, ses épreuves seraient enfin terminées. Il pourrait se reposer autant qu’il le voudrait, à plusieurs milliers de kilomètres de Gisela. Il fit glisser la fermeture de son blouson et sortit avec précaution la pochette de cuir enrobée de plastique et ses quatre cents grammes de plutonium en poussière. "
    Il échouera de peu et mourra de leucémie. Siegrid, l’homme de main, la brute aux armes multiples, se fera hacher menu lorsque la police, alertée, investira sa planque à Amsterdam, mais bien trop tard. Les principaux acteurs se seront volatilisés et ils ne découvriront qu’une boîte à gants artisanale ayant servi à la décantation de la poudre de plutonium.Jan, le Hollandais, est autant "les jambes" que Grüber "la tête". Chien fidèle, dévoué à Gisela, il " bricole " les outils nécessaires à l’extraction :
    " -Tout ira bien parce que tu vas nous construire la boîte parfaite. Et que je vais essayer de reconstituer le mieux possible l’environnement d’un centre nucléaire. Des boîtes à gants, tu en as déjà vu au cinéma ou à la télé, j’en suis sûr. Elles isolent les techniciens des matières radioactives qu’ils doivent manipuler. -Ah oui! dit Jan, ce sont ces trucs avec des grandes pinces qu’on peut actionner de l’extérieur?
    Il réfléchit et ajouta: - Grüber, si tu crois que je peux fabriquer des engins pareils, laisse-moi te... - Qui t’as parlé de ça? Une boîte à gants, c’est exactement ce que le nom indique. Une boîte avec des parois transparentes percées de trous bouchés par des gants de néoprène. Il n’y a plus qu’à passer les mains dans ces gants pour y manipuler sans danger les produits les plus toxiques. Tout est une question d’étanchéité. - Et il n’y a que ça? "
    La manière d’arriver aux fins prescrites est rapportée en des détails d’une grande précision. Tout débute par un vol de jetons radioactifs dans un container situé sur un train en Allemagne à destination d’une usine de retraitement. Le train, arrêté en pleine campagne par un feu de danger artificiel, permettra à Grüber, soigneusement protégé, de faire main basse sur le fuel nucléaire: :
    " Dans la pénombre, les fûts rangés contre les parois luisent comme des sarcophages. Christian se secoue : comparaisons historiques et états d’âme, c’est bien. Mais on est en 1978, on porte une foutue combinaison-sauna et un masque de martien. Derrière lui, les battants pivotent lentement. Il les accompagne de la main pour les empêcher de claquer, puis s’avance dans l’allée centrale entre les deux rangées de fûts. Son pas hésite à chaque cahot du wagon sur les aiguillages. Le faisceau de la lampe glisse sur le bas des tonneaux peints en rouge. Chacun est soudé à une plaque carrée munie, aux quatre coins, d’anneaux où passe une corde de sécurité. Ainsi arrimés, les fûts ne risquent pas de se renverser. "
    Une petite erreur de prévision de la part de Gisela provoquera la mort de Ulf, homme de main, fauché par un train qui arrive en sens inverse. Qu’importe, la matière première est en leur possession. De là, direction Londres où ils arracheront le document de base à un certain professeur Temple, le seul à y avoir accès. Ce document est un texte rédigé par des étudiants américains, expliquant par le détail la manière de fabriquer une bombe atomique opérationnelle rien qu’avec les produits disponibles dans la circuit de la distribution commerciale :
    " Phase 5 : Précipiter la solution obtenue en phase 4 avec de l’ammoniac (vendue 8F le litre) deux fois plus concentré que la solution aqueuse qu’il rejoint. Laisser reposer. Décanter en filtrant sur papier (filtre à café, rayon Arts ménagers); Regrouper tous les résidus d’aspect gélatineux dans un récipient résistant à la chaleur (plat Pyrex, rayon Arts ménagers). Chauffer à 800° C sur une plaque électrique (rayon Arts ménagers). Dessécher complètement par évaporation. Puis couvrir et " cramer " pour obtenir une poudre blanche d’oxyde de plutonium extrêmement volatile. Peser. Cela doit faire 100 grammes. Fin des opérations."
