Bienvenue dans la Base de Données des livres !
Vous y trouverez des ouvrages post-apo que la communauté souhaite partager. Il vous est possible de rajouter des fiches de livres, alors partagez vos trouvailles avec la communauté FoGen ! Une grande partie des ouvrages que vous trouverez sont ici grâce au travail de Jacques Haesslé sur son site : http://destination-armageddon.fr/index.html. Un grand merci à lui pour son travail exceptionnel !
Livres
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Roll et Réda, un couple de jeunes barbares, vivent en harmonie au sein de la forêt. Entièrement adaptés à leur environnement, ils goûtent une vie intense au sein du Clan des Hommes, s’adonnant à la chasse dans laquelle ils excellent. Sans mémoire pour une histoire passée où cet endroit s’appelait la France, où des vestiges incompréhensibles et des inscriptions illisibles témoignent d’une violente guerre passée, Roll et Reda s’aiment et leur avenir est celui des gens heureux :
« Roll et Réda contournèrent la pierre rectangulaire. C’était un bloc minéral très dur et très lisse, qui avait plusieurs coudes de long, et semblait profondément enterré dans le sol dont il émergeait en biais, comme une pièce de bois qui jaillit du courant où elle vient de plonger.
Cependant, ce qu’il avait de particulier, c’était naturellement ses arrêtes parfaitement rectilignes, ainsi que les signes à demi-effacés, gravés superficiellement dans la pierre, et qu’on pouvait encore distinguer sur la plus large de ses faces. Les signes se décomposaient ainsi :
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Le Temps De Venus - Par BenF
Depuis l’An 1 de la nouvelle ère, l’Empire de Vénus étend son pouvoir sur la totalité de l’Europe. Les femmes, fatiguées de l’agressivité des mâles et des grandes batailles de l’ère ancienne, se sont données une position dominante :
« Ils (= les hommes) y présidaient si mal, qu’ils finirent par provoquer un effroyable cataclysme qui détruisit la plus grande partie de notre globe. C’est à ce moment-là que les femmes lasses de subir les folies des hommes, s’emparèrent du pouvoir. Elles fondèrent avec les survivants l’Empire de Vénus. Elles limitèrent volontairement les frontières du monde vivant, laissant le reste désertique et abandonné. (…) Elles limitèrent les libertés des hommes, afin que jamais plus ils ne puissent accéder à des postes de direction »
La nature même s’étant lassée de leur arrogance :
« Quelques jours plus tard, malgré les centaines de millions de morts, malgré les destructions massives, la vie semblait vouloir reprendre le dessus. Chacun des deux antagonistes essayant de panser ses plaies, enterrant ses victimes, déblayant ses ruines, luttant contre la contamination des radiations atomiques. C’est alors que se produisit ce que personne n’avait prévu. Sans doute, réveillée par les innombrables explosions, de formidables forces enfouies sous la croûte terrestre se déchaînèrent. La surface du globe se mit à se craqueler, laissant entrevoir des gouffres béants. Des volcans surgirent un peu partout, déversant des océans de lave brûlante, engloutissant des Etats entiers. Dans les airs, des typhons dévastateurs balayèrent les continents, emportant comme des fétus de paille les maisons, les hommes et leurs belles installations modernes. »
Les hommes dominés, ne sont ni méprisés ni dégradés mais l’accès à la culture et à la politique leur est interdit. Près d’Alphaville, dans une clairière, en l’an 356 se réuniront les futurs tenants de la libération masculine. Les leaders Marc, Bernard, Robert, René et Jean se promettent de mettre un terme au diktat de Vénus, espérant toutefois faire couler le moins de sang possible. Marc devra se renseigner sur les conditions de vie des hommes d’avant l’ère vénusienne. Il se rend clandestinement à la Bibliothèque centrale où il se fera finalement repérer. Poursuivi, il devra son salut à Câline, une jeune femme qui s’éprend de lui. Rétabli, Marc poursuit son grand projet. Le discours qu’il prononce dans la salle de gymnastique de l’Impérial Collège d’Alphaville –discours autorisé et enregistré- sonnera comme le début de la guerre des sexes.
Les premières actions militaires tournent autour de la prise de la ville de Grasse, dans le sud de la France où les révoltés se heurtent aux milices féminines, utilisant cependant des armes conventionnelles, non mortelles.Après six années d’une lutte intense, les hommes, de victoires en victoires, se rapprochent d’Alphaville, la capitale, où le front se stabilise. L’Impératrice consent, lors d’un cessez-le-feu, à une rencontre de la dernière chance avec Marc, chef incontesté du parti masculin. Elle eu lieu près du Guadalquivir. Lors de cette rencontre, Marc éprouve un choc à la vue de Câline, perdue depuis le début des affrontements et véritable nièce de l’Impératrice.
