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Bienvenue dans la Base de Données des livres !

Vous y trouverez des ouvrages post-apo que la communauté souhaite partager. Il vous est possible de rajouter des fiches de livres, alors partagez vos trouvailles avec la communauté FoGen ! Une grande partie des ouvrages que vous trouverez sont ici grâce au travail de Jacques Haesslé sur son site : http://destination-armageddon.fr/index.html. Un grand merci à lui pour son travail exceptionnel !

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Livres

  1. Type: livre Thème: pollution généralisée Auteur: Christopher STORK Parution: 1987
    La Terre soumise au rayonnement ardent du soleil est désertée par ses habitants. La couche d’ozone disparue à cause de la pollution humaine, les eaux, par suite de la fonte des calottes polaires, ont recouvert la plupart des villes et régions côtières. De rares humains, surnommés les «Taupes» ou les « Enfouis » subsistent encore dans des cavernes ou des caves pour ne sortir à l’air libre qu’à la nuit venue. Ils évitent ainsi le sort des « Survivants », les misérables déchets d’humanité, aveugles et rongés par des cancers de la peau.
    Vic, Syl, Gaël, Fran sont des « Enfants du soleil », des enfants étranges, des mutants qui partagent le sort d’un groupe d’Enfouis  dont Rod est le chef.  Non seulement ils connaissent le livre de Jeremiah Noland , le prophète qui a entrevu la fin du monde, mais encore, doués de pouvoirs psy, ils partagent entre eux leurs pensées et, par télékinésie, sont capables de déplacer les obstacles. Tout naturellement, ils prennent la direction du groupe pour se diriger vers la ville de Byrag où sont censé subsister des êtres humains. Capturés par les séides du Commandeur, un tyran local, tout le groupe trimera dans les mines. Mais les Enfants du soleil ne l’entendent pas ainsi et, avec l’aide de Rom, un ancien moine, ils découvrent l’arche, immense vaisseau où les attendent nombre de leurs semblables. Alors que le Commandeur est assassiné par Jos, la ville, privée d’énergie, sombre dans le chaos. Les petits mutants prennent le large, parachevant le projet grandiose de rétablir la couche d’ozone grâce au canon de Kapitsa, une arme susceptible d’engendrer des orages titanesques.
    Un récit cataclysmique à la thématique touffue qui se ressent du manque d’innovation.

  2. Type: livre Thème: le dernier homme Auteur: Mariette VANHALEWYN Parution: 1987
    Le petit Adam fit le constat que le monde tel qu’il était ne lui plaisait plus :
    « Adam regarde autour de lui.
    Il voit
    Des gens pressés,
    Des voitures pétaradantes,
    Des manifestants bruyants,
    Des ambulances,
    Des enfants se querellant dans une cour d’école,
    Des cheminées crachant leurs noires fumées,
    Des usines délabrées,
    Des immeubles bien trop hauts,
    Des fleurs bien trop rares…
    Et trop peu de verdure… »
    D’un coup de balai, il  fit disparaître tout cela. Le voilà seul, et bien content de lui. Assis près de son balai, au centre du monde, il s’ennuya ferme au bout de peu de temps. Alors, il repeupla son monde  d’oiseaux qui pourtant n’avaient plus d’arbres pour poser leurs pattes. Il recréa donc la forêt pour eux, pensant qu’ils seraient satisfaits. Mais non ! Car sur toute l’étendue de la sylve, les oiseaux n’avaient rien à manger et le lui firent savoir. Adam leur dessina donc des insectes, pour les nourrir, et aussi des poissons, pour son amusement. Bientôt, irrité par leurs incessants pépiements, il dessina leur pire ennemi, le chat Tibert qui, tout seul de sa nature, mit fin aux débordements, et se transforma en petit tyran.
    Adam se dit que dans le monde d’avant, il avait des copains. Qu’à cela ne tienne : bientôt Jérôme, Farida et Sarah, Pierre et le petit David, qui pleure pour voir son papa, l’entourent. Et des terrains de football, et les maisons des villes… Enfin, il se dit qu’il a ressuscité son ancien monde, avec toutes ses tares :
    « C’est de nouveau la guerre
    Quelque part dans le monde.
    Des morts,
    Des blessés…
    Partout la désolation
    Des enfants meurent de faim.
    Des hommes fuient d’autres hommes.
    Des armes,
    On en voit partout,
    Comme si chacun était prêt à se battre.
    Comme si, pense Adam,
    Je n’avais pas essayé de refaire le monde. »
    Il s’apprête à nouveau à réparer son erreur mais cette fois-ci les gens ne sont pas d’accord :
    « Adam voudrait parler aux gens
    De cet autre monde qu’il avait imaginé.
    Mais cela les énerve.
    Tais-toi donc un peu, disent-ils.
    Il n’y a pas d’autre monde. Quand vas-tu comprendre cela, Adam ? »
    Finalement, le petit Adam comprit qu’il n’arriverait vraiment à changer le monde qu’avec l’appui de tous, afin d’y bannir à jamais la haine et la pauvreté.