    Ce texte ayant été jugé trop dangereux pour être mis en libre circulation, il n’en restait que quelques exemplaires, dont celui de Temple.Muni du mode d’emploi, Grüber, avec Gisela, loue un entrepôt désaffecté à Amsterdam pour y raffiner le produit. Opération délicate dont ils se tirent bien avant l’arrivée de la police. Sacrifiant Siegrid, munis de dix kilos de poussière de plutonium, ils gagnent leur planque de Paris en vue de passer à la dernière phase du plan.
    Entre temps, les états occidentaux ont été mis au fait de la menace par les tracts de Gisela. Effervescence. L’enquête progresse lentement. Les présidents américains et français font appel à un spécialiste du nucléaire,  Harper,  qui doit prévoir les intentions des terroristes. Harper se rend à Paris en compagnie de l’inspecteur Sauniac, s’efforçant de comprendre la psychologie de Grüber afin de pouvoir le devancer.
    Grüber, lui, a quasiment terminé sa bombe en la maquillant en un inoffensif frigidaire, qu’il apporte, avec une camionnette de livraison, - quoique Paris grouille de policiers - dans les bureaux de la tour de la Défense. Le dénouement se jouera très vite. Harper a trouvé où était stationnée la camionnette. Il devine plutôt qu’il ne le sait, sa destination: la tour de la Défense.  En compagnie de Sauniac, il monte dans les bureaux. Grüber a terminé son œuvre. Il ne lui reste plus qu’à connecter deux fils et à appuyer sur la console des deux mains. Harper, s’avançant, l’oblige à abandonner l’opération de façon que Sauniac arrive à l’éliminer. Paris est sauvé.
    Un roman sophistiqué qui énonce de façon plausible les dangers guettant nos sociétés relativement à l’utilisation banalisée de l’atome. Nous sommes loin des récits d’après guerre envisageant le même thème (" Et la planète sauta " de B.R. Bruss ou "la mort atomique" de Pearson). Ici la connaissance s’appuie sur le réel du danger technologique et sur la psychologie fouillée du terroriste. L’ensemble mené avec le brio journalistique fait de cet ouvrage un bon thriller scientifique.

  4. Type: livre Thème: sociétés post-cataclysmiques 2 Auteur: Pierre SURAGNE Parution: 1973
    Ars ne veut pas mourir. Là-haut, dans sa caverne, environnée par les glaces, le jeune homme attend sa délivrance. Elle viendra sous la forme des " Errants ", un groupe de tueurs sauvages qui écument la région, à la recherche de vivres, d’armes ou d’objets confectionnés avant la catastrophe. Les Errants, composés en majorité par des mutants, sont les seuls à survivre en ces régions d’Amérique du Nord, en compagnie de quelques autres groupes rescapés, des éleveurs ou des nomades.
    En vingt ans, en cette fin du XXème siècle, la terre a radicalement changé sous l’action polluante des états industriels riches, ce qui a servi de détonateur aux marées noires et rouges, à l’effet de serre, à la fonte des calottes glaciaires associée à une guerre nucléaire et à une montée des océans qui a submergé le monde :
    " Alors d’incroyables raz de marée balayèrent la planète entière dans les jours qui suivirent, provoquées en grande partie par la fonte accélérée de la calotte polaire et par les secousses telluriques des tremblements de terre. Aux raz de marée se joignirent des ouragans d’une puissance dévastatrice indicible. On vit la surface des océans s’élever de près de cent mètres, noyant des pays entiers. Dans ces temps-là, l’Angleterre disparut quasiment de la surface du monde, ainsi qu’une grande partie de la France, les Pays-Bas, la Belgique… "
    Le volcanisme planétaire, les forces telluriques, ont remodelé la surface du monde encore émergée, tout en se débarrassant de l’espèce humaine (et animale) comme un chien qui secoue ses puces. Une chute de météorites a finalement engendré une nouvelle glaciation par obscurcissement du ciel et fait dépérir toute végétation.
    Voilà ce que disent les cassettes magnétiques encore en état de fonctionner, que les Errants entretiennent,  en dépit de leur inculture grandissante, de leur crasse, de leur sauvagerie et de leurs opinions anti-scientifiques.