Tout accord étant impossible, la bataille finale pour la conquête d’Alphaville commence. Les femmes prennent l’avantage en utilisant des gaz de combat, provoquant une hécatombe dans les rangs masculins. Les survivants, avec à leur tête Maurice, en se repliant, découvrent au sein d’une colline, des souterrains qui les mènent à des dépôts d’armes d’avant l’ère vénusienne, oubliées là et encore d’une terrifiante efficacité. Maurice transgresse les ordres de Marc de ne pas utiliser des moyens d’extermination de masse, et, devant la crainte d’être définitivement vaincu par les femmes, provoque une tuerie sanglante avec ces armes du passé :
« Quand ils débouchent sur les lieux du combat, le soleil se lève à l’horizon, éclairant de ses chauds et vivants rayons, un immense champ de morts… Des véhicules éventrés ; des engins tordus et désarticulés, comme soufflés par une force surnaturelle ; de grands trous béants éventrant le sol comme des cratères irréels ; partout des corps ignominieusement déchiquetés, des membres arrachés, du sang, maculant de grandes taches rouge sombre la terre, les personnes et les choses. Certains véhicules terminant de se consumer. Dans l’air une atroceodeur de soufre et de chairs calcinées. Plus d’êtres vivants, tout au plus quelques moribonds s’accrochant désespérément à la vie. Des milliers de morts.»
Marc, capturé par les femmes, promet à l’Impératrice d’arrêter cette folie homicide. Maurice mourra et les meneurs de la révolution avortée, seront traînés devant la cour de justice impériale pour y être condamnés à mort. Marc échappera à ce sort par l’intervention même de l’Impératrice puisqu’il est le seul à avoir jamais prôné une révolution non-violente :
« Quelques-uns d’entre nous, poussés par je ne sais quelle folie, ont fait resurgir du passé le spectre de la mort et de la désolation. Ils ont ainsi donné raison à la domination des femmes. Ils ont ainsi prouvé la vanité des hommes, qui s’imaginaient dignes de participer aux destinées du monde. Tout cela démontre de manière irréfutable le bien-fondé de la civilisation féminine, le bien-fondé de ses lois, de ses principes et même de sa tyrannie. »
L’Impératrice se rend compte que les événements passés sont les signes d’une nécessité de réforme profonde des structures sociales. Marc, désespéré d’avoir failli à la cause des hommes et d’avoir du même coup perdu Câline, sera sauvé du suicide par la jeune femme qui lui renouvelle sa fidélité. Tous deux vivront une nouvelle vie dans une société plus égalitaire.
Une gentille fable utopique toute pétrie de bons sentiments : le despotisme éclairé des femmes sera tempéré par une dose de proportionnelle mâle. L’écriture classique, d’un style scolaire, est (parfois) rachetée par une envolée lyrique (dans la description des horreurs notamment). Un premier ouvrage et le seul à ma connaissance d’un jeune auteur alsacien.
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Le Tell De La Puissance - Par BenF
Sur une terre du futur, Seth, " l’homme vraiment né ", fuit la "Cité" pour rejoindre dans leur refuge secret ses derniers frères humains. Poursuivi par les Trann, il sera sauvé et emmené en lieu sûr. Gaella, une jeune fille de la tribu, deviendra sa compagne et le présente à Vaken, le chef tribal. Celui-ci le reconnaît immédiatement pour l’envoyé, celui qui sauvera les derniers restes de l’espèce humaine de la griffe des Trann qui règnent sur la terre depuis plus de 4000 ans. Grâce aux machines sophistiquées laissées par les "Grands Anciens", Set apprendra qu’il est l’élu, l’incarnation des Anciens Am et Ima , qu’il fait partie d’un plan prévu de longue date consistant à éradiquer les Trann en utilisant les armes de ces ancêtres déposées dans le Tell de la Puissance.
Les Trann sont des monstres sans âme, des termites géantes menées par la toute puissante reine Rachout qui attend, elle aussi, l’ultime moment de confrontation afin d’annihiler Seth, de récupérer pour son compte les armes et de procéder à la copulation avec son homologue extraterrestre, en vue d’instaurer sur terre le règne éternel des Trann. Ceux-ci se trouvaient présents sur la terre depuis longtemps de par leurs ancêtres, aujourd’hui dégénérés sous la forme d’innocentes colonies de termites mais qui, en des temps immémoriaux, avaient procédé à l’édification des grandes Pyramides, ainsi que d’autres monuments architecturaux encore lisibles dans le paysage terrestre. La confrontation entre l’Envoyé et la reine eut lieu, au détriment de celle-ci. C’est le moment qu’attendaient les humains, descendant des ancêtres de Seth qui avaient fui la terre sous la pression des Traan afin de fonder des colonies sur Mars et Vénus.