    Un petit livre illustré à l’usage des enfants, animé d’un esprit missionnaire. « Et Adam refit le monde » distille de nombreux messages tels que l’évolution expliquée aux tout-petits, l’interdépendance des espèces, la force de la communauté dans l’espoir du renouveau, enveloppés dans une historiette d’une naïveté toute apparente.

  3. Type: livre Thème: le dernier homme Auteur: Jean-Pierre HUBERT Parution: 1987
    Jacob Klopfenstein , qui habite Münchhausen en Haute Alsace, au bord du Rhin, est l’unique survivant d’une fin curieuse de l’humanité.
    Tous les êtres humains ont été pétrifiés comme dans le conte de la Belle au Bois Dormant  et apparaissent intacts sous la mince pellicule de gélatine translucide qui les enveloppe entièrement en les isolant de l’air. Bien qu’ils gardent toutes les apparences du vivant leur conservation n’en est pas moins fragile : le plus petit accroc dans la couche protectrice les fait entrer en décomposition.
    Jacob ignore pourquoi lui seul a été épargné,  ni ne connaît l’origine du désastre. Accomplissant depuis deux ans les gestes de la quotidienneté dans une nature hivernale, il anime son propre environnement en installant autour de lui les éléments d’un véritable théâtre.
    Avec l’arrivée du printemps et malgré le revêtement gélatineux, de nombreux corps se décomposent atteignant le stade de " ce qui ne porte aucun nom dans aucune langue ". Mais Jacob les jauge avec convoitise car sa faim grandit parallèlement  Il est vrai qu’il est :
    " Orcus, le grand nettoyeur, le charognard universel. Il savait à présent qu’il avait tué tout le monde, ou qu’on avait tué tout le monde pour lui (la nuance importait peu), et qu’il se devait de manger ce qui lui restait de ses semblables pour laisser un monde propre. "
    Une petite nouvelle réinscrivant un mythe ancien dans un décor moderne

  4. Type: livre Thème: sociétés post-cataclysmiques 2 Auteur: José ORTIZ Parution: 1987
    Hombre, le cavalier solitaire, son éternel cigarillo fiché en bouche, traverse, monté sur son cheval, un monde en ruines. La guerre totale a anéanti les cités et les hommes. Ceux qui restent essayent de survivre. Comme d’habitude, règne la loi du plus fort qui s’établit sur le crime et l’exploitation des démunis, aussi cruels que les nantis.
    01.Une tombe en béton (16 pages)
    Hombre recherche « Crâne », une de ses anciennes connaissances. Crâne, qui trafique de tout,  est occupé à assassiner un vieillard qui refuse de lui dévoiler l’emplacement d’un stock d’essence. Après avoir tiré sur quelques individus qui voulaient dépecer son cheval, Hombre retrouve Crâne, lequel élève aussi dans des cages des milliers de rats vendus comme nourriture. Le troc débute mais Crâne ne joue pas franc-jeu car il compte assassiner Hombre dès le marché conclu. Notre héros ne s’en laisse pas compter et avec l’aide du petit-fils du vieillard assassiné, il élimine Crâne au moment où le jeune garçon précipite un camion rempli de fûts contre le camp des affidés du traître.
    02.Laisse-les venir (10 pages)
    Hombre se laisse piéger par une petite fille innocente et se fait capturer par une bande de très jeunes garçons et filles qui vivent dans un sous-sol sous la coupe d’un psychopathe leur ayant inculqué la haine de l’humanité. Issus d’un orphelinat, abandonnés de tous, ils ont été élevés et éduqués par ce vieillard handicapé et cacochyme. Pour eux, les prisonniers capturés ne sont que de la nourriture et Hombre est destiné à terminer comme variante dans leur menu.
    Il parvient cependant à se libérer lorsque des membres de son équipe, travaillant en haut, ouvrent des vannes pour noyer tout ce qui vit dans les canaux. S’accrochant aux barreaux d’une échelle, Hombre voit, impuissant, les enfants se noyer un à un, happés par le courant.
    03.Des graines pour un adieu (16 pages)
    Hombre achète des semences de fleurs pour Anita, une jeune fille qu’il aime bien et dont il s’était occupée lorsqu’elle était petite. Mais il apprend qu’elle a été enlevée et conduite comme esclave hors des limites de la ville pour travailler dans les champs, chez des paysans.Guidée par Lorena, une autre de ses amies, il entreprend tout pour la délivrer, tuant sans pitié ceux qui se dressent contre lui, ce que n’apprécie guère son guide. Finalement, il retrouve Anita, s’aperçoit qu’elle est contente de son sort, qu’elle accepte un travail harassant en contrepartie d’une liberté hypothétique dans une dizaine d’années. Hombre lui remet les graines de fleurs et disparaît à jamais de sa vie.
