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Nils (Dr Gast) + journal [résumé de sessions]


Dr Gast

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Nils – alignement : Loyal neutre

 

Nils - enfin... Professeur Nils - est de taille moyenne, de corpulence mince, a la peau blanche et a les yeux et les cheveux bruns. Il arbore en général une barbe de plusieurs jours, ce qui masque un peu la maigreur de son visage et son teint pâle. Il se sépare rarement de son chapeau, et s'habille un peu à la manière des anciens cowboys... sous son armure.

Sa grande intelligence est suffisante, estime-t-il, pour s'accorder le titre de « professeur ». Après tout, personne ne le connaît dans sa nouvelle vie, et il se dit qu'il finira bien par trouver son centre d'intérêt, à force de lectures par exemple. La facilité peut apporter une certaine médiocrité...Il prétend parfois ne pas aimer les gens, ce qui est faux, il joue d'ailleurs assez mal le rôle. Il aime en revanche se retrouver seul par moments. Dans la vie, sa capacité d'adaptation n'a d'égale que le cynisme qu'il dissimule. Le cynisme comme manière de se détacher de toute chose ou événement tragique. Sous cette carapace, c'est une personne amicale voire joviale.

 

Nils a vécu ses jeunes années dans une petite communauté reculée que des pillards affamés ont saccagés en tuant la plupart de ses résidents. Par chance il réussit à s'enfuir. Il faut dire que les assaillants n'avaient pas franchement envie de courir après les rescapés. Depuis, il vit en alternance dans les petites villes du coin et en profite pour remplir quelques contrats pas trop risqués. Certains de ces contrats sont en rapport avec ses compétences en informatiques, d'autres pas du tout... Mais cela ne lui pose pas vraiment de problème, puisque son bagou et sa facilité d'adaptation lui ont suffit jusque-là.

« Votre pompe a encore lâchée ? Je l'avais pourtant rendue comme neuve. Plus de doute, quelqu'un vous fait tourner en bourrique ! Je connais un bon gars pour ça… » Et de gagner une petite com' dans la pirouette...

Nils prétend parfois avoir des compétences en médecine pour aller sur des contrats mieux rémunérés, ou même pour vendre des potions révolutionnaires…En bref, Nils est malin et opportuniste, ce qui le pousse parfois à jouer au charlatan, s'il juge le tort causé comme insignifiant ou... divinement mérité ! Il lui arrive de se dédouaner en parlant de prévention contre la naïveté...

De part sa facilité verbale, bien que n'ayant qu'une présence limitée, il arrive parfois à convaincre une personne ou son auditoire à agir dans son intérêt. Il est également très cartésien et il peut s'avérer compliqué de le prendre par les sentiments. Pour lui, les émotions sont bien mineures comparé au rationnel et au pragmatisme. Il sait en outre garder son sang-froid... tout blasé qu'il semble être, on dirait rien ne peut le surprendre. D'ailleurs, Nils est toujours un peu à l'affût du danger...

 

Un soir, à la suite d'un malentendu avec un bon père de famille (très bien armé), il décida d'aller tromper la douleur au débit de boisson le plus proche. C'est là qu'il fit la connaissance d'un homme à la hauteur de son admirable intelligence et pas encore au courant de sa mégalomanie latente... Eli Connor . Celui-ci était occupé à bidouiller des pièces électroniques dans un coin, ce qui n'avait pas manqué d'éveiller la curiosité de Nils. Peu après, Eli se laissait déjà aller à de fines analyses humouristiques : "Moi qui croyait être le seul à avoir un peu de cervelle dans ce désert ! Adieu à mes plans de conquêtes du monde. Quel dommage...".

Cela faisaitt maintenant quelques semaines que les deux bonhommes se sont rencontrés et ils s'associaient de plus en plus souvent pour trouver de juteux contrats.

Un jour alors qu'ils partaient pour une mission qui paraissait simple (transporter de la confiture et du pain chez une femme âgée, alitée et imbaisable), ils furent prit en embuscade par des bandits. Celui qui semblait être leur chef est mort avec un sourire triomphant figé sur la face, transpercé d'un balle dans la tempe. Les autres n'eurent pas cette chance et passèrent de vie à trépas la peur au ventre.

Quand enfin la personne qui avait dézingué seule ce groupe de 5 vauriens se montra, c'était pour réclamer son dû : «C'est mon butin !» lança Buffy.

Ils rentrèrent donc à quatre et allèrent se restaurer au Poney qui Froute. Eli Connor et Nils convainquirent – dieu sait comment – Buffy et son Harry de joindre leurs efforts pour le prochain contrat. Quelques bonnes compétences en combat pourraient se révéler utiles à l'avenir... Rendez-vous fut donc prit le lendemain matin devant le bureau de mercenariat & pompes funèbres du secteur.