    Mais Ars veut vivre puisqu’il a rencontré Aliana, une jeune fille enceinte, avec laquelle il découvre l’amour. Avec elle, il désire se rendre dans le Sud où, dit-on, brille encore le soleil. Pour ceci, il éliminera Santa-Fe, un autre loup, ancien amant d’Aliana, et ne laissera aucun obstacle s’interposer entre lui et son rêve.
    Celui-ci sera brisé lorsqu’ Aliana et lui mourront, tués par les forces  " gouvernementales " de New World, une dernière enclave scientifique et militarisée basée en Amérique du Sud  qui se donne pour tâche d’éliminer toute la vermine mutante du Nord, en une opération " cleaning ", avant de repartir vers de nouveaux errements économiques.
    Un roman grinçant et désabusé, véritable catalogue (parfois forcé) de catastrophes possibles. La marche au pouvoir y est dénoncée comme étant la principale cause de la faillite humaine.

  5. Type: livre Thème: guerres futures 2 Auteur: Gordon R. DICKSON Parution: 1962
    Le soldat Charlie, encastré dans son blockhaus, voit avec plaisir le robot « scorifieur » fondre les robots ennemis tués sur le champ de bataille. Avec plus de plaisir encore, il aperçoit le « gadget-cantine » lui apporter son déjeuner et lui annoncer que la guerre est terminée. Alors le robot scorifieur proche réduisit le gadget-cantine « en un petit tas de métal » car il avait pour tâche de « stocker » tous les instruments militaires :
    «Les ordres n’autorisent aucune exception. Tous les instruments militaires doivent être scorifiés et stockés. –Bien… dit Charlie.
    Et ce fut juste à ce moment-là qu’il se rendit compte que l’ogive fondeuse était en train de s’abaisser dans sa direction. »
    Une nouvelle ultra-courte et grinçante sur le thème de la guerre future.

  6. Type: livre Thème: invasions d’insectes Auteur: Dan DASTIER Parution: 1979
    Mikos Raphaelis est le survivant d’une guerre d’extermination par ondes ioniques en ce futur de la terre où de vastes zones sont désormais dépeuplées. Se dirigeant vers le Sud pour atteindre Mykonos , en compagnie de son chien Cléo, il a beaucoup de mal à se garder des " Adeptes ". Formant une confrérie religieuse dont le credo est le suicide, les Adeptes capturent tout individu bien portant pour le tuer. C’est précisément ce qu’ils sont en train de faire à une jeune femme, Sandra Kovacs, qu’il secourt avec succès. Sauvée, elle ne désire pas suivre notre héros car elle a un mystérieux rendez-vous sur une plage, près de Marseille. Mikos, n’écoutant que son bon coeur, l’accompagne, et, lorsqu’elle est à nouveau attaquée par les Adeptes, il joue à nouveau les Bons Samaritains.
    Mal lui en prend. Son chien Cléo est tué, lui-même est capturé, quant à Sandra, elle disparaît dans une mystérieuse lumière bleue. Jeté en cellule en compagnie d’un Indonésien, Amir Jaya, tous deux s’apprêtent à la mort lorsqu’ils sont enlevés par la lumière étrange. Ils se retrouvent en compagnie de Sandra et d’un vieillard, Jerd Awaka, dans la dimension Uria, une sorte de mystérieux no man’s land habité par des êtres d’une sagesse supérieure.
    Jerd Awaka leur explique que la propension des êtres humains au suicide de masse n’est pas normale. Il a détecté dans les vallées de l’île de Sumatra un élément très curieux qui semble être la cause du terrible génocide qui frappe l’espèce humaine. Il est prêt à y envoyer un groupe d’intervention car le temps presse, les Uriens ne pouvant garder plus longtemps les rescapés terriens dans leur dimension.
