- livre
- menaces et guerres nucléaires
- Philip K. DICK
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Foster, vous êtes mort ! par Philip K. Dick, pp. 23 – 50, in " Histoires de fins du monde ", Livre de poche éd., N°3767, coll. " La Grande anthologie de la science-
fiction", 1 vol. broché, in- 12ème , 409 pp. couverture illustrée par Dedalus. nouvelle d’expression anglaise (USA)
1 ère parution : 1958 titre original : Foster, your’ dead
menaces et guerres nucléaires -
(1928-
1982) Ecrivain américain hors normes, longtemps non reconnu à sa juste valeur. Passion pour la musique et Lovecraft. Vendeur de disques. Influencé par les pulps. Vie familiale et sentimentale perturbées. De nombreuses épouses. Tendance paranoïde accentuée par la prise continue de drogues lui servant également de source d'inspiration. Soupçonné de gauchisme. En continuelle interrogation sur la nature de la réalité (thème du simulacre). Dérive vers le mysticisme. Une écriture souvent sombre, des interrogations sur la nature des êtres qui influenceront le courant Cyberpunk. Toute sa vie il s'est intéressé à la SF comme moyen d'exorciser ses démons. Prix Hugo. Une énorme influence sur la SF européenne. Une quarantaine de romans, 5 recueils de nouvelles, une oeuvre non encore complètement explorée. Création de son propre prix littéraire. - 1958
Bob Foster est un anti-
« Une question de concurrence entre les villes pour voir laquelle achèterait le plus de matériel dans le minimum de temps. Améliorer notre cité tout en stimulant l’activité commerciale. Bien sûr, ils faisaient valoir que si nous devions acheter nos masques à gaz et nos abris contre les bombes, nous en prendrions plus de soin. Comme si nous avions jamais endommagé les téléphones et les trottoirs ! Ou les autoroutes sous prétexte que c’est l’Etat qui les a payées. Ou les armées. N’y a-
Son fils, le jeune Mike Foster rêve d’être comme tout le monde, d’échapper à la pression sociale qui s’exerce sur lui, à son école, de la part de ses amis, de ses voisins qui le considèrent comme anormal puisque sa famille ne possède à ce jour aucun abri. Le sentant profondément malheureux et sur les sollicitations répétées de son épouse, Bob achète le dernier-
Envié par ses amis, félicité par Mme Cummings, son institutrice, il passe toutes ses soirées blotti dans sa fabuleuse retraite, attendant le grand jour. Mais le coût de l’objet est prohibitif pour son père qui est obligé de le faire reprendre, au grand désespoir de son fils qui devra dorénavant se contenter d’un abri à usage public pour 50 cents l’entrée.
Une satire féroce du capitalisme américain qui spécule sur l’angoisse de la bombe et l’envie de survivre de chaque homme.
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