 

 

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  • 2 semaines après...

Tout le monde était au rendez-vous ce matin là, à quelques mètres de l'entrée du bureau de mercenariat de la ville D'Hentak. Comme Eli et Nils l'espéraient, ils furent embauchés pour une mission plus rémunératrice que d'accoutumée. Il s'agissait d'aller jusqu'à la ville de Var pour comprendre pourquoi ses habitants ne commandaient plus d'eau auprès des marchands d'Hentack. Les termes de la mission étaient assez vastes : comprendre pourquoi les habitants de Var ne donnaient plus signe de vie aux marchands d'Hentack, mais aussi les forcer à continuer leurs achats, où tenter de détruire l'éventuel concurrent, selon les cas de figure... Aucun des membres de la troupe ne voyaient cela d'un très bon oeil et tous espéraient ne pas avoir à utiliser la force... Après tout, accepter le boulot pouvait favoriser une issue diplomatique...

 

Je vais prendre des notes à partir de maintenant. Je sens que les jours qui suivent pourraient être décisifs dans ma vie. Et puis si je meure, mon squelette aura peut-être une histoire à raconter...
 

Entrée du journal 1 - [Session(s) : 1 / Jour(s) : 1]
 

Buffy et son protégé étaient bien là ce matin. On verra s'ils se révèlent aussi utiles qu'espéré. Buffy à l'air plutôt sauvage et Harry ne parle pratiquement pas. Il est peut-être un peu attardé... ou traumatisé... Nous nous sommes mis en route pour Var peu après 9h00, après avoir déjeuné ensemble. Ca tombait bien, il y avait 20% offert à partir de 4 personnes au Poney qui Froute...

Après avoir prit connaissance du contrat, nous avons décidé de suivre l'autoroute jusqu'à Var. C'est le chemin le plus simple quand on a peur de se perdre. Celle-ci est surélevée d'une trentaine de mètres, ce qui permet d'avoir une bonne vision d'ensemble par temps clair. En fin d'après-midi nous avons repéré de la fumée venant d'un petit hameau environnant. Nous avons décidé de nous approcher discrètement. Pour cela nous avons dû utiliser une corde pour quitter l'autoroute et rejoindre le sol, et une autre corde pour descendre dans un petit canyon.

Une fois sur place, nous étions cachés derrière des bâtiments quand un vieil homme est sorti de la maison d'en face, couvert de sang. J'ai même cru l'entendre dire qu'il avait encore faim. Mais Eli est sorti les mains en l'air et il s'est avéré que ce type était pacifique. Mes oreilles m'ont joué un tour, il faut dire qu'il y avait beaucoup de vent...
Ironie du sort, ce vieux qui à l'air mourant est docteur. Il est accompagné d'un type à la carrure impressionnante et à la gueule cassée. Son nom est Karl. Il parle peu et n'inspire pas forcément confiance, mais il semble tout dévoué au Doc Sand. Ce dernier m'a raconté leur histoire dans les grandes lignes, et je pense qu'on peut le croire.

Bref, ce village venait d'être attaqué par des pillards, apparemment par un nouveau groupe qui se fait appeler "Bloodsword". Le vieux nous a donné le nom que la rumeur a attribué à leur chef, mais je ne l'ai pas retenu. Selon lui, leur symbole est une épée ensanglantée. Peu importe, pour le moment.

Il n'y avait pas le moindre survivant, en tout cas pas au village. Doc Sand et Karl passaient simplement par là. Et ils ont décidé de brûler les cadavres faute de pouvoir les enterrer dans ce sol ingrat. Vu que cet acte inconscient risquait d'attirer des personnes peu recommandables ou des animaux de toutes sortes, nous avons examiné la zone sommairement, avons mangé ce qui traînait sur les tables et nous sommes reparti en direction de l'autoroute sans tarder.
Le Doc Sand et son ami ont décidé de se joindre à nous jusqu'à Var.

 

En escalade, il est plus facile de descendre que de remonter. J'en ai fait les frais tout à l'heure en regagnant l'autoroute. Je suis tombé au tiers de la hauteur, pas loin de 10 mètres, pour retomber sur la seule putain de décapotable de la zone. Je me suis prit le dossier du siège passager dans le dos. Ca fait un mal de chien ! J'étais presque content d'être encore en vie ; j'ai du mal à concevoir ma mort de cette façon...
C'est presque marrant, je venais de simuler un mal de dos pour ne pas aider à transporter les dernières victimes... (il n'en restait que 3, Doc Sand et Karl étaient déjà couverts de sang : pas besoin que je m'y colle…) Eh bien maintenant, j'ai un mal de dos assuré pour ces prochains jours.

