- livre
- menaces cosmiques
- Herbert Georges WELLS
-
l’Etoile par H.G. Wells, in "les Pirates de la Mer et autres nouvelles", pp.93-
114, Mercure de France éd., 1902, "coll. d'auteurs étrangers", 1 vol. broché, in- 12ème, 255pp. recueil de nouvelles. (également in "coll. Folio", 1987, pp. 153- 167.) nouvelle d’expression anglaise (GB)
1ère parution : 1902 titre original: The star
menaces cosmiques -
(1866-
1946) un homme- fleuve, un géant de la science- fiction. Anglais, écrivain, essayiste. Ecrit des utopies, des satires, de la prospective, des essais. Une enfance difficile, une vie sentimentale agitée, de nombreux métiers et lectures aiguisèrent son esprit. Socialiste convaincu, il pensait pouvoir changer le monde. Inaugure pratiquement tous les thèmes canoniques de la SF en de nombreux romans et nouvelles d'un nouveau genre, le "Scientific romance". Président du Pen Club. Malgré une grande activité politique, son pessimisme à l'égard du genre humain ne fit que grandir dans les dernières années de sa vie. - 1902
Cette courte nouvelle, parue en 1907, condense toutes les craintes de l’humanité à l’approche supposée d’un astre vagabond. Sans fioritures littéraires et dans un style puissant, Wells décrit la survenue de l’étoile , d’abord simple petite tache floue loin du système solaire, jusqu’à la catastrophe finale lorsque le bolide frôle la Terre , bousculant les continents, provoquant raz de marées gigantesques, faisant fondre les glaciers des pôles, produisant des tempêtes de feu et des changements climatiques:
" Mais tout aussitôt les railleries cessèrent. L’étoile croissait. D’heure en heure elle augmentait avec une persistance terrible, un peu plus grande à chaque heure, un peu plus près du zénith de minuit , de plus en plus brillante , et cela jusqu’à la nuit du lendemain.(...) Quand elle apparut au-
" Ainsi l’étoile, avec la lune hâve dans son sillage , traversa le Pacifique, traînant derrière elle, comme les pans flottants d’une robe, l’ouragan et la vague énorme , qui s’augmentait en sa marche pénible , écumante et impatiente, et se précipitait sur les îles, les unes après les autres, les nettoyant de toute race humaine . Puis le flot parvint , rapide et terrible , avec un éclat aveuglant et le souffle d’une fournaise , mur d’eau de cinquante pieds de haut , courant avec un rugissement d’affamé , sur les longues côtes de l’Asie , et se précipita à travers les plaines de la Chine. (...) Ce fut ainsi la fin de millions de gens , cette nuit-
" Considérant la masse et la température du projectile lancé à travers notre système solaire jusqu’au soleil, écrivit l’un d’eux, on est surpris du peu de dommages que la Terre, qu’il a manquée de si près , a supportés. (...) Ce qui montre simplement combien la plus vaste des catastrophes humaines peut paraître peu de choses à une distance de quelques millions de milles. "
La nouvelle de Wells, inspirée elle-
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.
Remarque : votre message nécessitera l’approbation d’un modérateur avant de pouvoir être visible.