    04.Chien (10 pages)
    Hombre rencontre « Chien », un molosse couvert de blessures mais qui se bat sauvagement pour sa survie. Il l’adopte. Quelques jours plus tard, il arrive près d’un pont à péage où des individus reconnaissent le chien comme étant celui que leur patron, Amadéo, avait chassé après que l’animal l’ait blessé.Capturés, le chien et Hombre participent, à leur corps défendant, à une « chasse du comte Zaroff » inédite, car Amadéo aime beaucoup s’amuser de manière sadique. Le cavalier solitaire se débarrasse de ses ennemis, et parvient à tuer Amadéo grâce au chien martyrisé qui se sacrifie pour lui.
    05.Son poids en or (10 pages)
    Hombre surprend une jeune fille à sa baignade. Avant qu’il ait pu se présenter, il est assommé. Lorsqu’il reprend connaissance, il constate qu’il a été soigné mais que sa carabine et son cheval ont disparu. Il se met à la recherche de ses deux agresseurs, la jeune fille et son vieux père, un médecin, profession qui vaut son poids en or en ces temps tourmentés.En les retrouvant, il attire aussi vers eux deux malandrins qui espèrent enlever le médecin à leur profit. Mais celui-ci, quoique vieux et intellectuel, les tue. Il redonne ses biens à Hombre qui reprend la route avec mélancolie.
    06.La vallée de la vengeance (13 pages)
    Hombre est à la recherche de son passé et de sa vengeance. Il mène un groupe de jeunes guerriers vers une vallée protégée par un crique montagneux, habitée par une communauté agricole et pastorale dirigée par un certain Herrera. Cette communauté se porte bien grâce à l’énergie récupérée par panneaux solaires et à l’esclavage, bien sûr.Hombre connaît tout de cet endroit, y compris le moyen d’y accéder sans être vu, ce qui intrigue Culebra, la passionaria du groupe.
    Moins inculte que ses compagnons, elle sait lire. S’emparant du carnet intime d’Hombre, elle apprendra qu’il est le fils du professeur Munoz, un pacifiste convaincu, à l’origine de cette implantation. Loin des horreurs d’une guerre certaine et meurtrière, Munoz avec Herrera, son associé, et d’autres compagnons,  ont atteint ce lieu reculé où ils espéraient vivre en paix. Dès leur arrivée, Herrera a pris le pouvoir, se débarrassant de Munoz dont le fils n’a eu la vie sauve qu’en prenant la fuite. Aujourd’hui Hombre recherche Herrera, en vain, car ce dernier est mort. Comme le dit l’un des prisonniers libérés :
    « Dans ce monde, il n’y a plus de place pour la vengeance. Il y a seulement un temps pour vivre et pour mourir. Tu es revenu dans cette vallée attiré par un rêve inutile et cruel. »
    Il restera avec son amertume, d’autant plus que les jeunes, qui ont pris les destinées du camp en mains, ne savent qu’instaurer à leur tour un pouvoir basé sur la force. Hombre repart définitivement dans le chaos du monde avec sa plaie intacte au cœur.

  5. Type: livre Thème: l’apocalypse réalisée Auteur: Alain HUGUES Pierre VUILLEZ Parution: 1987
    Vol.01 : le Grand chien, Glénat éd., 1981, coll. « Science-fiction », 1 vol. cartonné, in-quarto, 48 pl. noir et blanc. BD d ‘expression française
    1 ère  parution : 1981
    A la base de White Sands est programmé un essai nucléaire. La bombe doit tomber sur un village factice lorsqu’un motard, engagé dans une course, pénètre sans le savoir dans la zone interdite. Magoo Cushing, s’étant aperçu de son erreur, tente de fuir avant que « Vulcain » ne soit lâchée. Trop tard ! Il subira, couché à terre une irradiation maximale.
    Pour effacer « la bavure » les responsables militaires du programme hospitalisent Magoo, qui, à leur grande surprise, est toujours en vie. Les tests effectués sur sa personne montrent des résultats stupéfiants. Bien que dans le coma, le patient présente des ondes cérébrales profondément anormales.
    McNair, un reporter risque-tout, a eu vent de l’affaire. Déjouant la surveillance policière , il parvient à voir Magoo.
    On le retrouvera, défenestré du cinquième étage, le lit de Cushing étant vide. Au même moment, dans la salle de contrôle des transports d’énergie à Chatanooga,  qui couvre tout l’Est des Etats-Unis, Magoo, déguisé en policeman, s’introduit dans la place. Réduisant à l’impuissance le contrôleur, il modifie le programme de distribution, surchargeant le réseau, plongeant dans le noir absolu la côte est, puis disparaît. Lorsque la sécurité accède aux écrans de contrôle, s’y affiche un verset de l’Apocalypse de St. Jean. La traque envers le criminel est lancée.