Les termites géantes seront défaites lors d’une gigantesque bataille interplanétaire. Seth, avec l’aide de ses cousins vénusiens et martiens accède à nouveau à la connaissance et avec lui refleurira l’espèce humaine sur une terre débarrassée de ses envahisseurs
Un divertissement qui joue aussi bien sur la thématique des pulps que sur celle de l’archéologie parallèle, en proposant un personnage principal, nouveau Moïse d’une humanité en quête d’elle-même.
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Le Suicide Du Monde - Par BenF
Le monde en fin de vie, orbitant autour d’un soleil rouge. Les derniers représentants de l’espèce humaine se sont réfugiés au sein de la terre, dans sa chaleur, qui s’amenuise régulièrement :
« Or, un matin, comme le prodigieux astre de fer surgissait, Orgouzalam vit à la crête de la muraille à pic qui fermait la vallée devant lui un long scintillement sanglant, une miraculeuse frange de rubis qui suivait le caprice de la roche aussi loin que le regard pouvait aller. Il comprit que c’était la glace qui atteignit enfin, dans son implacable marche de destruction, le dernier refuge de l’humanité »
Ogouzalam, le sage vieillard présidant aux destinées de son peuple, réunit celui-ci pour lui faire part de son projet. Plutôt que de périr lentement et sans chaleur, en une lente consomption, ne vaudrait-il pas mieux faire refleurir brièvement mais intensément la nature en monopolisant en un seul coup toutes ses ressources volcaniques, quitte à subir une fin brutale et inexorable quant ces dernières seraient définitivement épuisées ? Lui, Orgouzalam, au cas où sa proposition serait acceptée, promettait à son peuple un euthanasie sans douleur et rapide. Le projet fut adopté et l’on vit une floraison extraordinaire de la nature et de l’espèce humaine :
« Ce fut comme une folie d’activité qui secoua l’humanité figée depuis des siècles dans la morne attente de l’inévitable fin. Par toutes les galeries souterraines les êtres s’affairaient, fourmillaient si denses qu’on eût cru que subitement l’espèce avait décuplé. Une rumeur énorme de voix grondait à travers le labyrinthe des voûtes inondées de lumière électrique et se mêlait au fracas des machines roulant et frappant. »
Cette renaissance fut brève. Bien que les hommes aient oublié la mort inexorable, Orgouzalam s’en souvenait, lui; il avait camouflé le mécanisme fatal sous un jouet, et appelant auprès de lui un petit enfant :
« Sur ses menottes tendres, sur ses genoux, le petit erra, trébucha. La boule d’or attira son regard ; il s’en approcha avec des cris et des rires, étendit ses doigts tremblants, perdit l’équilibre et s’abattit de tout son faible poids sur le jouet. Une poussière d’étincelles fleurit un instant dans l’immensité, puis s’éteignit, et l’œil sanglant du soleil chercha vainement le monde. »
Une nouvelle étonnante, baroque, désespérée d’un style puissant par un auteur tombé dans l’oubli, et jamais rééditée.
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Le Souffle De Lune - Par BenF
" Il faisait encore jour sur son monde d’origine ; mais, dans le ciel malade, strié d’éclairs de toutes les couleurs, des nuées fort inquiétantes s’enroulaient, gonflaient, éclataient sous le vent hurlant mêlé à des grondements de tonnerre incessants. " l’apocalypse ", pensa Rek, épouvanté. D’énormes masses de poussière se soulevaient, tournoyaient dans l’atmosphère chargée d’électricité, retombaient en crépitant sur les reliefs déchiquetés. Le jeune homme aspira une gorgée d’air acide, se mit à tousser, les yeux remplis de larmes. "
Une terre ravagée, à l’agonie par on ne sait quelle catastrophe avec de rares survivants qui s’y battent pour subsister. Parmi eux, Rek, un jeune homme artiste, Prof, un ancien proxénète, Orda-Blue, la prostituée qui travaillait pour lui, et Bolk, l’ami de Prof. Ils imposent leur présence à Rek qui trouve Orda-Blue sympathique. En fouillant dans les ruines, Rek déniche un cristal qui a la capacité, avec l’aide la lumière lunaire, de créer un passage en un autre monde parallèle à la terre, par le biais de la surface d’une toile peinte.
En ce monde parallèle, chacun de nos protagonistes possède son double, légèrement décalé. C’est un monde barbare, dominé par Hur le Grand (Bolk) qui entretient un harem à l’oriental ou Kerlie (Orda-Blue) et sa favorite et Klam (Prof), le castrat qui la chaperonne. Profitant de la confusion entre les doubles, Rek met bon ordre à cela, éliminant Hur-le-Grand. Avec Kerlie et Orda-Blue, il traverse à nouveau le miroir (pardon, le tableau) poursuivi par les gardes. Prof, qui avait pris la place de Klam, retient ces derniers en se sacrifiant. Ils reviennent sur la Terre, mais une nouvelle terre parallèle, débarrassée de toutes les souillures de l’ancienne et vierge de tous barbares.
