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Les Chroniques TTS : Mémoires d'un "Egorgeur"


Invité Gerarghty

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Dans le Wasteland, rares sont les personnes en qui il est possible d'avoir confiance. Les dangers sont nombreux et sournois... Voleurs, mutants, goules et une foule de bestioles redoutables, si nombreuses qu'en faire la liste ici me prendrait des heures rien que pour les citer toutes ! La première nécessité est de trouver des alliés sûrs qui peuvent vous protéger et subvenir à vos besoins primordiaux (ne serait-ce déjà que celui de survivre !). J'ai eu la chance de rencontrer de telles personnes, à la fois sûres et fiables, capables de se débrouiller par elles-mêmes dans ce monde de mort et de désolation, où la cruauté et la violence sont les seules lois connues de tous. Ils ont fait de moi l'un des leurs, un membre de leur Famille. Notre Clan n'est pas le plus puissant, le plus riche ni le plus redoutable, mais l'ennemi qui nous attaque saura ce qu'en coûte son acte un jour ou l'autre... J'ai une dette envers cette famille, en sauvegarder l'héritage me permettra d'en rembourser une petite partie. Je vous livre ici mes mémoires et celles de notre clan The Throat Slashers afin que ces histoires ne soient pas perdues et soient transmises au futur. Fidélité, Survie et Liberté. La vie d'un Slasher est guidée dans cette voie.

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Invité Gerarghty

On trouve beaucoup de choses dans le désert. Souvent détruites par les éléments et donc inutiles, mais quelquefois, elles peuvent changer votre vie... Un jour, je me souviens, je faisais le voyage entre le Hub et Adytum, mon premier vrai voyage depuis ma naissance sous une tente usée et miteuse dans les parages du Hub, et je suis tombé sur un vieux bouquin. Je l'ai trouvé sur le corps d'un gars qui n'avait pas plu au désert, c'est souvent fatal ce genre d'embrouille... Le mec était tellement desséché qu'il n'avait même plus la peau sur les os. Il ne possédait que les pelures qui lui servaient de dernier pyjama et ce satané bouquin. Ce fameux bouquin... Je ne sais pas pourquoi le jeune trou-du-cul que j'étais alors garda ce livre, totalement inutile pour un gosse inculte, mais je crois que c'est la curiosité qui me poussa à le ranger dans mon sac en attendant de savoir quoi en faire. De retour d'Adytum où j'avais déniché quelques pièces de métal qui pourraient m'être utiles, j'ai retrouvé le livre et je me suis mis à chercher quelqu'un qui pourrait savoir ce que c'était. Le Hub est un gros carrefour commercial situé entre les restes de Los Angeles au sud, qu'on appelle Boneyard, et la Nouvelle République de Californie plus au nord, qui est sûrement ce qu'il y a de plus organisé dans ce monde désolé... Les caravanes de San Francisco passent également par là car elles contournent ainsi les montagnes. Si je voulais trouver une information, mon bled natal était absolument le bon endroit. C'est ainsi que je fis la première rencontre importante de ma courte vie. Son nom était Harley, on le surnommait Harley le Libraire car il avait tendance à se déplacer avec une quantité impressionnante de livres sur lui. Harley était marchand donc, mais aussi "philosophe aventurier" comme il disait. Lorsqu'il s'agissait de livres il était la personne à qui parler. Harley est mort dans son lit, de vieillesse, chose extrêmement rare de nos jours. Il avait en effet un don pour éviter les ennuis... Peut-être grâce à tout ce qu'il avait appris dans les bouquins. Sa fille a pris sa succession et a ouvert un petit commerce de livres au Hub. Sa fille... Jolie poupée de ce que je me rappelle... Enfin, bref, j'ai trouvé Harley facilement, tout le monde le connaissait. Après avoir examiné le livre, il me demanda ce que je comptais en faire, si je voulais lui vendre, mais je voulais d'abord savoir ce qu'il contenait. Harley me pris alors comme élève et m'appris à lire et écrire. C'est cet apprentissage qui m'amène aujourd'hui à consigner mes mémoires. Comme un hommage à mon maître mais également une chance de sauver de l'oubli mon histoire et celle de notre clan, notre famille, The Throat Slashers, qui m'ont accueilli à la mort de Harley et dont je souhaite transmettre la légende. Les prochains chapitres seront la transcription de nos traditions, nos coutumes et nos actes; des histoires et des anecdotes dont j'ai été témoin ou que l'on m'a conté; des habitudes des membres du clan et de la vie quotidienne. Le plus d'éléments possibles pour montrer ce que furent, sont et seront The Throat Slashers jusqu'à la mort du dernier d'entre nous. Comme vous le verrez, un simple objet ramassé dans le désert peut changer votre vie...