A part ça il y avait des gants de motards quasi neufs dans la boîte à « gants » de la décapotable. Il y en a qui ont vraiment le sens du rangement... J'ai bien fait de regarder dedans, au moins cet incident aura eu son utilité...

Enfin remonté sur l'asphalte, j'ai été surpris d'apercevoir Harry affichant un large sourire. J'ai encore tendance à oublier son existence parfois...
Ensuite, il nous a fallu 1 ou 2 heures de marche pour arriver à la sortie pour Var. La nuit commençait à tomber, il fallait trouver un endroit pour se reposer. Nous avons continué sur une demi-heure pour nous éloigner des grands axes, jusqu'à ce qu'on trouve un endroit suffisamment dégagé.
Nous nous sommes donc installés pour passer la nuit. Eli et moi avons préféré passer la nuit dans une épave de voiture, bien à l'abri du vent. Les autres ont dormis dehors, j'ai donc compté sur eux pour la garde, et j'ai pu dormir du sommeil des justes.

Oh ! J'ai trouvé une vieille capote dans la boîte à gant. C'est mieux que rien, il ne doit pas rester grand-chose à piller dans les environs...
 

Nous n'avions pas emporté beaucoup de nourriture avec nous. Il est 7h00 et le petit-déjeuner est léger. De toute façon, je n'ai pas faim. Nous allons repartir dans quelques minutes, Var n'est plus qu'à trois ou quatre heures de marche.

 

 

La partie ayant continué un peu, sa fin sera résumée dans la prochaine entrée du journal (lorsque Nils aura le temps d'écrire).

 

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  • 4 semaines après...

En raison de l'ampleur de la tâche, cette entrée de journal sera en 2 parties.
Dans cette 1ère partie, je termine le résumé de la session 1 et j'arrive à peu près jusqu'à la moitié de la session 2.
...

 

Entrée du journal 2 - [Session(s) : 1 & 2 / Jour(s) : 2 à 3]


(Partie 1)
 

Nous avons quitté notre campement de fortune tôt hier matin. Les choses ont été plutôt mouvementées depuis.

Après une petite heure de marche sur de petites routes en terre, nous sommes tombés sur une station service et avons décidé de la fouiller. Nous avons vérifié qu'il n'y ait aucun signe de vie, puis nous sommes entrés dans la station. Dans la pièce principale, près de l'entrée, gisait deux cadavres de pillards. Ils ont été tués par balles, sur le coup, et apparemment sans combattre. Ils ont été surpris par au moins deux autres personnes et leur mort datait de quelques heures au plus. Toutes leurs affaires et mêmes leurs armes ont été laissées sur place.
Merci pour le pistolet et la drogue non identifiée ! A tester dès que possible...
Leurs armures de métal sont teintées d'un rouge plutôt voyant, et on peut distinguer sur le torse un logo représentant une épée en feu.

Buffy nous a signalé les traces d'un deux-roues qui se serait arrêté là avant de partir en direction de Var. J'ai alors eu l'idée de vérifier la présence d'essence. Idée saugrenue et pourtant… Bingo ! En actionnant la pompe, l'essence est sortie. En tapotant sur le réservoir, j'ai remarqué qu'il était presque plein. Puis Eli est venu me chercher. Il venait de trouver un terminal à l'intérieur. Il n'a pas réussi à le déverrouiller mais il a pu constater que le terminal a été utilisé pour activer la pompe à essence il y a de cela deux semaines, ce qui correspond au début du silence radio de Var. En plus de ça, il a découvert un sas blindé au sol, commandé par ce même terminal.

J'ai donc essayé de le déverrouiller à mon tour, mais sans succès. Même le Doc a tenté sa chance. Mais ce fichu terminal ne voulait rien savoir. Etant donné que ceux qui avaient tués les deux pillards risquaient bien de revenir avec des renforts, histoire de sécuriser l'endroit, nous n'avions pas l'intention de traîner.

 

Nous étions sur le point de partir quand Karl - qui faisait le guet dehors - est entré en trombe pour nous signaler un bruit de moteur en approche. Buffy, qui était près de la fenêtre, a pu distinguer un pick-up blindé (du genre capable de transporter 12 personnes au moins), déjà relativement proche.

C'était un peu la panique. Nous étions en train de sortir par derrière dans le désordre alors que Eli, fermant la marche, essayait une dernière fois de cracker le terminal. Et j'ai vu le carrelage s'ouvrir avec joie ! Il donnait sur une échelle en métal qui descendait sur plusieurs mètres, menant à une petite salle circulaire et faiblement éclairée.
Nous nous sommes tous engouffrés tant bien que mal au travers du sas. Je n'aurais pas donné cher de notre peau avec les traces de notre passage encore visibles et le pick-up qui était déjà en train de se garer ! Je me suis posté au terminal de l'autre côté et j'ai refermé le sas derrière nous aussitôt que Eli nous avait rejoint. Au passage, celui-ci en a profité pour désactiver la pompe et verrouiller le terminal sur lequel il se trouvait.