Un récit adolescent avec des préoccupations d’adolescent dans une collection pour adolescents, sans véritable innovation.
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Le Soleil Va Mourir - Par BenF
Sur Vénus, trois êtres humains observent l’évolution de la terraformation: Pierre le vulcanologue, Monique la biologiste et Stefan l’astronome. La planète a pu être déplacée de son orbite par une civilisation terrienne du futur afin de lui assurer des conditions optimales de transformation. Monique et Stefan, rappelés sur Terre, croisent en cours de route des débris radioactifs traînants dans l’espace et mis là par nos ancêtres du XXIème siècle. Puisque ces déchets constituent un danger pour la navigation interplanétaire, la base terrienne conseille à nos deux astronautes de se charger de nettoyer le terrain. La décision est prise d’envoyer les reliquats dangereux dans le soleil: celui-ci pourra les absorber facilement. Aussitôt dit, aussitôt fait. Sur Terre, après un temps de repos bien mérité, Monique et Stefan sont appelés auprès de Messigny, l’astronome le plus réputé de la planète.
Messigny est inquiet : il a constaté une recrudescence de l’activité solaire qui semble encore augmenter. Après avoir croisé ses mesures avec d’autres, il n’a plus aucun doute : le soleil est entré en phase explosive de nova. Il reste à la Terre trois mois de survie avant que le soleil n’explose, balayant la totalité du système solaire. C’est la consternation totale devant l’inanité des efforts à entreprendre pour se protéger de l’épouvantable sort qui attend le monde. Le délai est trop court pour qu’une quelconque action soit entreprise. Pourtant Messigny surprend son monde : un livre de science-fiction appelé " le soleil va mourir " et qui lui a été envoyé par un amateur, propose une solution audacieuse. Etant donné qu’il n’est pas possible d’éloigner la terre du soleil ou de se protéger de l’explosion, il ne reste plus qu’à jouer sur la relativité du temps, faire en sorte que la terre vive en un temps relatif beaucoup plus lent que celui du cosmos, lui donnant la possibilité d’un délai suffisant pour trouver une solution de secours. Par la " ceinture de Messigny ", un nombre suffisant de satellites génère un cocon protecteur de particules relativistes autour du globe, l’excluant totalement du reste de l’univers. Le temps sur la terre s’écoule désormais beaucoup plus lentement ; les trois mois de délai de grâce deviennent dix mille ans. Il était moins une: déjà l’augmentation de la chaleur avait provoqué divers désastres écologiques:
" Il se mit à pleuvoir.A l’intérieur du compartiment, Stefan se leva pour aller fermer la fenêtre. La pluie tambourinait clair sur les vitres. C’étaient des grosses gouttes tièdes, de celles qui appartiennent aux fins d’orages, de celles qui font les pluies tenaces. Stefan revint s’asseoir. -Qui pourrait croire que le soleil s’est emballé ? On aurait pu au moins espérer une fin d’été torride. Mais non : la saison est pourrie, comme presque tous les ans.
-Au contraire, dit Monica d’une voix terne. Cette pluie est l’une des preuves que l’activité solaire augmente: la chaleur favorise l’évaporation. Il faudra nous attendre pendant quelques semaines à de gros orages ; les masses d’air équatorial et tropical vont se heurter de plus en plus violemment aux masses d’air polaire. "
Cependant Monique et Stefan ne purent admettre que Pierre, resté sur Vénus, soit condamné. Ils convainquirent les édiles qu’ils étaient prêts à le chercher, se condamnant ainsi eux-mêmes à revenir sur une terre plus vieille de mille ans,. Considérés comme des héros et charge pour les vivants d’aujourd’hui de transmettre leur mémoire aux générations futures afin qu’ils pussent être accueillis correctement à leur retour, nos amis partent. Ils rejoignent Pierre in extremis, mais la fusée capote et se couche : il n’est plus possible de repartir de la planète condamnée. Vénus commence à ressembler à une succursale de l’enfer. Les roches se mettent à fondre :
" Autour d’eux, les vapeurs délétères se dégageaient en lentes fumerolles qui rampaient au ras du sol. Des pierres éclataient ou se fendaient sous leurs pieds. D’autres commençaient à fondre; elles changeaient de forme à vue d’oeil, prenaient un relief plus mou et se mettaient finalement à couler comme autant de bougies. "
Soudain les condamnés voient une sorte d’engin spatial extraordinaire, sous forme de soucoupe, s’abattre auprès d’eux. Ils y pénètrent. Sauvés, voguant dans l’espace, ils mettent du temps pour comprendre - grâce d’ailleurs au fameux roman " le soleil va mourir " seul témoin d’un passé auquel ils pouvaient encore se raccrocher - que cet engin a été envoyé à leur secours par des terriens de dix mille ans en avance sur eux (c’est à dire de trois mois plus âgés selon leur temps) et qui avaient réussi à déplacer la terre vers le centre de la galaxie, évitant de peu la fin de leur monde:
" Stefan ouvrit le livre. Les pages étaient jaunies, cornées, usées par des milliers de doigts: elles s’effritaient lorsqu’on les feuilletait trop vite. Pierre s’exclama: - Ceux qui ont envoyé ce vaisseau sur Vénus... Ils savaient! Ils ont abandonné ce roman ici... Pourquoi? -Pour que nous puissions le comprendre, dit Stefan. - La fin! dit Monica. Nous allons sûrement savoir... Vite, lisons la fin du livre. Stefan, le coeur battant, arriva aux dernières pages. Ils se penchèrent. Ils lurent... "
Un roman pour adolescent, correctement ficelé et lisible, dont la cohérence interne - malgré la fameuse entorse à la "convention romanesque " - assure l’intérêt. Une idée originale pour traiter un thème usé.
