Frost Posté(e) le 27 mai 2007 Posté(e) le 27 mai 2007 Je vous rappel, ou vous aprends qu'un 4eme opus est en cour, des news bientôt avec un post special !MAD MAX Mad Max est une série de trois road movies de science-fiction australiens réalisés par George Miller. L'univers des films est un pays ayant une société organisée décadente et de grands espaces déserts occupés par des hordes sans foi ni loi. Mad Max est représentatif d'un certain courant du cinéma australien. Un quatrième film (Mad Max IV: Fury Road) est en préparation ; il était prévu pour 2006, mais le projet semble abandonné. Mad Max, 1979 Synopsis Dans un futur proche, les grandes nations sont entrées en guerre pour le pétrole ; exaspérées par la situation de crise, les populations se sont révoltées, les nations essaient de maintenir un semblant d'ordre tandis que des bandes de délinquants sillonnent les routes (note : ces éléments ne sont connus que dans Mad Max II). Max Rockatansky (Mel Gibson) est un policier de la route, un « bronze » (en référence à la couleur de sa plaque de service). À bord de son Interceptor (une Ford Mustang Falcon hardtop V8 Turbo de 5,7 litres de cylindrée), il est chargé de faire régner la sécurité et de combattre les bandes de pirates de la route ; il fait équipe avec le motard Jim « Mother » Goose (« Mère l'Oie », surnom traduit par « le Gorille » en français, incarné par Steve Bisley). Sa meilleure arme est son sang froid, qui lui permet de faire « craquer » ses adversaires lors d'impressionnants face à face routiers. Son chef veut faire de lui un héros, mais il est fatigué et pense partir de la police. Il part en vacances avec sa femme et son fils, pour réfléchir. Mais sur la route, il rencontre justement une bande dont il a tué un des membres, le Nightrider (l'Aigle de la Route, en français)… Commentaire Le pays est indéterminé (on sait juste qu'ils parlent anglais et roulent à gauche), la police porte le nom de MFP, Main Force Patrol, pas plus explicite. George Miller a donc choisi de placer l'action n'importe où, c'est-à-dire ici et demain ; le cadre général n'est pas connu, il ne sera présenté que dans Mad Max II, le film apparaît de fait comme une évolution de la situation actuelle des pays développés. La première image est celle du Halls of justice, ce qui introduit le thème de la justice et d'une société organisée. Mais dès la première scène, on comprend que tout se délabre : les bâtiments sont en ruine, la radio de la police est occupée en permanence par une opératrice donnant des recommandations naïves et des consignes décalées par rapport à la réalité, tandis que la principale occupation des policiers consiste à se rincer l'œil avec la lunette de leur arme de service. En fait, la violence de la société reflète la violence de l'État, les représentants de l'État sont aussi fous que les criminels, la seule différence est qu'ils ont une plaque de bronze au revers du blouson. Bien que l'histoire soit très violente, George Miller a l'intelligence de n'en montrer quasiment rien (les deux seules images réellement violentes ne durent que quelques secondes) et de laisser le spectateur deviner ce qui se passe. On est bien loin de la violence esthétisée et complaisante (la violence n'est pas belle donc elle n'est pas montrée, mais elle existe donc n'est pas ignorée), et des conventions aseptisées (pas de gentil ni de méchant, pas de héros mais un fou, « Mad » Max). Le film s'inspire sur plusieurs aspects du film Point limite zéro (Vanishing Point, 1971) de Richard Sarafian. Fiche technique Titre : Mad Max Réalisation : George Miller Scénario : George Miller et Byron Kennedy Musique : Brian May Pays d'origine : Australie Date de sortie : 1979 Format : couleur, mono, 35 mm, format ? Genre : road movie post-apocalyptique Durée : 93 minutes (ce) Distribution Mel Gibson : « Mad » Max Rockatansky