En plus du sas blindé, cette salle était entièrement insonorisée. J'ai donc continué à tapoter sur le terminal à la recherche d'une caméra de sécurité. Et j'en ai trouvée une. L'image ne fonctionnait plus mais le son était bien net. Nous avons alors pu épier les nouveaux venus. Il s'agissait bien sûr d'un groupe de pillards. Ceux-ci n'étaient pas surpris de "trouver" deux cadavres. Mais la pompe refusait "soudainement" de fonctionner et le ton est vite monté. Le haut-parleur nous a laissé entendre une détonation. Le pauvre type chargé de la pompe venait de se faire abattre froidement par son chef...

Puis la bande se mit à inspecter les lieux. Un homme a signalé les traces du deux roues que Buffy avait repérées sur la route. C'est une moto qui leur a été volée. Leur chef lui, s'est étonné lorsqu'il a trouvé un caillou avec marqué "Harry" dessus. Il avait l'air d'y chercher une explication ou un message... Ah ce Harry !
Pour épicer le tout, nous avions marché allégrement dans les flaques de sang et certaines de nos traces de pas menaient droit au terminal. Les pillards, que nous avons pu estimer à 6 - d'où moins à l'intérieur - se sont logiquement regroupés autour, essayant de le déverrouiller. Fort heureusement, il n'avaient pas l'air de se douter de notre présence, et ce n'est pas trop le genre de types à s'intéresser à l'informatique...

Finalement, ils ont consulté la carte des environs et ont décidé de se rendre à Var à la recherche d'une personne qualifiée en informatique. Ils semblaient bien déterminé à s'emparer de ce carburant. Ainsi, la majorité de la bande parti pour Var, non sans avoir laissé les deux abrutis de service sur place pour monter la garde. Et accessoirement, préparer un repas à leur chef... Ils s'affairaient donc dans une pièce séparée servant de cuisine.

 

C'était notre chance de sortir de là vivants ! Nous sommes sortis de notre cachette assez discrètement, en tout cas suffisamment pour nous retrouver au corps à corps avant qu'ils ne détectent notre présence. Harry et Le Doc sont restés en arrière sans combattre. Karl est parti devant en brandissant sa masse, et nous autres suivions juste derrière avec nos armes à feu.
En moins d'une minute les deux apprentis cuistots étaient neutralisés. Bon, Karl s'est fait cassé le bras par un impact de balle...
L'un de nos adversaires gisait raide mort. D'ailleurs je suis content d'avoir réussi à le toucher au dos. Je sais bien que le coup n'était pas mortel, mais j'ai tiré sur un homme ! C'est autre chose que de dézinguer des rataupes... Le deuxième a fait mine de se rendre. Mais il a tenté de sortir une grenade et Karl s'est empressé de le plaquer au sol. J'ai récupéré la grenade (non dégoupillée), laissant le reste du butin aux autres. Une grenade ! C'était trop tentant.

Nous avons finalement attaché (solidement) le pillard à une chaise dans le but de l'interroger.
Entre-temps, un homme a révélé sa présence à Buffy qui faisait le guet à l'extérieur. Il n'était pas menaçant et a demandé à se joindre à nous. Nous avons accepté. Malgré son comportement distant, on aurait dit qu'il cherchait un peu de compagnie dans ce désert hostile. Après les sommations d'usage lors d'une rencontre dans le désert, il nous donna son prénom : Jake. Sa carrure est imposante. Il mesure pas loin de 1.90m et a la gueule presque aussi cassée que Karl, souvenir apparent d'un passé douloureux. il fait presque aussi peur que Karl.


Présentations menées tambour battant, il était temps d'interroger notre prisonnier. Il n'avait pas l'air de vouloir parler, mais une fois encore Karl a révélé ses talents. La douleur à son bras a dû l'inspirer. En tout cas, le mec a parlé...
Il semblerait que ces pillards fassent partie des Bloodsword, et qu'ils viennent du camp "Bonis" (qui se trouve je ne sais plus où). Il nous a également parlé de la moto qu'on leur a volée. Enfin, d'après ses dires, ce n'est pas eux qui ont massacrés les gens du hameau où l'on a rencontré Karl et le Doc. Il n'a en revanche rien craché à propos des deux cadavres présents lors de notre arrivée sur les lieux...

