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  • livre
  • menaces et guerres nucléaires, fins du monde, fins de l'humanité
  • La Fin du monde est pour demain par Christian Mathelot (dessinateur) et Marijac (scénariste), in hebdomadaire « Mireille », 1955/1956, N°s 89-106,  rééditée en TL (250 ex.) par les éd. Apex, 1996, coll. «Bédéphilia » , en noir et blanc. BD d’expression française.
    1 ère  parution : 1955
    menaces et guerres nucléaires - fins du monde, fins de l'humanité
  • 1955

Des expériences atomiques doivent se dérouler dans la mer des Sargasses. Le professeur Doucet, soutenu inconditionnellement par Annie, sa fille, lors d’une conférence chaotique, prévoit le pire si ces explosions se produisent, soit le bouleversement global de la terre, des ouragans et du volcanisme généralisé, puis la chute des villes et la disparition de la civilisation, voire de l’espèce humaine.
Il ne sera pas pris au sérieux. Ni écouté, ni entendu. Des étudiants manifestent contre lui, notamment le jeune Michel Droit (ça ne s’invente pas !), souffleté par Annie et boxé par Jean Duhamel, le journaliste dépêché pour couvrir «l’événement ». Le professeur Doucet ne résistera pas à l’affront qu’on lui fait et succombera d’une faiblesse du cœur. Ses travaux seront repris par Annie, elle-même, soutenue par Jean Duhamel « le grand Ami ».
La mort précoce du savant empêchera ce dernier  de connaître la justesse de ses prévisions. A l’heure annoncée, des cataclysmes se déclenchent urbi et orbi : typhons, vents surpuissants, jets volcaniques intenses, surrection de nouvelles terres, engloutissement d’autres, et, en guise de couronnement, déplacement des pôles, l’Antarctique se situant maintenant sous l’équateur.
A Paris aussi, le chambardement est immense. La ville-lumière n’est plus qu’un champ de ruines où des secouristes aident du mieux qu’ils le peuvent, la population. Parmi eux trois personnalités bien connues, devenues maintenant amies se lancent dans la solidarité active : Annie, Jean Duhamel et, ô surprise, Michel Droit qui a fait sa contrition.Mais la tâche est immense et leurs efforts ne pourront rien contre la ruine universelle. Ils envisagent donc de quitter la cité frappée à mort.
Découvrant une vieille jeep en état de marche, ils fuient la capitale vers le sud, vers Orly où leur concours s’avérera, là encore, précieux grâce à l’aide apportée au pilote d’ un super constellation, prêt à décoller pour les Etats-Unis et qui, vraisemblablement n’existent plus.
Annie et ses amis découvrent stupéfaits, au milieu de l’Atlantique sud, une nouvelle terre, en plein dégel. D’immenses os de fossiles préhistoriques émergent de la glace. Trompé par le soleil et choqué par cette vision, le commandant de bord précipite l’avion à terre, laissant pour seuls survivants, la jeune femme et les deux hommes.
Ils vivront donc là, sur cette terre nouvelle, de plus en plus chaude, sur laquelle se réveille une flore digne du carbonifère. Naufragés, échoués pour un temps indéfini, ils attendront jusqu’à l’apparition inattendue d’un voilier venu se réapprovisionner en eau douce.
Annie apprendra par la bouche du capitaine que partout dans le monde s’étendent des ruines. Seul ce coin de terre, comme un authentique paradis terrestre, reste viable. Le voilier reparti, Annie et Michel, unis par de tendres sentiments sous l’œil bienveillant de Jean Duhamel, comme de nouveaux Adam et Eve,  se sentent prêts à repeupler. Pourtant nous resterons dans l’expectative quant au sort qui attend Jean Duhamel : participera-t-il à l’élan vital ou se contentera-t-il de sacrifier à Onan ?
Une BD dessinée avec talent par Mathelot (celui du « Grand Cirque), et scénarisée par Marijac, selon l’esprit chrétien du type « jeune fille convenable » qui était de rigueur dans «Mireille », une publication catholique destinée aux adolescentes. L’intrigue, elle, est traitée avec réalisme. Solidement charpentée, elle renvoie aux craintes que suscite l’utilisation de l’atome militaire après la deuxième guerre mondiale.

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