- livre
- sociétés post-cataclysmiques 2
- Eve DERRIEN
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Journal de la fin du monde par Eve Derrien, Baleine éd., 2000, 1 vol. broché, in-
12ème, 216pp. couverture illustrée par Ketch. roman d’expression française
1ère parution: 2000 -
(1963-
) Française. Doctorat. Maître de conférences à l'Université Antilles- Guyane. Nombreuses publications universitaires . Trois romans à son actif. - 2000
Ils sont quatre. Quatre copains qui survivent à la fin du monde. Par suite d’un conflit généralisé, tout le monde est mort, ou presque:
" L’odeur de cadavre était pourtant particulièrement commune à ce moment-
Les rares survivants s’organisent, subsistant seuls ou en petits groupe, par la violence. Balki, Niko, Markus et Nic sont de ceux-
" Peu à peu, ce partage équitable est devenu naturel. Léo y était pour beaucoup: c’est elle, et elle seule, qui veillait à préserver nos ego. De nous-
Il y avait deux Léo: celle qu’on pouvait caresser, et celle qui mordait. Je l’ai vue un jour se battre jusqu’au sang avec Niko -
Ses compétences vont au-
" Je n’entendais pas un mot de ce qu’il lui disait, mais je l’ai vu détacher les mains de Balki, pendant qu’un autre le maintenait. Tout en parlant, sans quitter Balki des yeux, il l’a forcé à tendre un bras vers lui, et a commencé à lui caresser la main, dépliant ses doigts un à un. Il a terminé sa phrase, s’est penché en avant, et a porté la main à sa bouche. J’ai cru qu’il l’embrassait. Le hurlement de Balki m’a frappé comme un coup; j’ai vu le cannibale retirer de sa bouche le doigt arraché, le contempler en riant, et en ronger la chair. Un filet de sang coulait sur son menton. "
Seuls Nic et Léo parviennent à leur échapper. Devant cet énorme danger, Léo organise une contre-
Après quelques atermoiements -
" En dehors de ses quelques membres d’origine, la meute était constituée de ses meilleures prises; elle s’était peu à peu développée jusqu’à rassembler une trentaine de membres, jamais beaucoup plus, jamais beaucoup moins: une bonne chasse engendrait parfois la défection de quelques-
Bien entendu, la seule alternative à l’intégration était la mort, mais jamais personne n’avait tenté de quitter, par la suite, son nouveau clan. La traque accédait à la grandeur sanglante d’un rite initiatique: celui qui passait l’épreuve non seulement y prenait l’envie dévorante de la faire passer à son tour, de devenir chasseur après avoir été chassé, mais découvrait que ce rite de passage lui accordait ce droit, et ce plaisir, en toute justice. "
Toujours liée aux autres par la passion du sang, elle participe à de nombreuses mises à mort avec un brio inégalable... jusqu’à ce que le groupe rencontre le " Solitaire ", un psychopathe qui se pique au jeu et décide de les éradiquer tous, les uns après les autres. Seule Léo, mue par un réflexe de survie, parviendra à trancher la gorge du " Solitaire ", trop sûr de sa victoire finale. Quelque mois plus tard, elle rencontrait le groupe de ses anciens amis...
Gênés par ces révélations, les quatre garçons ont du mal à comprendre le fond de perversité qui réside en Léo. Elle, pour leur éviter des angoisses inutiles, disparaît de leur vie. C’est l’effondrement psychologique du groupe qui passe un temps infini à la rechercher. Ils y arriveront, au bout d’un long voyage en bord de mer.
Ils retrouvent une Léo, nouvelle figure charismatique d’un nouveau clan. Ils réussissent même à s’intégrer à ce nouveau groupe mais jamais plus ils ne retrouveront la complicité qui les unissait à elle. Quant à l’avenir de l’espèce humaine, il n’y en aura pas puisque -
" Alors qu’il est bien entendu avec moi-
Un récit à la première personne (C’est Nic le narrateur) relatant une " tranche de vie " de l’après-
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