Nous ne pouvions pas laisser ce type en vie... C'était entendu en quelques regards. Jake fut le plus prompt à agir, il l'acheva d'une balle dans la tête.
Alors que certains se mirent récolter son matériel, je suis allé examiné un peu mieux les premiers cadavres. Leurs armures rougeâtres arboraient, en plus de l'épée enflammée, une couronne rouge à l'arrière. Pour le Doc, il s'agirait d'un autre groupe de pillards portant le doux nom de "Firelord".

Mais pas question de rester plus longtemps ici, on ne voudrait pas se faire surprendre à nouveau... Nous sommes enfin repartis, cette fois en restant éloignés de la route pour plus de sûreté. Nous avons laissé la pompe désactivée dans l'espoir de freiner les pillards. Il n'était pas possible de mettre le feu à l'essence au risque de nous faire repérer...

A vrai dire, le Doc Sand songeait à rebrousser chemin jusqu'à Hentak. Mais les pillards n'étant pas vraiment au courant de notre présence, notre situation n'était pas si mauvaise. Nous avons donc persuadé le Doc et Karl de rester avec nous le temps de mener à bien notre mission. Si tout se passe bien, nous regagnerons Hentack ensemble.
Et c'est tant mieux puisque le Doc (le vieux filou) connaît la région !
Les Bloodsword étant partis pour Var, il nous faut patienter avant de nous y rendre. Le Doc nous a judicieusement parlé d'un hameau isolé construit autour d'une ferme, à deux heures de marche. L'endroit serait habituellement peuplé de rares paysans trop pauvres pour vivre dans les cités. En supposant que le lieu n'ait pas été visité par des pillards, nous pourrions y patienter, voire nous restaurer et soigner le bras de Karl. Et c'est l'option que nous avons choisie.

 

Rien à signaler pendant le trajet. Il nous a bel et bien fallu deux heures pour arriver à la ferme, qui se trouve elle-même à une heure et demie à pieds de Var.

Le lieu semblait désert et l'état de la ferme était loin d'annoncer le contraire. Cette bâtisse de deux étages est à moitié en ruine, une partie du toit s'est effondrée, et pas récemment...
Alors que nous observions et que ça tergiversait, Karl et le Doc ont agi comme Eli l'avait fait face à eux... ils se sont approchés les main en l'air en criant qu'ils sont pacifiques !
Ils étaient arrivés à quelques mètres de l'entrée quand un coup de feu venant d'une fenêtre à l'étage a accueilli leur initiative. C'était un coup de semonce, heureusement, et la balle est venue se loger au sol, près des pieds du Doc. Ce dernier et Karl se sont arrêtés net, évidemment, mais sont restés sur place sans paniquer.

Nous nous sommes alors tous manifestés, et face à notre absence d'agressivité - ou plutôt devant le nombre des "envahisseurs" - quelqu'un s'est résolu à ouvrir la porte... un jeune homme, pas la vingtaine, tout frêle et encombré d'une énorme machette.
 

"Que voulez-vous ?" dit-il, manifestement mort de trouille.

"Un abri et de quoi manger. Nous avons de quoi payer." répondit Buffy d'un ton autoritaire.

Le jeune homme baissa la tête et nous fit signe d'entrer. Puis il nous accompagna jusqu'à la salle à manger.

"Vous voulez TOUS manger ?!" demanda-t-il.

Nous prenions place autour de la grande table, et sans attendre de réponse, il continua :

"Les temps sont durs... Mais puisque vous payez, c'est d'accord. Je m'appelle Flo."

Un homme d'âge mûr descendait les escaliers pour nous rejoindre, tenant sa carabine encore fumante d'une main et s'agrippant à la rambarde de l'autre. Lentement, péniblement, sous nos encouragements silencieux, il finit par arriver en bas.

"... Et lui c'est mon père." déclara Flo.

"Ah ! Ca fait quand-même beaucoup !" lâcha-t-il.

Il se tenait à moitié courbé en avant et vint s'asseoir à la table tout en se massant le dos. Il posa la carabine sur un meuble près de lui.


 

... A suivre...

 

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  • 1 mois après...

... Suite et fin...

... Entrée du journal 2 - [Session(s) : 1 & 2 / Jour(s) : 2 à 3]


(Partie 2)
 

Nous nous sommes présentés sommairement. Notre hôte à la carabine s'appelle Robert.
Cet homme est encore plus mal en point que le Doc Sand. Son dos le fait souffrir à chacun de ses pas, son visage est parcouru par de profondes rides et son sourire ne laisse apparaître que quelques dents pourries. Il n'a qu'une cinquantaine d'années mais en paraît vingt de plus.