    Mikos, Sandra et leurs compagnons sont donc expédiés à Sumatra tout en restant en contact télépathique avec Jerd. Ils constatent que la flore s’est totalement modifiée et  sont attaqués par des insectes géants de cinq mètres de haut, mantes religieuses, abeilles, guêpes etc. Celles-ci capturent le reste de leur groupe et les mènent au sein de la forêt en présence de leur chef, un horrible hanneton à tête humaine... et qui parle, (heureusement pour nous) :
    " L’être qui dominait Mikos de toute sa hauteur était horrible à contempler. Il devait mesurer près de six mètres de hauteur, et Mikos ne pouvait à priori le rattacher à rien de connu. Peut-être un insecte géant, comme la mante religieuse contre laquelle ils s’étaient battus ? Mais si le corps massif, protégé par une espèce de carapace brune, faisait irrésistiblement songer à celui d’un hanneton énorme, monstrueux, la tête qui le surmontait, elle, était indubitablement humaine! Mi-insecte, mi-humaine, la créature était dressée sur des pattes postérieures musclées, et hérissée de piquants acérés. Une erreur de la nature. "
    Nous apprendrons qu’il s’agit d’un entomologiste réputé ayant approuvé le changement fondamental produit par les ondes ioniques sur les insectes, lesquels se sont prodigieusement développés en taille et en intelligence. Vivant en étroite symbiose avec ceux-ci, il est leur chef, comme son assistante en est la mère pondeuse. Ils représentent le stade suivant d’évolution lorsque tout être humain aura disparu de la surface de la terre. Cette colonie s’emploie à cette tâche puisqu’elle est à l’origine des  manifestations morbides qui frappent l’espèce humaine grâce à des suggestions télépathiques amplifiées par une antenne sophistiquée.  Bien près d’être vaincus, nos amis arrivent à prévenir les Uriens qui détruisent l’antenne et repartent vers " l’ailleurs " en compagnie de la colonie d’insectes géants (ils détestent tuer), libérant du même coup l’humanité de sa suggestion suicidaire. Mikos pourra aller sur Mykonos avec Sandra pour y couler des jours heureux.
    Un récit se nourrissant de tous les clichés des pulps. Pour du plus solide voir " les Furies " de  Keith Roberts.

  7. Type: livre Thème: menaces climatiques Auteur: Camille VILAIN Parution: 1953
    «Et la Terre, inexorablement, se refroidissait toujours..»
    Cette petite phrase scande constamment ce court texte comme la mélopée d’un chant funèbre. La Terre se refroidissait sans qu’on en connaisse les raisons. Année après année, hiver après hiver, le froid devenait plus intense, avec ses glaciers, son gel, ses bises continuelles. Les humains, qui se défendent  pied à pied contre l’adversaire impitoyable, sont contraints d’abandonner le terrain.
    La France glacée, la Manche gelée, les villes mortes recouvertes par la banquise, le manque d’aliments, tout  force les peuples à se diriger vers le Sud là où ils croient encore  trouver de meilleures conditions d’existence.
    Mais le refroidissement est vraiment universel. Ni en Amérique, où l’on creuse profondément pour rechercher du charbon, ni en Europe, où l’on brûle toute la couverture végétale, rien ne peut enrayer le froid. Les hommes meurent en masse, les frontières se modifient, les Etats disparaissent, la Méditerranée se réduit à un chaos de séracs glacés. Le globe étant à présent quasi pétrifié dans la glace, voici que meurt en Afrique le dernier représentant d’Homo Sapiens, héritier de millénaires de civilisation. C’est la fin !
    Et pourtant… pourtant ce n’était rien de plus qu’un mauvais rêve qu’a fait notre ami Jean en ce terrible hiver de 1944, une  façon de relativiser le malheur !
    Une petite nouvelle bien ciselée, décrivant les effets d’une glaciation générale, elle-même métaphore de la mort, gâchée, hélas ! par la chute stéréotypée , si fréquente dans cette sorte d’écrit.

  8. Type: livre Thème: guerre des sexes, matriarcat Auteur: Pierre ROUDY Parution: 1980
    Monsieur et Madame arrivent par train en une grosse bourgade pour se recueillir sur la tombe de leur fils tué ici il y a deux ans dans un accident de moto. On pensait à l’époque qu’une femme folle s’était jetée sous ses roues. Lui, il est Chef de bureau, distingué, conventionnel, respectueux de l’ordre. Elle, elle est une épouse dans sa maturité. Il fait chaud, ils ont soif. S’adressant à l’unique restaurateur ouvert pour avoir le gîte et le couvert, ils s’aperçoivent dans un malaise grandissant que, en fonction d’un règlement étrange, sa femme n’a droit à rien, ni à boire, ni à manger, ni à se loger.