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Invité Gerarghty

Raider. Prononcé devant n'importe qui, ce mot vous fait fatalement passer des frissons dans le dos et vous inonde de sueur. Les enfants en peuplent leurs cauchemars nuits après nuits ; le voyageur se retourne à chaque pas et scrute l'horizon par crainte d'en rencontrer ; le marchand planque un fusil sous son comptoir en espérant ne jamais avoir à s'en servir et les gardes des villes ne redoutent qu'une chose : apercevoir au loin le nuage de poussière annonçant l'arrivée d'un groupe de raiders sadiques et cupides. Je suis un raider. Les gens fuient quand ils me voient approcher. Pourtant, The Throat Slashers ne fait pas partie de cette frange de tarés et de psychopathes qui hante les routes et le désert. J'y fus accepté comme membre dans ma vingt-troisième année. Ce sont mes compétences et mes connaissances pointues dans le domaine des flingues et des fusils qui me firent remarquer par le groupe. Mais, mon don pour rafistoler tout ce qui peut l'être fut un élément fort en ma faveur. Mon rôle est depuis toujours de réparer et entretenir le matériel de la base ou l'armement de mes frères. Ce rôle me donna une place parmi eux, mais fut également un révélateur pour moi. Il donna un sens à mon existence et plus important encore, j'obtins ce que la vie dans le wasteland peut offrir de meilleur : une famille et des personnes en lesquelles placer une confiance absolue. Comme je le disais précédemment, notre clan n'est pas ce ramassis d'assassins, de voleurs et de désaxés divers que sont souvent les raiders. Bien sûr, nous avons attaqué des caravanes, dévalisé des voyageurs et pillé de nombreuses villes, nous avons tué souvent aussi, mais jamais pour le plaisir. Nos objectifs ont toujours été la survie, l'autonomie et l'indépendance. Nous voulions vivre ensemble mais pas obéir à un chef ou être asservis et privés de notre liberté. Nous voulions décider par nous-mêmes et pas subir la volonté d'un autre. Et dans le Wasteland, il faut se salir les mains pour mériter ça... Raider... Pour beaucoup, il évoque la terreur et la mort, pour nous il signifie liberté, aventure et amitié par dessus tout. Raider.

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Invité Gerarghty

Vivre dans le Wasteland, c'est avoir affaire tous les jours à des dangers mortels. Les armes font partie du quotidien, aussi bien pour chasser que pour se défendre... Et il faut en être capable, parce que les pires dangers ne sont pas les bêtes sauvages, mais la sauvagerie et la bestialité humaines.

Déjà tout gosse, je dénichais et je démontais toutes sortes de mécaniques. J'appris le fonctionnement des anciennes technologies de cette façon en mettant en pièces des centaines d'objets ramassés dans les ruines. Plus tard, à l'adolescence, la tente de mes parents s'est transformée en atelier : vieilles radios, briquets, moteurs de toute sortes et des babioles aussi diverses que l'imagination humaine peut en concevoir. Les gens qui m'apportaient ces objets cassés espéraient des miracles. Finalement, ça se produisait assez souvent...

Paradoxalement, je n'ai jamais réparé d'armes et j'en aurais été incapable de toute façon. Les mécanismes des armes à feu étaient trop délicats pour mes modestes capacités d'apprenti-bricoleur. Il aurait fallu que j'approfondisse mes connaissances de manière beaucoup plus sérieuse pour pouvoir m'attaquer à la réparation d'armes et encore plus pour en concevoir. Mais à cette époque-là, l'idée de bidouiller des flingues ne m'avait même pas effleuré.