La tension était passablement retombée. J'ai voulu profiter de la crainte que nous pouvions encore inspirer à nos hôtes pour les interroger sur Var. Robert s'est montré plutôt loquace.
Il y a une semaine, il a hébergé pour la nuit trois citoyens qui fuyaient Var. Ils avaient l'air plutôt choqués. Ces gens lui ont expliqué que suite au décès de Rule, l'ancien dirigeant de Var, les habitants s'étaient mis en tête d'en élire un nouveau, cette fois-ci avec le titre de "Maire". Et c'est un nouvel arrivant, totalement inconnu, qui a remporté les élections. Depuis, la situation se serait fortement dégradée.
Robert regrettait à présent de ne pas leur avoir posé plus de questions...

Puis il nous a raconté comment lui et son fils étaient venu s'établir dans cette ferme. Robert avait entendu des rumeurs selon lesquelles ce hameau avait été abandonné par ses habitants. N'ayant plus les moyens de vivre à Hentak après le départ de sa femme, il a quitté la ville il y a un mois et demi pour venir s'installer ici avec son fils. Ils ont reprit une partie des plantations et espèrent pouvoir rester le plus longtemps possible.

Quand je lui ai fait part me mon inquiétude de voir deux paysans, presque sans défense, vivre seuls dans les parages, la réponse de Robert fut assez déconcertante.

"Oh, on a bien vu des pillards et des rôdeurs passer au loin. Mais aucun ne s'est jamais approché de la ferme. Elle a vraiment l'air inhabitée."

Sur ces mots, il s'est levé (péniblement) pour aller préparer le repas. Flo ne semblait pas vraiment intéressé par la conversation, il avait les yeux rivés sur Buffy. Le jeune homme devait trouver le temps long dans cette ferme... Le Doc commença à s'occuper du bras de Karl. D'autres allèrent visiter les étages. Pendant ce temps j'ai exploré un peu le rez-de-chaussée. Je n'avais jamais vu autant de saleté et de foutoir dans une habitation... Et je n'ai pas trouvé le moindre objet qui pourrait se révéler utile !

 

Tout le monde était retourné s'asseoir quand Robert est réapparu avec une grande marmite de ragoût. Le plat n'avait pas l'air mauvais, il s'en dégageait même une odeur agréable. Harry était déjà partit faire le guet tout seul, comme souvent. Il allait rester dehors toute la nuit. Jake a sorti une bouteille de whisky et a proposé de trinquer, histoire de détendre l'atmosphère. Buffy s'est abstenue et je n'ai prit qu'un verre par politesse, cependant la proposition de Jake a été très bien accueillie nos compagnons. En particulier par Robert dont les yeux se mirent à pétiller. Le ragoût n'était définitivement pas mauvais, ce que j'ai fait remarqué au principal intéressé. Il m'a répondu humblement ne pas trop savoir ce qu'il avait mit dedans...

Visiblement un peu plus détendu, Robert nous a demandé ce que nous faisions dans le coin, et pourquoi nous nous intéressions à Var. Mais il valait peut-être mieux ne pas révéler les détails de notre mission, d'autant plus que Jake n'était pas au courant. Nous lui avons répondu vaguement et j'ai changé de sujet en l'interrogeant sur la provenance de leur eau potable.
Un jeune marchand de Var avait prit l'habitude de les livrer toutes les semaines, mais il n'est pas revenu depuis une dizaine de jour. Heureusement, Robert avait prévu quelques réserves. Mais dans deux semaines, ils n'auront plus d'eau.

L'expression sur le visage du Doc était encore plus sombre que d'accoutumée. Il s'est excusé et est sorti, rapidement rejoint par Karl. Je ne m'en suis pas vraiment préoccupé, c'était la première fois que je voyais le Doc boire de l'alcool... Karl est revenu deux minutes plus tard et nous a rassuré sur l'état du Doc.
 

A table, l'atmosphère devenait carrément joviale. J'ai commencé à me sentir euphorique. N'ayant bu qu'un verre de Whisky, j'ai mis ça sur le compte de la fatigue et de l'ambiance générale. Assez naturellement, nous avons passé la fin du repas à nous raconter des blagues. En guise de dessert, Robert est allé cherché un digestif et quelques bouteilles de piquettes, puis il a proposé avec enthousiasme de faire une partie de Bistro.
Le "Bistro" est un jeu de cartes stupide qui se déroule comme la Bataille mais à plusieurs. A chaque tour, les perdants doivent boire un verre d'alcool, ou payer un certain nombre de caps pour ne pas boire. Le but étant d'être le "dernier survivant" : le seul joueur lucide pour ramasser la mise. Ce jeu tient son nom du fait qu'en général, personne n'est apte à ramasser les caps en fin de partie. C'est donc le "bistro" qui ramasse, le cas échéant...