    Aucune de leur tentative auprès du commissaire, du curé, des citoyens n’est couronnée de succès. Ne pouvant repartir le soir même, leur seule alternative est de passer la nuit dehors dans le vent et la pluie ou… que Monsieur se désolidarise de Madame en l’abandonnant. Cette situation conflictuelle ravive les frustrations passées, tous les non-dits, les ratés d’une longue vie commune qui se cristallisent en haine. Au petit matin les autorités qui régissent le bourg donnent le coup de pouce final : ils droguent Madame qui s’endort dans un renfoncement de porte, récupèrent Monsieur, l’installent respectueusement à l’auberge, en lui expliquant l’incroyable vérité :
    " - Je n’y comprends rien, dit le monsieur. – Ce serait la fin de notre monde, monsieur, si nous acceptions des femmes à nos tables. D’ailleurs, vous avez constaté que personne n’a voulu vous entendre. Vous avez tenté de graisser la patte aux uns et aux autres. Ce fut peine perdue, pas vrai ? Accepter une femme chez soi dans les conditions que vous souhaitiez, c’est la chose interdite chez nous. Notre société  ne peut admettre ça. C’est une offense grave, et envers notre communauté et envers nos principes. – Et envers Dieu, dit le curé. – Je n’aurais jamais pensé que Dieu pouvait être de la partie, dit le monsieur, hargneux. Le commissaire prend un visage solennel : -Monsieur, dit-il, nous respectons les opinions religieuses ou antireligieuses de tous. La seule chose que nous refusons, c’est de voir des femmes envahir notre monde  (…)
    - Mais enfin, ce sont des êtres humains, des êtres dotés de sensibilité, de raison… - Nous ne sommes pas sûrs de ce que vous venez d’affirmer. Nous n’en sommes pas sûrs du tout. Un de nos grands médecins a dernièrement soutenu une thèse qui est fondée sur des observations étonnantes.
    D’après lui, la femme serait un réceptacle de raison et de sensibilité. Elle aurait pour raison d’être –si je puis me permettre-  de recueillir le trop-plein de notre raison et de notre sensibilité sans être capable d’en sécréter elle-même…. Son essence psychique serait une sorte de miroir de l’homme, sans vivre une réalité autonome".
    Les femmes mises hors la loi seront soumises à l’esclavage et à la reproduction sélective dans un quartier ghetto de la ville basse. Les hommes se sont décidés coûte que coûte d’éliminer le danger que représente la présence des femmes dans le monde. Leur mouvement d’idées fait tache d’huile :
    " D’ailleurs nous ne sommes pas les seuls à être parvenus à des conclusions analogues. Savez-vous qu’en Allemagne il y a déjà une bonne quinzaine de communautés qui ont adopté nos principes ? – En Amérique aussi, m’a-t-on dit. – Oui, c’est exact, en Amérique aussi mais ce n’est pas de ce côté qu’il faut porter nos regards. En Amérique, il y a de nombreuses sectes qui commettent des excès et cela risque de compromettre le mouvement. L’Allemagne, c’est plus sûr. D’ailleurs, l’Allemagne offre un terrain particulièrement propice. Nous disons que nous accordons du prix à la force virile, nous mettons en avant la volonté, le travail et la joie, cela ne peut que nous attirer les sympathies de beaucoup. "
    Ils agissent en cooptant les hommes les plus influents. C’est pourquoi, la mort du fils de Monsieur n’a pas été le fait du hasard mais orchestrée pour attirer son père vers la ville dans le but d’arracher sa participation à la grande remise en ordre de la société.
    Monsieur accepte le marché. Sa femme, sortie de l’abrutissement liée à la drogue fait la rencontre d’autres malheureuses qui désirent l’aider à s’enfuir de ce lieu maudit. Elles la guident en direction de la grand’route tandis que des citoyens mâles les poursuivent avec l’aide de chiens spécialement dressés. Hélas! Elle se jettera sous la première automobile venue. Ce n’est vraiment pas de chance puisque le conducteur en est son propre mari missionné par les autres pour répandre la bonne parole à travers le pays.
    Un roman ressemblant à une  pièce de théâtre qui exploite le thème des difficiles rapports entre hommes et femmes grossissant le malaise jusqu’à évoquer l’idée d’une conspiration universelle contre le sexe faible.