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Le Soleil Fantôme - Par BenF
Ouragan, venu au secours de naufragés, disparaît dans une tempête monstrueuse déclenchée, semble-t-il, par le « soleil fantôme », une apparition lumineuse perceptible à travers les nuages. «L’as des casse-cou», piégé sur une île avec ses fidèles compagnons, Maud et Labrise, a pourtant réussi à sauver le capitaine du navire, en dépit des malversations du professeur Malus, un authentique savant fou propriétaire de l’île, qui, de rage, déclenche coup sur coup des tremblements de terre, raz de marée, foudre en boule et autres joyeusetés, grâce à son arme secrète «le soleil fantôme». Ses compagnons ayant disparu, Ouragan maîtrisera le forcené. Alors Malus lui propose le marché suivant :
« Seul au monde, je peux retrouver vos compagnons, je vous offre de leur rendre la vie en échange de la mienne. »
Ouragan accepte même s’il doit encore subir beaucoup d’avanies lors de prochains numéros.
Un récit complet et médiocre comme la majorité de ceux qui ont parus dans l’immédiat après-guerre, et qui utilisent sans freins les stéréotypes du savant fou.
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Le Soleil Ensorcele - Par BenF
Claude Rodier fait la connaissance d’un couple curieux, une jeune fille qui l’intéresse et un vieux barbon qu’il suppose être son père, une sorte de prototype du savant fou :
"Une caricature vivante ! Un être inimitable, un grand vieux si maigre, que sa taille n’en finissait pas, bien qu’il marchât bizarrement courbé, ce qui lui donnait, sans métaphore, la forme d’un point d’interrogation. Sa redingote usée était beaucoup trop longue, son pantalon fripé était beaucoup trop court. Ses bras interminables semblaient traîner à terre. Et sa tête ? Non ! Il devait le faire exprès ! Des cheveux blancs tout frisés, presque laineux sur un crâne de microcéphale ; un long nez retombant de fée Carabosse ; un petit menton en galoche formidable, aussi décidé à monter que le nez à descendre, des joues creuses, une peau ridée (…)"
Engagé par Colquorès, l’ingénieur physicien, Claude se documente sur son ouvrage " les rayons 55 ". Le vieux barbon qui se trouve être le savant Casimir Maugrébien, condisciple, ami de classe et rival de Colquorès, en présence de sa pseudo-fille Hélène, se retrouvent également à la Bibliothèque Nationale pour consulter le même ouvrage. Hélène, manifestement intéressée par Claude lui fait savoir qu’elle se retrouvera bientôt à Kergrist en Bretagne. Entre temps, Claude a été mis au courant par Brigaud, autre condisciple de Colquorès, de l’existence d’un diamant rouge aux propriétés physiques extraordinaires qui appartiendrait au baron Guillauteaux. Claude se décide à rencontrer le baron. Mais il arrive trop tard à la propriété, le baron étant déjà mort, asphyxié par des gaz. Claude entr’aperçoit les meurtriers qui ressemblent étrangement à Maugrébien et à son valet Sylvain, un être obèse et vil.