Eli et Jake se sont laissé tenter, Karl et moi avons trouvé plus sage de nous abstenir. Quant à Buffy, elle s'est éclipsée avec Flo à l'étage...
A partir de là, ma mémoire est un peu floue... L'ambiance était festive et nous nous sommes totalement désinhibés.

Jake nous a révélé, l'air de rien, qu'il nous avait suivi depuis le hameau que les pillards avaient dévasté. Je viens de réaliser que je n'ai pas le moindre idée du nom de cet hameau, si toutefois il en avait un... Tout comme nous, Jake avait été attiré par la cérémonie funéraire improvisée. Mais il a préféré nous observer pour voir s'il pouvait s'intégrer au groupe. On ne pouvait décemment pas le lui reprocher.
Il a continué son récit en nous expliquant comment il en était arrivé à errer seul dans le désert. Il vivait dans une localité du coin et - en gros - un caïd local a tué toute sa famille. Alors Jake l'a tué et s'est enfui. Il n'est sûrement plus le bienvenu d'où il vient, du coup il n'était pas mécontent de croiser le chemin d'un groupe relativement pacifique.

Je viens de me souvenir, en écrivant ce passage, que moi-même je lui ai révélé les contours de notre mission. En tout cas, cette drôle de soirée a eu le mérite de rapprocher les membres de notre petite troupe. Mais bref...

Alors que la partie de Bistro devenait des plus intéressantes à suivre et que les discussions s'entremêlaient, l'on pouvait entendre de forts bruits sourds venant de l'étage. Ils étaient ponctués de morceaux de peintures et de plâtres tombant du plafond. Cela m'a fait penser aux boules à neige que l'on peut trouver parfois... Je ne sais pas pendant combien de temps j'ai observé la scène en imaginant la boule à neige parfaite... Toujours est-il que des rires appuyés sont venus me sortir de mes rêveries. Robert était en train de raconter, de manière théâtrale et grands gestes à l'appui, comment sa femme l'avait quitté pour partir avec le facteur d'Hentak. Le rire est vraiment quelque chose de sans pitié...

Finalement, c'est Robert qui s'est endormi le premier, laissant Jake et Eli se battre pour la victoire. La partie n'a pas duré bien longtemps après ça, et je crois bien que c'est Jake qui a gagné. Je l'ai félicité et je suis allé vérifier si Harry allait bien. Il était en train de dessiner sur le sol avec le Doc... Je suis donc retourné à l'intérieur et je me suis installé sur un divan, après l'avoir vaguement débarrassé des bidules divers qui le recouvraient.

 

J'ai passé une nuit particulièrement réparatrice. Mais j'avais étrangement faim et encore plus soif. Je me suis souvenu de l'euphorie générale de la veille et j'ai immédiatement fait le rapprochement avec la nourriture : le ragoût avait dû être mélangé avec de la Beladorma. C'est une plante utilisée comme somnifère à petite dose, mais certains l'utilisent comme drogue récréative. Ses effets secondaires sont principalement une grande faim et une forte déshydratation. A haute dose, elle peut aussi servir de poison mortel.

J'ai levé la tête de mon divan et j'ai vu Jake, Eli et Robert qui dormaient encore. Il était environ 15h00, soit extrêmement tard. Je me suis donc dirigé vers la cuisine pour vérifier ma théorie. Et je n'ai pas mis longtemps à dénicher un grand bol de Beladorma séchée. Robert n'avait pas menti : il ne savait vraiment pas ce qu'il avait mit dans son ragoût ! J'ai prit une partie de la Beladorma que j'ai rangée dans mon sac et je suis allé voir ce que faisaient ceux qui étaient réveillés.

Karl prenait l'air dehors en examinant son bras, soutenu par une attèle, d'un air songeur. Le Doc et Harry s'occupaient comme ils pouvaient... Bizarrement, ils avaient entrepris la tâche Herculéenne de ranger le rez-de-chaussée. Lorsqu'il me vit, Doc Sand m'adressa un sourire amusé. Lui et Harry étaient frais comme la rosée du matin... Ce malicieux Doc nous avait laissé déguster le plat de Robert en toute connaissance de cause ! Il n'était simplement pas d'humeur à se joindre à nous pour la "fête".


La faim commençait sérieusement à me tordre l'estomac. Puisque Robert dormait et que je n'avais aucune envie de savoir ce que Flo faisait à l'étage, je suis retourné à la cuisine pour préparer le repas. Eli est venu m'aider peu après, ce qui permis d'accélérer grandement les choses. Nous avons utilisé les seuls ingrédients disponibles ; de la viande de brahamine, des légumes et quelques épices, pour cuisiner un autre ragoût.
Il était 19h00 quand nous avons servi le repas tant attendu. Flo et Buffy étaient de retour. Flo regardait Buffy avec admiration tandis que celle-ci semblait s'en désintéresser complètement... Tout le monde s'était réveillé sauf Robert qui dormait toujours, faisant apparaître quelques bulles à la surface de son vomi de temps à autres... Etant donné qu'il il était encore vautré sur la table, nous nous sommes serré les uns contre les autres en laissant le plus d'espace possible entre lui et nous...