    Vol.02 : Mort au mètre, Glénat éd., 1982, coll. « Science-fiction », 1 vol. cartonné, in-quarto, 48 pl. couleurs, BD d ‘expression française
    1 ère  parution : 1982
    A New-York la vague de froid déclenchée par une activité solaire anormalement forte renforce la paralysie électrique due à Magoo Cushing, l’homme de l’apocalypse, toujours activement recherché. Au centre ville, des prêcheurs de la dernière heure apparaissent, rassemblant une foule nombreuse, au grand dam du capitaine Creighton, décidé à faire place nette. Une réunion de crise cherche des solutions à l’instabilité sociale, à la dégradation des relations internationales et donne carte blanche à Creighton pour traquer Cushing, persuadé qu’il s’en prendra dans peu au centre nucléaire d’Oconee, le plus important des Etats Unis.
    En orbite autour de la terre, tout se présente mal pour la 13ème  mission scientifique « Laboratoire Orbital » et Dooley, l’un des astronautes,  dans sa tentative de rentrée dans l’atmosphère,  constate le dérèglement de tous les paramètres électroniques. Oconee est attaqué. Cushing y pénètre sans que l’on puisse l’arrêter.
    Même « Puma », le robot lance-flammes envoyé à sa rencontre échoue dans sa mission. Cushing le détourne vers des stocks de déchets radioactifs qui, en explosant, mettent hors contrôle le cœur du réacteur. La centrale est évacuée et Cushing, prenant la fuite, sera poursuivi par route et par air. Cerné et abattu, il se transformera en une immense torche humaine. Au même moment, de manière totalement irrationnelle, tous les ordinateurs militaires interconnectés défaillent, et, sous la conduite de l’ordinateur-directeur «Big Matter », déclenchent le compte à rebours d’un lancement de missiles nucléaires sur l’URSS.
    Le président, sollicité d’arrêter le processus à l’aide d’un code qu’il est seul à connaître, meurt d’une crise cardiaque. Alors que tout se détériore dans l’espace comme sur la terre, l’homme de l’apocalypse gît dans la neige, corps intact. Creighton, qui pense que deux précautions valent mieux qu’une, tire à nouveau sur lui, déclenchant une réaction terrifiante : Cushing se transforme en bombe thermonucléaire balayant toute vie dans une zone immense autour de lui.
    Vol.03 : le 6ème  sceau,  Glénat éd., 1984, coll. «Science-fiction », 1 vol. cartonné, in-quarto, 48 pl. couleurs, BD d ‘expression française
    1 ère  parution : 1984
    Les signes de l’apocalypse paraissent évidents aux sectes américaines.Magoo Cushing, appelé « le grand Chien » est attendu ardemment par ses adorateurs. Des tremblements de terre ajoutent au désordre ambiant, faisant s’écrouler le pont de Brooklyn. Dans la base de surveillance de l’Ile de White, un essai programmé se transforme en une tragique réalité : un missile opérationnel russe se dirige vers elle. La base disparaît en un éclair. Mais le plus important est que la déflagration déclenche un tsunami gigantesque qui atteindra New-York en peu de temps. Tout en évacuant Manhattan, on espère ralentir la vague par un contre-coup atomique dans sa direction : rien n’y fait.
    Deux mois plus tard, un semblant de police fluviale patrouille dans des avenues transformées en canaux où, en profondeur dorment des milliers de noyés dans leurs voitures. Elle s’oppose aux sectes, transformées en forces armées, qui veulent imposer l’Armaggedon, l’ère du « grand Chien ».
    Partout dans le monde règne la terreur : les banquises fondent, l’eau des océans monte, les suicides se comptent par millions, les épidémies se déclenchent, les pillages et l’anarchie dominent les sociétés. Les terroristes, pour fêter l’arrivée de Cushing, espèrent frapper un grand coup : détruire le centre de recherches biologiques à Manhattan et remplir l’atmosphère de miasmes indestructibles. Ce sera l’ouverture du 6 ème  Sceau.
    Alors que le destroyer « Liberator » remonte la 5 ème  Avenue, les terroristes s’emparent des armes bactériologiques en récitant des versets tirés de l’Apocalypse. Des nuages rouges montent dans le ciel. Le soleil s’est arrêté dans sa course. A l’hôpital de Columbia, Un homme, Cushing Magoo, sort du coma durant lequel il a fantasmé tous ces événements, mais le soulagement des médecins militaires est de courte durée. Une mutation physique effroyable s’opère sur sa personne, le transformant  en un monstre surhumain « le Grand Roi d’Effrayeur» annoncé par Nostradamus, prêt à transformer la Terre en un désert.
    «le Grand Chien » mélange allègrement données scientifiques et concepts mystiques.  Les catastrophes en séries suivent des séquences parfois difficiles à démêler. Les couleurs paroxystiques et les montages alternés expliquent (en partie) le peu de succès de cette série dessinée.