Joanne Samuel : Jessie Rockatansky, sa femme Brendan Heath : Sprog Rockatansky, leur fils Hugh Keays-Byrne : Toecutter (le chef de la bande de motards) Steve Bisley : Jim « mother » Goose (« le Gorille »), motard de la MFP Tim Burns : Johnny the Boy Roger Ward : Fifi McAffee, le capitaine de la MFP Lisa Aldenhoven : infirmière David Bracks : Mudguts Bertrand Cadart : Clunk David Cameron : Barry, le mécanicien de la MFP Robina Chaffey : chanteuse du club Sugartown Stephen Clark : Sarse Mathew Constantine : Toddler Jerry Day : Ziggy Reg Evans : chef de gare Vincent Gil : Crawford « Nightrider » Montizano (l'Aigle de la Route) Lulu Pinkus : la copine du Nightrider Mad Max 2, 1981 Mad Max 2: The Road Warrior Synopsis Max est maintenant un solitaire qui sillonne les routes de ce pays livré à la violence. Sa route croise une communauté qui gère une raffinerie et qui est assaillie par une bande, menée par le seigneur Humungus. À court de carburant, il décide de les aider en échange de quelques bidons. Commentaire Contrairement au film précédent qui avait un contenu assez politique, on est ici dans un film de type post-apocalyptique plus classique, où la violence est un peu plus explicite. Plus de trace d'un État organisé, on est dans le cadre d'une guerre de clans, une sorte de western mécanisé. Fiche technique Titre : Mad Max 2 (Mad Max 2: The Road Warrior) Réalisation : George Miller Scénario : George Miller, Terry Hayes et Brian Hannant Musique : Pays d'origine : Australie Date de sortie : 1981 Format : couleur, mono, 35 mm, format ? Genre : western post-apocalyptique Durée : 91 minutes Distribution Mel Gibson : « Mad » Max Rockatansky Bruce Spence : le pilote de l'hélicoptère (Gyro Captain) Michael Preston : Pappagallo Max Phipps : Toadie Vernon Wells : Wez Kjell Nilsson : le seigneur Humungus Emil Minty : l'enfant sauvage Virginia Hey : la femme guerrière William Zappa : Zetta Arkie Whiteley : la copine du pilote Steve J. Spears : le mécanicien Syd Heylen : Curmudgeon Moira Claux : Big Rebecca David Downer : Nathan David Slingsby : l'homme tranquille Harold Baigent : voix du narrateur Mad Max 3 : Au-delà du dôme du tonnerre, 1985 Mad Max Beyond Thunderdome Synopsis Une guerre nucléaire a achevé la société mourante, les hommes s'organisent sous la forme de tribus qui luttent pour leur survie. Alors qu'il sillonne le désert dans son chariot tracté par des chameaux, Max se fait agresser et voler ses biens. En poursuivant ses voleurs, il arrive dans une ville, Bartertown, littéralement « la ville du troc » (Trocpolis). Cette ville, dédiée au commerce, est régie par Aunty Entity (Entité, Tina Turner), qui organise un début de civilisation en remplaçant le vol par le troc. Dans cette ville, les conflits et querelles interpersonnels sont réglés par un duel à mort dans une arène, le Dôme du Tonnerre (Thunderdome), afin d'éviter des vengeances, luttes de clans et vendetta qui mèneraient à l'effondrement de cet embryon de société. La société est soumise à des règles simples rédigées par Aunty Entity sous la forme de slogans : « two men enter, one man leave » (« deux hommes entrent, un homme sort », pour les duels à mort dans le Dôme du tonnerre) ou encore « bash the deal, face the wheel » (« viole l'accord, affronte la roue », la condamnation étant choisie au hasard par une parodie de loterie). La ville est alimentée par du méthane créé à partir du lisier de porcs, élevés sous la ville. L'élevage et l'usine à méthane sont dirigés par Master Blaster (« Maître Bombe »), un couple formé par un colosse débile (Blaster) et un nain intelligent (Master). Lorsqu'il a un conflit avec Aunty Entity, Master décrète un embargo et coupe l'alimentation en énergie de Bartertown. Max découvre, en arrivant dans cette ville, que la renaissance de la civilisation s'accompagne de celle des intrigues politiques. Y