Décidé à en avoir le cœur net, Claude, en compagnie de Favier, un détective privé, se rend à Kergrist sous une fausse identité pour surveiller le château de Maugrébien, prenant l’apparence d’un paisible jardinier engagé par le père Gall. Il s’avise que Casimir Maugrébien visite tous les jours une grotte, un trou d’une profondeur inouïe connu dans la région sous l’appellation de " Trou du Diable ". Hélène, elle, est manifestement séquestrée au château. Colquorès, qui ne croit toujours pas aux activités néfastes de Casimir, se rend aussi au Trou du Diable. Mal lui en prend, car il y est poussé par Sylvain. Exit de Colquorès et introït d’un nouveau personnage : le colonel Puyraveau, en réalité le véritable oncle d’Hélène et ancien beau-frère de Casimir. Il est assassiné à son tour avec raffinement : sa tête, détachée de son corps, survivra quelque temps grâce à l’habileté scientifique de Maugrébien :
" Il ( = Favier) s’approcha du lit et rejeta les couvertures… Il était vide !… le corps du colonel ne s’y trouvait pas ! Il n’y avait que la tête, complètement exsangue, posée sur l’oreiller blanc ; la tête " vivante " et dont les yeux douloureux, fixés sur nous, surveillant sans aucun doute nos moindres mouvements (…) Quand Hélène tomba au pied du lit, Favier vit les larmes rouler sur les joues du décapité ! "
A la suite de cet événement et talonnés par Favier, les deux criminels prendront la fuite, abandonnant Hélène qui de suspecte, devient victime avant d’épouser Claude. Quelque temps après, à Kergrist, se produisent des manifestations telluriques impressionnantes au Trou du Diable. Ces tremblements de terre dus à l’œuvre maléfique de Maugrébien et de Sylvain par l’entremise d’une force solaire amplifiée qui passe à travers le diamant rouge volé, prennent tant d’ampleur que l’axe de la terre en est légèrement dévié. Alors que les bandits, dans leur nouveau repaire de Nouvelle-Zélande, se demandent comment ils pourraient arracher Hélène des bras de Claude, la déviation de l’axe terrestre provoque des désordres climatiques extraordinaires. Paris se voit doté d’un climat tropical en plein hiver :
" Le thermomètre montait d’une façon régulière et continue. A cinq heures de l’après-midi, il y avait 35° à l’ombre. Les rues et les boulevards étaient remplis de promeneurs qui ne pouvaient tenir dans leurs appartements trop chauffés, cherchaient au-dehors une fraîcheur absente. Des farceurs circulaient en blazer et en chapeau de paille ! On s’étouffait aux terrasses des cafés. Dans l’immense agglomération parisienne, ma femme et moi étions peut-être les seuls à concevoir quelque inquiétude sur la fin de cette aventure ! "
La végétation pousse à une telle vitesse que le paysage urbain en est transformé :
" En arrivant aux Champs Elysées, je poussai un cri de surprise. Une fabuleuse verdure s’étalait jusqu’à l’Etoile ; je ne reconnaissais qu’à peine le décor familier des hautes maisons parées de leurs toitures gigantesques. Oui, les arbres des allées montaient à l’assaut du ciel ; leur ombre épaisse et bleue rappelait la célèbre avenue aux dragonniers du Jardin de Hamma, à Alger. "
On chasse même des bêtes inconnues en temps normal au Bois de Boulogne, dans le lac qui s’y est formé :
" L’affreuse bête ! Vous voyez Rodier, vous voyez ? Une horrible gueule de crocodile surgissait du lac si paisible ; le colossal saurien nageait avec vigueur, cherchant visiblement une proie !… Nous reculâmes instinctivement, sans chercher à dissimuler notre effroi commun. -Eh bien!… s’écria Brigaud, et moi qui voulais pêcher ce goujon à la ligne !… Mais c’est inconcevable !… Mais on a truqué le Bois de Boulogne !… Un crocodile !… Un vrai ? Ca passe les bornes, voyons !… C’est trop de couleur locale, à la fin."
Favier espérant trouver des renseignements dans l’ancien appartement de Casimir, s’y rend. Soudain parvient une nouvelle ahurissante : Colquorès serait vivant, bloqué dans une faille, quelque part près de Tarbes. Celui-ci, bien que tombé dans le trou du Diable, a été sauvé par une "densification extraordinaire de l’air" liée au déplacement de l’axe terrestre, et, comme le trou était manifestement profond, il s’est retrouvé coincé – mais vivant - dans une faille pyrénéenne, établissant le contact avec l’extérieur grâce à un contact magnétique fortuit. Nos amis s’empressent de le délivrer et le mettent au courant des perturbations climatiques et de l’utilisation malfaisante que Maugrébien fait des " rayons 55 ". Alors Colquorès se fâche car il entrevoit, si l’on n’arrête de telles activités, des désastres majeurs pour le globe avec un bouleversement climatique total.