Ma vocation est née plus tard, au retour de mon premier voyage dans les ruines de Los Angeles, quand j'ai réussi à lire le bouquin que j'avais trouvé sur un cadavre pendant le trajet dans le désert. C'est grâce au savoir et à la patience de Harley le Libraire, que j'ai pu comprendre son contenu. Il s'agissait d'un manuel technique de fabrication et d'entretien des armes. Il contenait une mine d'informations sur la manière dont elles étaient conçues et leurs caractéristiques. Un tableau très précis et détaillé décrivait la plupart des armes de poing courantes et leurs variantes modifiées. Cette bible des armes avait été publiée par le magazine "Guns & Bullets", dont, je devais le découvrir plus tard, de nombreux numéros avaient survécus dans le Wasteland. Pour l'instant je dévorais tout ce qui était contenu dans ce trésor et je mettais en pratique en démontant et remontant toutes les armes qui me tombait sous la main. Ce fut une vraie révélation de découvrir tout ce savoir et je continuais de perfectionner mes connaissances en armement et en lecture en recherchant le moindre ouvrage sur ce thème et en l'étudiant assidument avec Harley.

La passion des armes s'était emparée de moi et ne me lâcherait plus, j'en étais certain. Mon destin allait pouvoir se réaliser...

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Invité Gerarghty

J'étais devenu un accroc des flingues... Je passais tout mon temps à bricoler sur des vieux fusils, à améliorer de petits flingues en augmentant la taille du chargeur ou en changeant des pièces usées par des pièces neuves de ma fabrication... Je rajoutais des lunettes de visée sur les fusils de chasse ou je les démontais et les nettoyais entièrement. Il me manquais pourtant quelque chose. Je voulais créer mes propres armes, mais il me fallait des connaissances supplémentaires. Harley me montra alors quelques feuilles d'un exemplaire de magazine d'avant la Grande Guerre. Ce magazine avait pour thème les armes et les innovations technologiques liées à celles-ci. Il fournissait également une mine de renseignements pratiques sur une arme particulière. "- Chaque numéro parle d'un modèle et le décrit entièrement... J'ai déjà eu entre les mains d'autres exemplaires et il y a vraiment des renseignements très utiles. Ouais, ils étaient vraiment balaises ces Anciens... Dommage qu'ils se soient fait sauter avec toutes leurs technologies de mort." Harley avait toujours eu cette nostalgie des temps d'avant la Grande Guerre. "- Oui... Et nous avec... C'est surtout ça le plus dommage." dis-je. Moi, beaucoup moins... Mais j'admirais les Anciens pour leur imagination et leurs connaissances. Faut être honnête, ils savaient faire des trucs vraiment flippant... Et en ce qui concernait les armes, mince, c'était la grande classe ! Je me plongeais avidement dans la lecture des feuilles du magazine, tellement aspiré par elles que, quand je levai enfin la tête, la nuit était tombée et Harley n'était même plus dans la pièce. Je sortis à mon tour pour le retrouver attablé dans la pièce qui lui servait de cuisine et de salle à manger, en compagnie de sa fille, la délicieuse Erin... "- Alors ? Tu as trouvé ce que tu cherchais ? Si tu as faim, il y a une assiette pour toi. Viens t'asseoir ! J'ai préparé un ragoût de molerat ! C'est vraiment délicieux, n'est-ce pas Erin ? - Oui, Papa... Un vrai festin... ironisa-t-elle. - Euh... Je sais pas Harley, mes parents doivent m'attendre pour dîner... C'est vraiment dommage, ça avait l'air bien bon ton plat !" Ce petit mensonge, je n'en suis pas très fier. C'est vrai que je dois énormément à Harley, mais pas au point de mourir d'un empoisonnement... "- Oh, allez ! J'aimerais bien que tu me parles de ce que t'as lu. Pose ton cul sur cette chaise, gamin. - Ok, Harley ! Mais juste une petite louche. Je vais diner avec mes parents après." Merde, je me suis fait piéger par ce vieil embrouilleur...