  6. Type: livre Thème: invasions extraterrestres Auteur: Lisa TUTTLE Parution: 1987
    Edward Beal, employé modeste, est hanté par l’idée de la fin de l’espèce humaine qu’il hait pour sa prolifération. S’adonnant aux délicieuses lectures apocalyptiques, il a déjà préparé son sac à dos, sa trousse de survie et s’entraîne à tous les scénarios possibles, envisageant de faire face aux conséquences d’un cataclysme :
    Quand il était plus jeune, Edwin (sic) avait songé à s’enfuir vers l’Ecosse ou le pays de Galles, pour y survivre après l’effondrement de la civilisation. Il avait dévoré des récits de science-fiction évoquant une ère glaciaire ; ou la disparition de l’herbe, des épidémies, des guerres et des invasions extra-terrestres et il avait décidé que dès que les choses commenceraient à aller mal pour une raison ou une autre, il prendrait la route du nord, sac au dos, prêt pour une nouvelle vie dans la nature sauvage. "
    Pourtant,  ce qui va se passer dans la réalité, il ne peut l’imaginer. Alors qu’il se livre à des travaux de jardinage, il déterre un curieux artefact, une sorte de globe lisse et sans faille apparente. Le temps de l’approcher de son visage et une ouverture fortuite laisse paraître une sorte de tête minuscule qui le mord au nez. Très vite, il se sent mal en point, fiévreux, et ne pourra empêcher d’autres morsures.
    Les endroits infectés se gonflent, finissent par éclater en libérant de petits êtres ronds en tout point semblables à l’artefact qui leur a donné naissance. D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Cela n’a aucune importance pour Edward Beal lequel, victime fortuite mais consentante, entrevoit là un moyen d’assouvir ses fantasmes sur la fin d’une humanité livrée à de petits aliens mordeurs qu’il chasse de chez lui pour qu’ils aillent conquérir le vaste monde, en l’occurrence la ville de Londres. Mais ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que ces petits envahisseurs, finalement très attachants, l’immobilisent pour se constituer une bonne réserve de viande en vue des forces nécessaires à la conquête de la terre.
    Un récit cataclysmique étrange et original.

  7. Type: livre Thème: fins du monde, fins de l’humanité, guerres futures 2 Auteur: Hugues DOURIAUX Parution: 1987
    Appartenant au peuple des Longs-Nez, Zlinno s’inquiète de la maladie de son Dieu. Désireux d’en avoir le cœur net, il se rend, en tremblant, au temple où l’attend un Dieu bien vieux qui le baptise : " Vermine " :
    " Le dieu est très grand. Infiniment plus grand que nous. Il est comme un arbre immense et sa tête est couronnée d’une masse de cheveux blancs qui retombent sur son dos et sur ses épaules. Il a le teint très jaune et il est maigre, osseux. Il se déplace lentement, beaucoup plus lentement que nous, et il semble malade. Il parle tout seul et, merveille, je comprends ce qu’il dit !  - Bordel… Quand donc finira ce cauchemar ? Quand est-ce que ce foutu monde va enfin exploser ? Et ces cons qui s’envoient toujours et toujours des bombes sur la gueule… "
    De retour chez lui, il rend compte de sa mission,  mais comme le " Suprême " n’aime pas les concurrents potentiels, il est chassé du " Paradis " vers le " Grand Extérieur " pour avoir dit la vérité. En parcourant le désert caillouteux qui s’étend devant lui, parsemé par les " Chars-des-Dieux ", il a la connaissance intuitive d’une grande révélation. Des mots lui viennent, il ne sait d’où, tels que " maisons " ou "voitures".
    Par une intelligence adaptative croissante, il parvient à se débarrasser d’un groupe d’ennemis " les Briseurs-de-Reins " en déversant sur eux de l’essence enflammée issue d’un camion-citerne abandonné. Dans sa pérégrination, il rencontre une compagne " blanche ", de son vrai nom " Réva", poursuivie par des " Longues Oreilles " Vermine lui sauve la vie mais Reva est longue à lui prouver sa reconnaissance, car il est de couleur noire. Mis au courant de la mission de Vermine qui est de découvrir un autre Dieu, elle le conduit subrepticement auprès d’un vieux sage de son clan, Obo, qui pourra lui fournir des renseignements. Malgré leurs précautions, les congénères de Reva les découvrent et les emprisonnent avec la ferme intention de mettre à mort le couple. Vermine et Reva seront sauvés au dernier moment par le " Fléau " mystérieux qui, régulièrement,  décime les tribus. Ils s’enfuient ;  leurs pas les conduisent  vers un grand temple des Dieux, appelé " Centrale Nucléaire " où règne une abondante activité militaire. Sans nul doute, c’est là que résident les Dieux ! Cependant, seuls sont visibles des robots qui accomplissent des gestes stériles pour une guerre inutile. Avec terreur, ils apprennent la vérité de la part de la " Machine Suprême " qui contient la mémoire collective d’une humanité défunte tuée par son orgueil et sa méchanceté :
    " La machine parle : La guerre a été mondiale. Les peuples se sont opposés au gré du jeu des alliances et des traités. Ethnies et religions se sont déchirées. Des antagonismes raciaux se sont exacerbés. Les peuples qui souffraient de la faim et des maladies se sont retournés contre ceux qui possédaient la richesse et la nourriture. Mais ceux-là possédaient aussi la technologie. La guerre s’est éternisée. Elle a changé de nature. Elle n’était plus un moyen. Elle était devenue une finalité en elle-même. La guerre pourrissait la guerre et vivait de la guerre. Il y eut des milliards de morts… Le chiffre ne me dit pas grand-chose. Mais les images sont claires. Des batailles, des explosions, des incendies. Des hommes aux prises les uns avec les autres. Des cadavres. Des champs de cadavres…. Des villes détruites, des pans de murs aveugles se détachant sur un ciel de feu, des campagnes brûlées. Des rivières polluées, des océans charriant d’innombrables épaves. Des forêts réduites aux troncs des arbres décapités sur la terre calcinée… "
    C’est la Machine qui a conduit Vermine en ce lieu, qui envoie régulièrement le service de nettoyage (le " Fléau "), qui espère que Vermine, rat mutant, aura une descendance nombreuse appelée à remplir la niche écologique laissée vacante par l’homme.
