- livre
- sociétés post-cataclysmiques 2
- J.G. BALLARD
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l’Ultime Cité par J.G. Ballard, pp.11 -
112 in "Appareil volant à basse altitude", Denoël éd., 1978, coll. "Présence du fantastique " , 249pp. nouvelle d’expression anglaise. (GB)
1ère parution: 1976, titre original: Low Flying aircraft and other stories -
(1930(2009) Ecrivain anglais de science-
fiction. Vaste connaissance de l'Asie (Chine). la médecine, la littérature, la psychanalyse et le surréalisme posent les fondamentaux de son oeuvre. S'intéresse à la SF cataclysmique, écrit dans New Worlds. Devient le romancier- phare de la nouvelle vague de SF britannique (Brunner, Priest, Aldis) et évolue vers les techniques d'écriture expérimentale (Burroughs). Oeuvre étrange et sophistiquée influençant le punk et le steam- punk. - 1976
Un décor de futur proche. Une Amérique écologique qui a déserté les grandes villes, laissées à l’abandon. Halloway, héros en marge, s’envole avec son planeur solaire pour atterrir dans l’ultime cité, au-
"Des pigeons en très grand nombre avaient pris possession de la ville silencieuse et Halloway aurait presque pu se croire au milieu d’un vaste sanctuaire pour oiseaux. Des milliers de sansonnets s’étaient rassemblés parmi les sièges d’un stade sportif déserté. Des générations de pinsons et de corbeaux avaient fait leurs nids sur les balcons des bureaux et les banquettes des voitures ouvertes."
Soucieux de secouer l’inertie de la Cité, chaque personnage suit son idée. Pour Buckmeister, il s’agit d’élever une statue à la défunte modernité électronique:
"A moins de cinq cents mètres, sur une plazza, entre deux immeubles de bureaux, Halloway trouva une seconde pyramide. De loin, on eût dit un bûcher funéraire en métaux de récupération : des centaines de machines à écrire, des télex et de photocopieuses pris dans les bureaux de la plazza élevaient un monument à la mémoire des générations d’employés et de secrétaires qui avaient travaillé là. D’étroites terrasses s’étageaient les unes au-
"Un après-
Poursuivi par Stilmann et sa bande de mauvais garçons, il s’envolera vers l’Ouest dans le planeur motorisé d’Halloway. Et l’Ultime Cité retombera dans le silence:
" Il contemplait avec ravissement la blancheur crayeuse des vieilles assiettes brisées, aussi éclatantes que celles de la glace concassée, les voies ferrées abandonnées avec leurs locomotives couvertes de mousse, la beauté sans tache de ces déchets industriels produits de techniques et d’imaginations bien plus riches que celles de la nature, plus splendides que n’importe quelle prairie arcadienne. Au contraire de ce qui se passait dans la nature, la mort était absente de ce paysage-
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