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Invité Gerarghty

"- Alors, petit ? Qu'est ce que t'as appris dans ces feuilles ? Ne me dis pas que tu les as épluchées toute la journée pour rien ! - Tout le contraire, Harley ! C'était passionant ! Il y avait un article sur une arme fantastique... Le pistolet calibre .223 Spécial. Dans l'article, le jourdapiste... - Le quoi ? m'interrompit Harley. - Le jourdapiste, celui qui a écrit le texte. - En fait, on dit journaliste... pouffa Erin. - Ah ? Bon d'accord, l'erreur est humaine non ? Je continue ou vous préférez rigoler tous les deux ? - Vas-y gamin, on t'écoute... N'est-ce pas Erin ? - Oui, papa... pfpfffpf. Désolée, j'ai fini. - Donc le jour-na-lis-te décrivait dans les moindres détails la conception de l'arme. En fait il s'agit d'un assemblage de plusieurs pièces d'armes différentes. Apparemment le concepteur de ce pistolet aurait utilisé une boîte de culasse d'un fusil de chasse Steyr-Mannlicher calibre .223 dont il a scié le canon. Il a ensuite fixé ce mécanisme sur une base de revolver calibre .44, pour obtenir un engin puissant et léger qui te perçe des trous de la taille de mon poing. - C'est bien mon gars ! Tu as parfaitement compris ce dont parlait le texte. Et avec les détails en plus... Bravo, je te félicite ! Mais je ne comprends pas bien ce que tu veux en faire... - Ben... Je crois bien que c'est évident, je veux recréer cette arme ! Le problème, c'est que je ne connais pas encore bien les techniques de confection d'armes et il me manque aussi des outils je pense... Il faudrait que je trouve d'autres exemplaires de ce magazine. - Alors là ! Ca m'a pris des années pour en posséder ces quelques feuilles et je n'ai jamais réussi à en trouver au cours de mes fouilles dans les ruines. - Et Dieu sait qu'il y a passé ses jours et ses années, au détriment de sa propre famille... - On ne va pas revenir là-dessus Erin, je suis avec toi maintenant, à la maison, non ? En tout cas je te souhaite bonne chance, il va t'en falloir... - Tu devrais essayer de voir en ville déjà, peut être que quelqu'un en possède un et voudra bien que tu le consultes, ou alors tu pourras demander à des marchands d'ouvrir l'oeil pendant leurs voyages, bien que je doute qu'ils ne le fasse pour tes beaux yeux... - Oui, tu as raison Erin, je vais d'abord voir en ville et peut-être chez les marchands même si je n'ai pas d'argent, ils accepteront peut-être de me laisser les lire..." Après avoir survécu au râgout de molerat de Harley, je suis rentré chez moi pour diner avec mes parents. Je leur ai parlé de mes projets et ils m'ont conseillé de laisser tomber et de plutôt développer mon commerce de réparateur. "En plus avec ta nouvelle lubie, tu pourrais avoir beaucoup de boulot. Les hommes qui savent entretenir les armes ne courent pas les rues, j'ai quelques copains qui seraient vraiment intéressés que tu prennes soin de leur fusil de chasse, ils ont deux mains gauches... Tu vois de qui je parle, non ?" dit mon père en s'esclaffant. Il voulait évidemment parler de son copain Joe Le Manchot surnommé ainsi parce qu'il était aussi maladroit avec un outil qu'avec son fusil. C'est sûr que j'avais déjà une belle petite affaire qui aurait pu me permettre de vivre confortablement dans cette ville, mais je voulais autre chose. Cet article avait ouvert en moi un appétit d'aventure dévorant qui ne se comblerait pas dans la pénombre de mon atelier... Il fallait absolument que je me procure d'autres numéros de ce magazine. Ma soif d'apprendre la science des armes était sans limite. Je me suis mis à fouiller le moindre recoin du hub, fouillant discrètement la plus petite tente, harcelant le plus petit camelot de la ville. Rien... Rien de rien. Je sentais monter en moi une terrible frustration. La seule solution qui me restait était de tenter ma chance dans les ruines. Cette perspective m'excitait autant qu'elle m'effrayait. Partir en exploration dans les ruines était loin d'être une partie de plaisir, entre les hordes de loups et de chiens sauvages, les pilleurs, les bandits, il y avait aussi le risque de se retrouver coincé dans un bâtiment ou sous un éboulement de gravas... Pour un jeune blanc-bec comme moi, ce projet relevait du suicide. Il me fallait plus de conseils. Je retournais donc voir Harley, peut-être pourrait-il m'indiquer des endroits intéressants...