    Une fable cataclysmique qui sonne juste en ouvrant des échappées sur la problématique posée par la xénophobie ou le racisme. Que demander de plus à ce petit roman paru dans une si grande collection (grande par la quantité d’ouvrages publiés)

  8. Type: livre Thème: menaces et guerres nucléaires Auteur: Edouard JACQUET Parution: 1987
    Le narrateur, romancier désoeuvré,  se trouve en poste à Alger quand il apprend par la presse que la première bombe atomique de l’histoire vient d’être larguée sur Hiroshima. En se promenant dans les rues, il rencontre John Purkson qui le confond avec un ancien camarade de classe et condisciple. Celui-ci l’invite à passer la soirée chez lui. Ne voulant le détromper, il se rend au rendez-vous à l’heure dite. Avec stupeur, il découvre que son interlocuteur est un authentique agent du FBI  qui lui fait un cours complet de physique atomique, lui expliquant notamment pourquoi cette nouvelle arme pourrait bien changer la face du monde.
    Un texte didactique sous le déguisement d’une nouvelle qui évoque le danger nucléaire.

  9. Type: livre Thème: guerres futures 1, péril jaune et guerre des races, menaces idéologiques Auteur: Philippe RANDA Parution: 1987
    Le dénigrement systématique des valeurs traditionnelles lié à l’immigration et à la faiblesse d’une démocratie exsangue, le relâchement des moeurs et la lâcheté des dirigeants provoquent la faillite de l’Occident et l’apparition du " Sida foudroyant ", une maladie mortelle qui décime les villes et les campagnes :
    " Le nombre de séropositifs a augmenté dans toutes les couches de la société. La psychose a gagné tous les pays lorsque la première centaine de milliers de morts à travers le monde est comptabilisée, trois mois à peine après la fin du conflit militaire. Alors que tout l’Occident commence à faiblir économiquement, que des impôts supplémentaires sont levés pour financer le surcoût hospitalier, le nombre de sidaïques augmente dans de telles proportions que l’on vient de reparler de créer des sidatoriums. Immédiatement, les associations humanistes, au nom des Droits de l’Homme, se sont opposées à cette mesure, tout autant qu’à celle du dépistage automatique aux frontières. "
    En quelques mois, tout est consommé. La société civile s’est effondrée et les immigrés essentiellement musulmans revendiquent un pouvoir laissé vacant. S’installant sur un front fortifié en Provence sous l’autorité du cheik Akim, les anciens Beurs constituent une armée forte de plus de 15 000 hommes, prêts à envahir les restes d’une Europe exsangue. Heureusement, des hommes de courage et prévoyants qui incarnent encore les vrais idéaux européens, selon l’auteur, c’est-à-dire l’idée de prééminence de la race blanche et sa supériorité intellectuelle, ont compris longtemps que l’égalitarisme était un leurre.