a-t-il un avenir au-delà du Dôme du Tonnerre, c'est-à-dire au-delà de Bartertown ? Mais aussi, doit-on recréer une société similaire à celle qui a failli ? Commentaire Après avoir exploré le western, George Miller revisite le péplum. Le film paraît plutôt aseptisé par rapport aux deux premiers opus, mais cela correspond aussi à la renaissance d'un monde civilisé. Au-delà du Dôme du Tonnerre, on trouve une communauté isolée d'enfants, qui pourrait être inspirée par Sa Majesté des mouches de William Golding, et qui incarne un espoir de fonder un monde neuf sans le passif qui aurait été transmis par les adultes. Le film comporte plusieurs références au premier de la série, comme le joueur de saxophone ( la femme de Max jouait du saxophone ), ou bien l'évocation du métier de Max avant la guerre nucléaire ; il se conclut par la chanson de Tina Turner, We Don't Need Another Hero (« nous n'avons pas besoin d'un nouveau héros »), qui fait écho à la phrase du capitaine de la police « Fif » McAfee dans le premier film : We're gonna giv'em back their heroes (« on va leur en redonner, des héros »). Le film comporte quelques références à la culture française : un des gardiens de Bartertown chante l'air du torréador du Carmen de Bizet ; le disque écouté par les enfants lors de la fuite de Bartertown et un cours de français. George Miller situe pour la première fois le lieu de l'action, l'Australie, puisque l'on aperçoit les ruines de l'Opéra de Sydney. Fiche technique Titre : Mad Max 3 : Au-delà du dôme du tonnerre (Mad Max Beyond Thunderdome) Réalisation : George Miller et George Ogilvie Scénario : George Miller et Terry Hayes Musique : Pays d'origine : Australie Date de sortie : 1985 Format : couleur, mono, 35, 70 mm, format ? Genre : péplum post-apocalyptique Durée : 107 minutes (ce) Distribution Mel Gibson : « Mad » Max Rockatansky Tina Turner : Entité (Aunty Entity) Bruce Spence : Jedediah, le pilote Adam Cockburn : Jedediah Jr. Frank Thring : le collectionneur Angelo Rossitto : Master (le nain) Paul Larsson : Blaster (le colosse) Angry Anderson : Ironbar Robert Grubb : le tueur de cochons George Spartels : Blackfinger Edwin Hodgeman : Dr. Dealgood Bob Hornery : le marchand d'eau Andrew Oh : Ton Ton Tattoo Helen Buday : Savannah Nix Mark Spain : Mr. Skyfish Citer Je suis en preparation de petites chroniques POst-Apo que j'ai pu visioner ! (Mad Max 1, 2 & 3 ; Waterworld ; A Postman ; Le reigne du feu ; Les fils de l'homme ; l'armée des 12 singes ; Zombie ; l'armée des morts ; Land of the dead ; diary of the dead ; 28 jours plus tards ; 28 semaines plus tards ; Steel Warriors ; Karate cop ; Gang Land Genetic Warrior)... Oula j'ai du travail ! Wasteland City
John nada Posté(e) le 1 novembre 2008 Posté(e) le 1 novembre 2008 Mad max, sans doute la trilogie de film qui à le plus inspiré la dérie fallout...le blouson en cuir, canigou, la ville des collines brisées (broken hill) lieu de tournage du 2...Je ne sais pas si la critique est de toi mais si c'est le cas bien vu pour "point limite zero", d'ailleurs si tu as vu le film t'as du noter le gros clin d'oeil que lui fait le fallout 3.Pour en revenir a mad max c'est une trilogie culte gachée par un troisiéme volet insipide .Le premier est un road movie d'un autre genre, extremement violent et cru, ce qui lui valut une censure en france pendant un moment et qui s'achéve sur une scéne d'une rare intensité -cf saw-Le deuxieme bien que différent est tout aussi savoureux dans sa représentation d'un monde dévasté et sa sauvagerie.Kevin kostner regretera toujours de ne pas avoir eut le role de max ! Citer Met ces putains de lunettes !:cool2:
Invité Posté(e) le 27 juillet 2011 Posté(e) le 27 juillet 2011 Dans mes souvenirs, le 1er était assez lassant, le 2ème et 3ème vraiment excitant :p Citer
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