Sylvain, revenu à Paris pour s’emparer d’Hélène, est contré par Favier qui le poursuit, lui et sa bande, dans leur repaire de tunnels situé au-dessous du Trocadéro. Le bandit parvient encore à fuir non sans indiquer à Favier sa destination finale: celle d’une petite île près de la Nouvelle-Zélande. Définitivement, peu de temps après, Colquorès et nos amis mettront fin aux activités du couple maudit. Par une nouvelle adaptation des " rayons 55 ", le bon savant broie ses ennemis dans son repaire entre des murs de " lumière opacifiée ".
Le " Soleil ensorcelé ", par son outrance et la démesure de sa thématique est le modèle du roman populaire : amours, crimes, rebondissements, criminels odieux, tromperies, déguisements, quiproquos, châtiments y abondent. Le savant fou, monstre scientifique, a bien failli, cette fois-ci encore, mettre la terre en péril.
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Le Soleil De Vesone - Par BenF
Grom, jeune artiste contrarié, cohabite avec Mine dans la Cité d’En Bas, à Vésone, nouveau nom de Périgueux. En cette France du futur, le décor urbain a changé en raison d’une conflagration nucléaire qui a fait régresser le pays en un espace où des Cités-Etats ont pris le pouvoir. Ceci est d’autant plus flagrant qu’une couche de cendres occulte le soleil, que le froid et la disette se sont installés pour longtemps et qu’un gouvernement fasciste contrôle Vésone, à partir de la Cité d’En Haut où d’heureux citoyens ne manquent de rien :
« Il y eut ce dérèglement météorologique, cette tempête mondiale, inconcevable, cette coalition d’ouragans cyclopéens, la force formidable des vents, les forêts, les villages dévastés… Et surtout ce qui s’ensuivit, la mortelle sécheresse (…) Les arbres enchevêtrés s’enflammaient, vulgaires allumettes, (…) Sous le réchauffement général de l’atmosphère, les glaces des pôles avaient fondu et provoqué des raz-de-marée, le niveau des lacs, des rivières, avaient crû dangereusement, et de funestes inondations avaient succédé aux incendies.(…)
Par-delà les nuages, un monstrueux rideau de cendre obstruait désormais le ciel, occultait le soleil, en une immuable éclipse. (…) Les ténèbres se firent, la température baissa rapidement, d’autant que la plupart des sources d’énergie étaient devenues inaccessibles, les brasiers s’atténuèrent, les étendues d’eau gelèrent, emprisonnant des villes dans la glace ; »
En bas, c’est l’ère de la débrouille. Très jeune, Trashy et ses compagnons se livrent à des trafics de toute nature tout en se ménageant des entrées dans la Cité d’En Haut. Grom commande à Trashy des Maxi-lux 846, sortes de projecteurs surpuissants, éléments indispensables pour sa nouvelle œuvre d’art . Trashy lui répond dans sa langue imagée :
« Hein ?! Damned, t’es d’venu ouf, ou quoi ? des Mégalux 846 ?! C’est les cartouches les plus balèzes, quoi ! Même les motherfuckers d’chercheurs du gouvern’ment, les super tronches, ils les maîtrisent pas des masses… You know, c’est plus des cartouches, Baby, c’est carrément des obus !… »
En guise « d’œuvre d’art », Grom fait éclater cette bombe lumineuse qui, pour un instant, transperce la couche de cendres, provoquant l’affolement chez les nantis. Le Surlieutenant de la Police recherche activement les responsables du désordre. Trashy, toujours providentiel, conseille à Grom de se déguiser et de se mettre à l’abri pour quelques temps. Le sortant de sa planque, il lui fait rencontrer Amina, une jeune fille de la haute, auprès de laquelle il trouve refuge. Mine, quant à elle, s’abrite chez Trashy. Grom participe à des soirées mondaines qui lui permettent de se rendre compte avec colère et stupeur que l’énergie ne manque pas à la Cité d’En Haut, et que leurs habitants ne sont du tout inquiets quant à la couche de poussière occultant le soleil. Ils ont tout ce qu’ils désirent à partir des transactions commerciales avec les autres Etats-Cités, mais réservées à leur seul usage.
Grom fait la connaissance de Sibieski et de ses amis, un vieux savant désabusé et ironique adhérant à une espèce de franc-maçonnerie aux idées vaguement anarchistes. Le savant lui explique qu’au cœur du « Noyau » (lieu où se pratiquent des inventions) s’élabore le projet « Icaria » qui permettrait aux dirigeants de la Cité de s’élever au-dessus de la couche de poussière pour pomper directement l’énergie solaire, tout en maintenant l’oppression du système social actuel en place parce qu’il est le plus favorable à leur situation de prédateurs dominants. Mine rejoint Grom. Avec Trashy ils prennent la décision de détruire le Noyau. Entreprise périlleuse s’il en est, puisque la police est sur leurs traces. Durant l’action Sibierski et ses amis seront tués. Grom et Mine arrivent à pénétrer dans le noyau, prennent la place de cobayes humains et… sont projetés dans le passé, en un époque moyenâgeuse de l’histoire de Périgueux où le soleil brille dans un ciel bleu, où les oiseaux chantent et où l’herbe est verte et tendre.