    Pierre Vallère, Tancrède le Beuve, Thibaut Guddard et Emmanuel Chanost anticipèrent la décomposition sociale en établissant en diverses parties de l’Europe (Suisse, Jura, Bretagne,…) ,des bases secrètes qui serviront de viviers à une renaissance souhaitée. Là, de vrais patriotes seront éduqués  en attendant des jours meilleurs sous la haute surveillance de Tancrède Le Beuve.  Plutôt que de laisser faire le hasard en ce qui concerne l’émergence d’un chef charismatique, Le Beuve le suscite par des parents-porteurs. Cela lui est d’autant plus facile qu’il est doué de capacités psy, en connection spirituelle avec les anciens Celtes : le jeune Gauthier, le fils des Grubarson sera considéré comme un authentique descendant du roi Arthur. En lui se conjugueront savoir et volonté. Tancrède, caché dans le château de la "Vouivre" dirige son éducation par imprégnation " in utero " :
    « Nous devons, déclarait André Grubarson à la création du PNE, retourner à des temps spartiates, guidés par des chefs rudes et intraitables, sans compromissions et sans flétrissures. Bousculant un régime taré, sceptique, vidé d’idéal, la génération nouvelle doit imposer au plus tôt au pays son honnêteté et son intransigeance. "(…)
    Le christianisme n’a pas été un progrès moral, bien au contraire. Il aurait fallu continuer, développer l’acquis gréco-romain. Le christianisme, par ses origines sémites, a reculé d’autant l’avènement d’une Civilisation définitive.  Le christianisme, c’est la page la plus sombre de l’histoire de l’humanité, la réaction suprême de la " brute " sur le véritable civilisé. Une preuve de la supériorité du paganisme, c’est sa renaissance, aujourd’hui, au-delà de vingt siècles de christianisme, de son obscurantisme, et de ses superstitions humiliantes. Pour reconstruire, nous devrons nous souvenir de Rome et d’Athènes, y rechercher les fondements de notre nouvel édifice moral. "
    Gauthier grandira en un monde difficile et sauvage, un nouveau moyen âge où la France est livrée à la barbarie de bandes de pillards. Sa première mission consistera à débarrasser son pays des vauriens qui le parasitent et qui rendent impossible le véritable combat, celui de Gauthier contre Cheik Akim, dont l’enjeu est la sauvegarde de l’Occident. La première bande de truands, celle de Lucas, est éliminée, suivie de près par celle de Manfunkel, un ancien chef de guerre.
    Les troupes de Gauthier s’étoffent bien que toujours numériquement inférieures à celles des Arabes. Une aide précieuse pour les Blancs consistera en la réactivation de la centrale nucléaire de Rouen, toujours opérationnelle, mais dont le fonctionnement exige un logiciel de décryptage. Le programme informatique, volé avant la catastrophe sociale, a abouti, par diverses voies, en la possession du grand-père de Cheik Akim, ancien éboueur parisien. L’expédition de récupération du logiciel est couronnée de succès et accroît l’indépendance énergétique des guerriers blancs. Cheik Akim, irrité par les différents coups de mains des Européens, se décide enfin, avec l’appui de ses 15 000 hommes, à crever l’abcès.
    Entre temps, des renforts inattendus en provenance de Baja, en Hongrie, apportent un nouveau soutien logistique à Gauthier ; avec deux hélicoptères de transports de troupes remis en état, la délégation hongroise est conduite par la jeune Anastasia –future femme de Gauthier- à la recherche de son frère, esclave des beurs. Tout est donc en place pour la confrontation finale qui aura lieu à Poitiers, là où Charles Martel arrêta les Arabes en 732.Leur chant de ralliement ne laisse planer aucun doute :
    " Nous sommes la jeune Europe
    Nous sommes les gens de l’avenir,
    Nous conquérons l’Europe,
    Nous combattons pour la bonne cause
    Pour l’Europe aux Européens
    Pas pour l’Europe aux Africains.
    Nous sommes nés dans la souffrance,
    et nous voulons vaincre ou mourir,
    Prenez garde à la jeune Garde,
    Vous les pourris, tous les mêmes et les tarés, et les tarés
    Prenez garde à la Jeune Garde.
    C’est la lutte nationale qui commence
    Et qui sera victorieuse demain
    C’est le grand nettoyage de la France
    La grande revanche pour les Européens.
    Prenez garde, prenez garde,
    V’la la Jeune Garde. "
    Cheik Akim est sûr de sa victoire : n’a-t-il pas le nombre pour lui ? A marche forcée, il se dirige vers le nord. Gauthier, de son côté, met dans la balance sa science de la guerre.  En véritable empereur, il confie à Edmond, son quasi-frère, le commandement de "l’armée régulière", appuyée par les hélicoptères. D’autre part, des pourparlers engagés avec  l’opposant du Cheik, Walid El Hatan, règle le sort futur des Arabes en cas de victoire européenne : ils retourneront à leurs frontières naturelles constituées par le Maghreb. Le combat engagé, la tactique de harcèlement porte ses fruits.