  9. Type: livre Thème: menaces et guerres nucléaires Auteur: Marcel BOUQUET Parution: 1954
    Le capitaine de corvette Peter Alayeff croisant en méditerranée attend l’heure fatidique pour lancer sa soucoupe atomique sur Casablanca car, quelle que soit l’avancée des négociations entre Russes et Américains, il vaut mieux prévenir que guérir :
    " Sous un ciel bleu clair où s’épanouissaient une succession de nuages blancs soulignés de reflets orangés, en forme de dômes étagés les uns au-dessus des autres, Casablanca n’existait plus. Elle gisait, calcinée, grand cadavre de ville assassinée, étendue, parsemée de monceaux de pierres noires mangées par endroits d’une sorte de moisissure jaunâtre, de tumuli de briques pilées, vitrifiées, d’où se détachaient à contre-jour, comme autant de gibets, des carcasses disloquées d’immeubles hérissées de pièces de ferraille. Des incendies achevaient de détruire le peu qui restait de la ville. "
    Jean Ternant un chercheur physicien, l’un des rares survivants de la déflagration, sera miraculeusement sauvé par un hélicoptère. Soigné mais enfermé dans l’hôpital militaire de Marrakech, remis sur pied grâce à " Barbichet ", un médecin qui espère s’en servir comme cobaye, il sera pris en charge par le docteur Escobar pour être affecté avec le grade de capitaine dans une base secrète.
    A CBM1 (Tanger) ou CBA1 (Oran) on suit avec angoisse les destructions massives opérées par les Russes. C’est sous terre, dans le SCR999, une base ultra-secrète, que Jean Ternant prendra connaissance de sa première mission, agréable au demeurant. Un énorme engin volant russe a été abattu. Le pilote, une jeune femme, le lieutenant Tatiana Kounine, prétendra avoir quitté son pays pour se rendre aux occidentaux. Soupçonné d’être une espionne, Jean Ternant est chargé de la sonder. En convalescence factice dans une maison de repos militaire, il fréquentera suffisamment Tatiana pour en tomber amoureux, convaincu de l’innocence de la jeune femme. Hélas ! C’est un faux constat, puisqu’elle avait prévu de l’empoisonner.
    Jean est rapatrié en sa base et Kounine mise en prison.  La guerre nucléaire perdure, les coups se répètent de part et d’autre :
    " Sept secondes plus tard, dans la salle du SCR 999, malgré les épaisseurs de béton, malgré les parois insonorisées on perçut comme un vague rugissement étouffé, on sentit comme une longue trépidation, une secousse cosmique éloignée, qui se répercutait dans les membres et la tête. La calotte d’acier du puits principal s’était soulevée, les rampes de lancement venaient de  lâcher, à une seconde d’intervalle, les vingt-quatre fusées d’interception de cinq mètres de long chacune, dont le ventre était bourré d’oxygène liquide et d’alcool s’enflammant sous pression téléréglable dans la chambre de combustion ; vingt-quatre fusées dont douze perforantes à charge creuse et douze à détonateur acoustique de proximité ; vingt-quatre fusées téléguidées possédant un radar spécial de poursuite ; vingt-quatre fusées qui, en une minute, avaient atteint la vitesse de 5 000 kilomètres à l’heure. "
    Peter Alayeff assistera à la destruction de son navire, puis subira sa propre mort sur la terre maghrébine, fauché par une mitrailleuse. Ternant sera réaffecté auprès du colonel Bonhote, à Plutonville, une autre base secrète. Celui-ci, en militaire désabusé, lui prédit la fin du monde si les opérations militaires ne prennent fin.