L’auteur signe ici son premier roman dont il serait exagéré de dire que c’est une réussite. Les maladresses s’accumulent au fil des pages, avec une fin pas vraiment sincère, des pistes inexplorées (on aurait aimé quelques développements sur la dictature des Etats-Cités), le langage de Trashy (tout en verlan), et enfin un pot-pourri navrant de concepts (sexe et exploitation, franc-maçonnerie et dictature).
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Le Sixieme Hiver - Par BenF
Une mutation brutale du climat se produit sur la planète entière comme l’avait annoncé le Dr. Stovin: après un intermède climatique anormal pour la terre, c’est-à-dire une période interglaciaire, celle-ci retourne à sa vraie condition, c’est à dire une nouvelle ère glaciaire. New York, Montréal, Chicago de même que toutes les grandes cités européennes disparaissent, ensevelies sous la neige . Il n’y a plus ni essence, ni électricité. La famine s’étend. Dans ce contexte s’accomplit le difficile retour en Amérique du Dr Stovin qui, avant la catastrophe, avait été dépêché chez son homologue russe pour concertation. Il s’aperçoit de l’effondrement des structures sociales en Russie et tente de regagner l’Amérique par voie de terre, la seule possible. Il y parviendra grâce aux éminentes qualités de son ami eskimo qui retrouve ses manières ancestrales de survie dans un milieu hostile. Ensemble, ils traversent le détroit de Béring redevenu pont conjonctif entre l’Asie et l’Amérique:
" Le niveau de la mer était descendu. Le passage du détroit de Béring existait de nouveau. Bientôt, peut être, le passage entre la France et la Grande-Bretagne. Et, pourquoi pas, le passage à Bal al-Mandel, entre l’Arabie et l’Afrique (...) Mais la chose surprenante, la chose vraiment stupéfiante est la vitesse avec laquelle les choses se produisent. Pas en cent ans. Pas en dix ans. Juste une année pour faire tomber le niveau de la mer au point que les icebergs butent maintenant sur la terre ferme. "
Le paysage s’est transformé, la neige et la glace ont effacé tout contraste. Dès le début de leur voyage alors qu’ils utilisaient encore des camions, ils se fraient un chemin avec difficulté:
"Les talus de neige de chaque côté de la voie avaient près de deux étages de haut. Ils arrêtaient la lumière de telle sorte que les véhicules, bien qu’il ne fût pas encore midi, roulaient dans une sorte de crépuscule. "
Ils troquent leurs véhicules motorisés contre le traîneau tiré par des rennes sibériens. Déjà les loups se multiplient et réclament à nouveau leur place dans l’économie générale de la nature, la disputant aux hommes, désorganisés. Le désastre est total pour l’humanité, et pour fort longtemps. C’est du moins la conclusion pessimiste d’un rapport officiel:
"L’âge glaciaire prend place très rapidement. Ne pourrait-il pas se retirer tout aussi rapidement ? La réponse est un non catégorique. Le résultat le plus immédiat d’une glaciation est l’augmentation de l’albédo (réflexion), de sorte que de très forts ensoleillements ne parviennent plus à réchauffer les régions gelées de la planète. Selon les prévisions les plus optimistes, cette nouvelle glaciation peut se transformer en période interglaciaire dans environ trois mille ans.
Mais si l’on observe les formes de glaciations antérieures, une telle prévision est très optimiste. De nombreuses raisons nous font croire que la planète est dans une phase de glaciation. Beaucoup de régions près du pôle sont toujours soumises aux conditions du dernier âge glaciaire dont l’achèvement, il y a douze mille ans a permis l’évolution de l’homme et l’arrivée de la civilisation. Malgré ce réchauffement, de grandes régions habitées de notre planète retombent chaque hiver aux conditions de l’ère glaciaire. Nous n’avons toujours pas compris les facteurs : alignement des planètes, radiations solaires, activité volcanique, ou la combinaison des trois qui ont permis l’interruption de l’âge glaciaire et apporté la douceur de la période interglaciaire. Toutefois, il n’y a pas lieu de croire que cette nouvelle glaciation ne suivra pas la forme de la précédente. Sur cette base, il faut s’attendre à ce que le nouvel âge glaciaire dure environ quarante mille ans. "
Le récit bien documenté et solidement écrit insiste sur la description des effets immédiats de la glaciation, et, en suivant le voyage du Dr Stovin, met l’accent sur une nature devenue délibérément hostile. L’effet de réel est saisissant et la catastrophe généralisée fait... froid dans le dos! A comparer avec " Blizzard " et les " Enfants de l’hiver ".
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