    Les archers de Gauthier, redoutables guerriers, malmènent les assaillants. La bataille décisive se déroulera à Poitiers même. L’ennemi blanc, insaisissable recule devant Cheik Akim afin d’attirer les Arabes dans un piège,  au centre de la ville , tout l’espace y étant miné. Les Arabes concentrés, les Blancs disparaissent par les égouts et l’explosion qui se déclenche ensevelit sous des tonnes de gravats les Musulmans. L’ambition pan-arabe a vécu. Cheik Akim est mis à mort, les beurs survivants se rendent.Une nouvelle ère européenne, brillante, inégalitaire, heureuse (pour les dominants), basée sur le culte du chef, se lève en cette Europe de 2023, sous le despotisme impérial de Gauthier et de sa garde noire :
    "Ce n’est pas avec des principes démocratiques qu’on sauve une nation : l’entretenir, peut-être ; la tuer, probablement. Dans l’état où nous sommes tombés, nous n’avons que faire d’une démocratie à l’usage interne.D’abord, la démocratie, c’est un leurre ; ça n’existe pas réellement, ça n’existe nulle part (…) le gouvernement du peuple, par le peuple à travers le bulletin de vote quadri-annuel et le suffrage universel : quelle dérision, quelle plaisanterie ! "(…)
    " Mai 2033… en ces magnifiques jours de printemps, toute la population de Rouen a été conviée à se rassembler dans le stade Friedrich Nietzsche qui s’élève à l’est de la ville. Près de vingt mille femmes, hommes et enfants attendent l’arrivée de Gautier, descendant du roi Arthur, chef suprême des armées et Empereur de la Nouvelle Europe. Les croix celtiques noires sur fond blanc se détachent sur les milliers d’étendards rouges flottant au vent. Les quatre mille membres de l’armée conduite par Edmond Le Beuve défilent les premiers, hurlant de toutes leurs poitrines le chant des lansquenets. "
    Un récit dont les idées extrémistes ont le mérite de la transparence. Les références  à l’idéologie du 3 ème  Reich, la supériorité native de l’homme blanc, de ses actions inspirées, sont constantes. Tout cela est articulé en un texte tendu, truffé de notes critiques et de références bibliographiques sélectives. Formellement, le roman est une réussite et se lit d’une traite.. Quant  aux idées…. A chacun d’apprécier.

  10. Type: livre Thème: l’air empoisonné Auteur: Jean-Pierre FONTANA Parution: 1986
    Quelque part , au centre d’une ville, un réservoir de gaz mortel, de couleur jaune a éclaté. Le gaz, plus lourd que l’air, se répand lentement dans les divers quartiers en enroulant ses volutes. Tout être vivant entrant en contact avec lui meurt en d’atroces souffrances avec force pustules, brûlures et empoisonnement du sang. Aucun remède possible.  A peine la nouvelle connue, la ville se vide de ses habitants qui se précipitent vers sa périphérie :
    " Mardi. Dix-sept heures. La ville hurlait de toutes ses sirènes et de tous les klaxons des voitures prises au piège des rues embouteillées. Devant le monument aux morts de l’avenue des Meuniers, la circulation était littéralement bloquée. Les automobilistes occupaient toute la largeur de la chaussée, flanc contre flanc, museau pointé en direction de l’est. Même les voies qui remontaient vers le centre ville étaient garnies de véhicules roulant en sens inverse. D’ailleurs qui aurait été assez fou pour aller faire un tour du côté des lieux de la catastrophe, au cœur même du nuage de la mort ? "
    Elle laisse derrière elle, comme une vague qui se retire, ceux qui, pour une raison ou une autre, ont décidé de mourir ou de se battre contre " la Jaune ". Ils ne sont pas nombreux, mais bien caractérisés : une bande de jeunes loubards, un groupe de travailleurs immigrés noirs que l’on avait enfermés dans leur atelier, des " destroys " décidés d’en finir avec la vie.  Tout ce monde se côtoie, se tue, s’étripe et ne se vient en aide que sous la pression de la nécessité, lorsqu’il s’agit de circuler de toits en toits, par exemple. Un seul couple représente la fraîcheur et la vie en cet enfer. Doo (prononcez "doux"), le marginal au grand cœur et Elisabeth, avec sa cage à oiseaux. Ils représentent l’amour et la soif de vivre, n’hésitant pas à tuer cependant pour conserver ce droit. Progressant de toits en toits à l’aide d’une échelle, ils tentent de gagner la terrasse de la cathédrale où ils seront en sécurité le temps pour que le gaz se dilue. Cheminement risqué, puisque plusieurs de leurs compagnons de route forcés disparaîtront rongés par " la Jaune " ou tués par les destroys :
    " Elisabeth ne put retenir un cri d’horreur. La femme gisait à présent dans la mélasse orange, les jambes brisées. Au bout de quelques instants, ils la virent qui tentait de se relever. Elle souleva un bras, gémit, progressa de quelques centimètres. A présent, son corps recouvert de boue gélatineuse, paraissait grésiller. Sous la brûlure de l’acide, Roddia arracha de sa poitrine un long et insoutenable hurlement. Doo n’hésita pas. Il visa soigneusement en posant le canon du revolver sur le rebord du toit pour assurer la précision du tir et lâcha la seconde balle du barillet. Le crâne de la femme explosa. Doo ferma les yeux et ne put retenir davantage le sanglot qui  lui encombrait la gorge. "
    Finalement,  prêts de succomber sous la poussée de l’ennemi, Doo et Elisabeth seront sauvés par l’un des hélicoptères que l’armée envoie pour combattre le fléau.
    L’intérêt dramatique constant, les personnalités bien affirmées des deux personnages principaux,  renforcent  ce récit par ailleurs assez inconsistant, à l’instar de " la Jaune ".