Nous avons commencé à manger en nous racontant quelques anecdotes de la veille. Et puis Robert s'est réveillé d'un bond ! Devant son évidente confusion, je lui ai fait un exposé rapide sur la Beladorma. Robert s'est excusé le plus sincèrement du monde. Malgré cela, il était temps de le payer. Il nous a demandé 15 caps par personne, ce qui était bon marché au vu de tout ce que nous avions consommé. Il a refusé l'argent de Buffy en la gratifiant de son plus beau sourire. Manifestement, il était bien content que son fils ait pu connaître les plaisirs de la chair... autrement qu'avec la brahamine de la ferme !

Robert n'avait pas perdu l'esprit pour autant : il nous a demandé de rapporter de l'eau quand nous reviendrons de Var. En échange, il nous fera un bon repas, "avec ou sans" Beladorma, et nous pourrons nous reposer. Ce à quoi nous nous sommes empressés de souscrire. Il a également confié quelques caps à Jake dans le but de lui rapporter un peu de vinasse...

Les formalités réglées, Buffy a demandé à Robert de nous dessiner un plan de Var. D'après sa description, le village est peuplé d'environ 25 personnes, probablement moins si d'autres l'ont fuit récemment. Comme dans beaucoup de petites localités, il y a de toute façon plus de brahamines que d'habitants...
Var est construit autour d'une église et compte une douzaine de bâtiments, protégés par une haute palissade. Il n'y a qu'une seule entrée, solidement barricadée et gardée depuis une tour.
Par bonheur, le village se trouve dans une petite cuvette entourée de collines, ainsi nous devrions facilement pouvoir l'observer à distance.
Et puis, depuis le temps, les pillards ne devraient plus s'y trouver...
 

J'ai eu juste assez de temps pour consigner les événements dans ce journal avant l'heure du départ, fixée à 20h30.
Nos aubergistes de fortune étaient vraiment sympathiques, ce qui est un trait de caractère peu commun dans les parages. J'imagine que nous espérons tous les retrouver sains et saufs à notre retour.

 

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  • 4 mois après...
  • 1 mois après...

Je choisis ma "sortie honorable". ^^

Citation

Fort de ses plus de 2000 $ et d'un équipement débordant, Nils commença à voir les choses différemment. Il avait assez risqué sa vie et avait vu la mort d'assez près pour un certain temps.
Alors qu'il jouissait d'un de ces moments de solitude qui lui tiennent tant, une idée surprenante chemina de son cerveau à ses tripes...

"Les choses ne vont pas si bien ici, mais il y a du potentiel..."

"Je deviendrai Maire de Hentack et j'épouserai le plus jolie fille du coin" se dit-il finalement en admirant son reflet dans le fond de son verre.

Le groupe allait lui manquer, en particulier son compère intellectuel. En tout cas, au début...

 

@Bouhrhein @Buffy @Mjolnir @Lord Of Laugh @Eldrak

Important : je rend la grenade à fragmentation, que l'un de vous m'avait donnée, à l'envoyeur.

En outre, si certaines pièces de mon inventaire vous intéressent - par exemple des pièces en rapport avec vos compétences ou connaissances - je vous invite à demander l'autorisation au MJ pour que NIls s'en sépare à votre avantage. Voici mon inventaire.

Bonne continuation !
 

Modifié par Eldrak
Déplacement au bon endroit
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Je suppose que nous en rediscuterons lors de la prochaine partie, mais je vous le dis de suite, mes petits joueurs, vous pouvez vous brosser si vous espériez récupérer quoique ce soit dans cet inventaire.

La raison :

  1. Ton résumé de sortie arrive une séance trop tard.
  2. Je déteste les apparitions et disparitions inexpliquées dans les inventaires.
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- Comment est-ce possible que mon résumé arrive une séance trop tard ? Je t'ai résumé ma sortie le soir de la session 3... Et avant la session 4. oO

- "Apparitions inexpliquées" --> C'est Nils qui distribue du matos, c'est pas inexpliqué. Est-ce que tu entend par là, le fait qu'on ne le fasse pas en "live" ? Dans ce cas, tu n'aurais qu'à me faire agir comme un PNJ...
 

Dans tous les cas, la grenade à fragmentation je la rend. L'un de mes équipiers à cru bon de me la passer, sans savoir que je partais. C'est une question de principe, pour ne pas dire de savoir vivre.
 

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