    En sa base se construit la station orbitale de demain, tous les éléments étant prêts à être lancés puis assemblés dans l’espace. Les astronefs, déjà opérationnels, n’attendent que le moment favorable. Pour passer le temps, Jean est convoqué comme témoin au procès de Tatiana. Malgré ses allégations en sa faveur, elle sera condamnée à mort mais sauvée en toute dernière extrémité lors de sa conduite sur le lieu d’exécution,  par le souffle d’une explosion qui a dévasté Marrakech. Ternant revient donc avec Tatiana auprès de Bonhotte juste pour se faire confirmer que l’enfer sur terre a commencé : les Russes ont lancé toutes leurs forces dans le conflit :
    " Toutes les îles, tous les continents du monde ont subi des raz-de-marée formidables. La mer a envahi la terre à plus de cent kilomètres des côtes. Un peu partout des montagnes se sont mises à cracher le feu. De toutes manières, c’est la fin des hostilités, la réconciliation universelle. Les explosions atomiques massives au Pôle Nord ont pollué l’atmosphère, d’immenses nuages radioactifs errent à l’aventure, semant la mort sur des milliers de kilomètres carrés. Il paraît même que la couche d’ozone a été déchiquetée. "
    Des tremblements de terre incessants confirment que l’axe du monde vacille, que les neiges des pôles se sont mises à fondre, que l’atmosphère est envahie par d’immenses nuages radioactifs. La seule solution pour Jean et Tatiana, avec l’approbation du colonel, est de s’embarquer à bord d’un astronef et de vivre dans l’espace, à l’intérieur du nouveau satellite en voie d’achèvement.
    Un roman-patchwork dans la veine des récits français des années cinquante : une reconnaissance sans borne envers les américanismes et descriptions des engins spatiaux à la Oberth, beaucoup d’annotations techniques, une intrigue plate, un héros à la mentalité villageoise et une grande admiration pour l’arme nucléaire.

  10. Type: livre Thème: le dernier homme Auteur: Mariette VANHALEWYN Parution: 1987
    Le petit Adam fit le constat que le monde tel qu’il était ne lui plaisait plus :
    « Adam regarde autour de lui.
    Il voit
    Des gens pressés,
    Des voitures pétaradantes,
    Des manifestants bruyants,
    Des ambulances,
    Des enfants se querellant dans une cour d’école,
    Des cheminées crachant leurs noires fumées,
    Des usines délabrées,
    Des immeubles bien trop hauts,
    Des fleurs bien trop rares…
    Et trop peu de verdure… »
    D’un coup de balai, il  fit disparaître tout cela. Le voilà seul, et bien content de lui. Assis près de son balai, au centre du monde, il s’ennuya ferme au bout de peu de temps. Alors, il repeupla son monde  d’oiseaux qui pourtant n’avaient plus d’arbres pour poser leurs pattes. Il recréa donc la forêt pour eux, pensant qu’ils seraient satisfaits. Mais non ! Car sur toute l’étendue de la sylve, les oiseaux n’avaient rien à manger et le lui firent savoir. Adam leur dessina donc des insectes, pour les nourrir, et aussi des poissons, pour son amusement. Bientôt, irrité par leurs incessants pépiements, il dessina leur pire ennemi, le chat Tibert qui, tout seul de sa nature, mit fin aux débordements, et se transforma en petit tyran.
    Adam se dit que dans le monde d’avant, il avait des copains. Qu’à cela ne tienne : bientôt Jérôme, Farida et Sarah, Pierre et le petit David, qui pleure pour voir son papa, l’entourent. Et des terrains de football, et les maisons des villes… Enfin, il se dit qu’il a ressuscité son ancien monde, avec toutes ses tares :
    « C’est de nouveau la guerre
    Quelque part dans le monde.
    Des morts,
    Des blessés…
    Partout la désolation
    Des enfants meurent de faim.
    Des hommes fuient d’autres hommes.
    Des armes,
    On en voit partout,
    Comme si chacun était prêt à se battre.
    Comme si, pense Adam,
    Je n’avais pas essayé de refaire le monde. »
    Il s’apprête à nouveau à réparer son erreur mais cette fois-ci les gens ne sont pas d’accord :
    « Adam voudrait parler aux gens
    De cet autre monde qu’il avait imaginé.
    Mais cela les énerve.
    Tais-toi donc un peu, disent-ils.
    Il n’y a pas d’autre monde. Quand vas-tu comprendre cela, Adam ? »
    Finalement, le petit Adam comprit qu’il n’arriverait vraiment à changer le monde qu’avec l’appui de tous, afin d’y bannir à jamais la haine et la pauvreté.
    Un petit livre illustré à l’usage des enfants, animé d’un esprit missionnaire. « Et Adam refit le monde » distille de nombreux messages tels que l’évolution expliquée aux tout-petits, l’interdépendance des espèces, la force de la communauté dans l’espoir du renouveau, enveloppés dans une historiette d’une naïveté toute apparente.