Goupil Posted November 28, 2020 Adhérent Share Posted November 28, 2020 (edited) Source : actualité originale sur Bethesda.net Depuis l'ouverture de l'abri 76, Shia survit dans les Terres désolées un jour après l'autre. Accompagné de son fidèle ami Turtle, il parcourt les Appalaches. Il explore des lieux, affronte des ennemis, et documente tout ce qu'il découvre avec des illustrations et des observations écrites. Dans l'abri, Shia avait été relégué de son poste à la sécurité vers un poste de nettoyage. “Elle n'est pas solitaire, survivante, coursier ou l'élue, elle est plutôt du genre d'un PNJ que vous ne rencontrez jamais mais dont vous trouvez les notes et les journaux un peu partout, qui apporte environ 20 % d'aide mais qui ajoutent avant tout à l'environnement et rendent les choses plus amusantes.” nous explique Shia, le joueur derrière ce personnage. Dans la réalité, Shia est un artiste qui a passé les deux ans depuis la sortie de Fallout 76 à créer des illustrations incroyables de ses aventures numériques dans les Appalaches. Il a rassemblé son travail dans trois livres distincts, The Vault Dweller Journal, Watoga Technical Manual et Bestiary. “Au départ, c'était une façon de rentrer dans le rôle avec Turtle, un ami avec qui je jouais à Fallout 76, car le jeu n'avait pas vraiment d'interface textuelle pour communiquer entre joueurs.” explique Shia. “Les jeux Fallout sont plaisants car ils se basent sur des endroits réels que vous pouvez vraiment visiter si vous le souhaitez, et nous adorions l'idée d'explorateurs à la Lewis et Clark qui découvrent les Terres désolées. J'aimais VRAIMENT l'idée de créer mes propres livres, comme Tales of a Junktown Vendor, ou Wasteland Survival guide, avec des aventures personnelles et des observations du point de vue du personnage.” Et il l'a fait ! Shia a couvert les pages de chaque manuel d'illustrations fascinantes créées avec des moyens traditionnels aussi bien que numériques. “Pour les peintures, j'utilise généralement des encres et différents types de café ou d'eau (parfois salée) pour obtenir différents effets. Si c'est une page du journal que je crée, je la scanne et je passe un petit coup de Photoshop pour donner un effet de vieux papier rustique, puis j'ajoute des petits dessins et du texte numériquement.” Shia a passé des années à perfectionner son art pour en faire ce qu'il est aujourd'hui. “Depuis tout petit, je dessine sur tout ce que je trouve, et mes parents ont fini par m'acheter des rouleaux de papier de boucher pour que j'arrête de gribouiller sur les choses qu'ils voulaient garder.” Dans son enfance, l'amour de l'art de Shia a été influencé en grande partie par son père. “Il essayait de gagner sa vie avec des travaux de calligraphie, pendant un temps, et il a toujours eu des matériaux d'art intéressants après ça.” nous explique Shia, avant d'ajouter : “J'utilise encore un de ses vieux porte-plume en liège.” Shia se plonge dans ses souvenirs, “Il emportait toujours ses aquarelles quand on allait camper, et peignait des paysages. On a pris quelques cours d'art ensemble. En plus de ça, j'ai eu beaucoup d'influences qui m'ont inspiré, comme Yoshitaka Amano (que j'ai découvert dans un manuel pour Final Fantasy 6), Fred Perry, et de nombreux jeux vidéo (surtout des jeux de rôle).” Dans ses années universitaires, Shia a décroché un “Associate Degree” en art et une licence en conception graphique, ce qui l'a aidé à se lancer dans l'art numérique. Shia utilisait beaucoup Photoshop, mais après avoir changé de tablette, il utilise plutôt SAI, Clip Studio et Gimp pour ses illustrations. En termes de préférences, cependant, Shia admet favoriser un mélange de tradition et de numérique. “Chaque style a ses points forts. J'ai toujours adoré les aquarelles, et ces dernières années j'ai découvert que j'aime vraiment travailler avec de l'encre, en y ajoutant des choses comme du café pendant que je peins ou en saupoudrant du sel par dessus. J'aime la praticité de l'art numérique, mais c'est toujours agréable d'avoir un original sur du vrai papier, plutôt que dans un ordinateur... Même si j'ai perdu le compte du nombre de fois où j'ai essayé de faire CTRL+Z sur papier lorsqu'une ligne n'était pas parfaite...” Pour Shia, un projet artistique peut prendre entre une journée et six mois, suivant le type de projet. “En général, j'ai plein d'idées avec lesquelles je jongle sans arrêt. Parfois, une idée me plaît tellement que je vais la terminer en une journée (comme le premier journal qui est devenu une journée marathon de croquis de Fallout 76). Parfois je parle avec mon ami Turtle, et nous échangeons des concepts et des opinions, ou alors je repousse l'idée un petit moment et j'y reviens plus tard, quand j'ai trouvé quelque chose à y ajouter.” Shia s'inspire de multiples sources, comme des bandes dessinées, des animes, des jeux vidéo, de l'art traditionnel, et aussi de la nature. Parfois, ces élans d'inspiration créent des obsessions qui conduisent à de nouveaux hobbies et à de nouvelles découvertes. “J'ai joué à Fallout New Vegas pendant un moment avant de réaliser “Hé, mais cet endroit n'est pas loin, je peux aller voir ces lieux pour de vrai !” ce qui a donné naissance à des sorties camping, ce qui m'a amené à trouver d'étranges stations de radio du désert qui me plaisaient, et un programme radio/podcast appelé “Desert Oracle”. Au départ je détestais le désert, puis j'ai commencé à peindre énormément, à adorer camper dans le désert, et d'un seul coup je voulais créer une bande dessinée qui s'y déroulerait.” Les communautés de joueurs sont aussi une source d'inspiration pour Shia. “Spécifiquement, Fallout a d'excellents groupes communautaires, comme le groupe sur Reddit, fo76filthycasuals, des podcasts comme Chad the Fallout Story, ou West Vault Radio, ou, si vous cherchez l'inspiration dans l'histoire de l'univers, le travail de Shodycast Storyteller.” explique Shia. Il a même créé des illustrations pour certaines de ces communautés, comme le podcast de Chad. En ce qui concerne son sujet préféré à dessiner, l'esprit créatif de Shia n'est pas confiné à un seul sujet. “Dernièrement, j'oscille enter des dessins et des peintures effrayantes, à l'encre, et des petits dessins tout mignons et grassouillets. Si je devais choisir mon thème favori, ce serait probablement les choses qui perturbent, comme des horreurs adorables ou des gens très polis avec une apparence atroce. Je suis aussi fan d'Alice au Pays des Merveilles, des cryptides, de Joshua Tree park, d'horreur, de zombies et de jeux.” Nous avons demandé à Shia quelle était sa partie préférée du processus de création. “Découvrir ce qui marche, ce qui ressort bien. Parfois, vous trouvez de suite, et vous êtes impressionné de votre premier croquis, parfois il faut jouer avec une idée et voir comment ça fonctionne sur un autre support, dans un autre style ou dans d'autres couleurs. Ce que je préfère, c'est probablement le résultat final, quand j'ai terminé et que je peux voir le produit fini, et que mon suivi des quêtes mental peut marquer l'objectif comme terminé, et que je peux passer à autre chose.” De toutes les illustrations réalisées par Shia au fil du temps, ses préférées sont celles du West Virginia Bestiary. “J'aime beaucoup les textures de papier brun usé et le style des illustrations comme dans un manuel de D&D, et tous les petits dessins autour.” Avec tant d'inspiration et d'œuvres déjà terminées, Shia a besoin d'une certaine structure pour décider de son prochain projet. “La majorité de mon travail se base sur un projet que j'ai décidé de suivre, comme Inktober, parce que si je reste chez moi sans rien prévoir et que je me demande ce que je vais faire de ma journée... Je ne fais rien.” Récemment, Shia a travaillé sur des journaux et des projets de livre, donc il peut s'attribuer un certain nombre de pages à terminer en une semaine. Cependant, il ne se force pas à travailler sur un seul projet à la fois. “Si quelque chose pique ma curiosité pendant cette période, comme une soudaine envie de dessiner des petites versions mignonnes d'animaux du désert, ou des peintures de cryptides terrifiantes, je vais faire ça un petit moment.” Avec le retour de la Confrérie de l'Acier le 1er décembre, Shia aura bien de nouvelles choses à ajouter à ses livres de survie. En attendant, il a des conseils pour les artistes en herbe qui nous lisent. “Le meilleur conseil que je puisse donner, c'est de s'entraîner beaucoup, pour être bon en dessin c'est comme se mettre en forme en faisant du sport. Vous y arriverez de mieux en mieux si vous vous entraînez tous les jours, faire beaucoup de croquis, d'esquisses et d'études, ça ne fait jamais de mal.” Merci de nous avoir accordé du temps, Shia ! Nous avons hâte de voir ce que vous imaginerez à l'avenir ! Vous pouvez découvrir plus d'illustrations de Shia sur Twitter et Deviant art. Vous voulez proposer quelqu’un pour notre prochain article ? Rendez-vous sur les forums officiels et dites-nous-en plus ! On se retrouve le mois prochain ! Edited December 29, 2020 by Goupil Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
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