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Invité Gerarghty

Après avoir fouillé de fond en comble le Hub sans succès à la recherche d'autres exemplaires de "Guns & Bullets", je suis retourné voir Harley. Ma curiosité était tellement stimulée par ma nouvelle passion que j'ai finalement décidé de me lancer dans des expéditions de fouilles dans les ruines urbaines aux alentours. Mon objectif : dénicher le plus d'informations possibles sur la science des armes. Grâce à Harley, je savais où j'avais les meilleures chances d'en trouver : "- Les bibliothèques, voyons! C'est là que les Anciens stockaient tous leurs livres! Tu peux commencer à chercher dans le nord de Boneyard, cela fait longtemps que je n'y suis pas allé, parce que ce genre de virée n'est plus de mon âge, mais j'avais déjà exploré un vieux bâtiment assez prometteur... - Une biblo... Quoi ?! Mais qu'est-ce que tu racontes encore, vieux débris ?" BAFFE!! Mon cerveau rebondit dans tous les sens contre les parois de mon crâne après que Harley ait abattu son énorme paluche sur l'arrière de ma tête. Il avait des mains beaucoup trop grandes pour son corps quand j'y repense... Oui, vraiment trop grandes. Harley et moi on avait l'habitude de se parler assez cruement sans pour autant que le respect qu'on avait l'un pour l'autre n'en soit écorné. C'était un vieux con et moi un jeune imbécile, voilà tout. "- Et le respect des ainés ? Jeune blanc-bec! Tu mériterais que je te laisse te faire bouffer le cul par un griffemort... Ecoute-moi jusqu'au bout avant de laisser sortir de ta bouche la première idiotie qui te passe par la tête! - Oah ! Ca va, Harley... C'est juste que j'ai jamais entendu parler de ce truc. Vas-y continue... On se trouvait dans son petit salon, en fait un coin de sa cabane où il stockait sa collection de bouquins en tout genre. Il avait aménagé ça avec une petite table et des chaises pour pouvoir travailler et une sorte de canapé mou, complétement défoncé mais qui était plus confortable que tout ce sur quoi j'avais pu poser mes fesses jusqu'à maintenant. Le reste était occupé par des piles aussi hautes qu'un homme de livres et de revues diverses. - Mouais... Si tu veux trouver ce que tu cherches, trouve d'abord une bibliothèque. En règle générale ce sont de grands bâtiments et tu ne pourras pas te tromper, quand tu en trouveras une, puisque c'est marqué dessus... Mais avec un crétin dans ton genre, on est jamais sûr de rien... - Merci pour les commentaires Harley, c'est toujours agréable... Tu parlais de Boneyard, tu te rappelles exactement où elle se trouve cette bliblomachin-là ? - Bon, écoute bien, je vais essayer de t'expliquer. Et puis non, je vais te faire un plan, ce sera plus sûr avec toi..." Je sortais donc de chez Harley - ce vieux schnock - le plan en poche et je réfléchissais au matériel qu'il me faudrait pour le voyage ainsi qu'à un moyen de transporter mes futures découvertes.

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Invité Gerarghty

En premier lieu, l'armement. Ma nouvelle lubie et les connaissances qui l'accompagnaient m'avait permis de bricoler un pistolet et d'en faire une arme vraiment redoutable. J'avais bidouillé un vieux Desert Eagle .44 en doublant la capacité de son chargeur. J'avais également réussi à augmenter sa cadence de tir en enlevant carrément le séparateur de la détente, qui obligeait à relâcher celle-ci entre deux tirs. Le problème avec ce petit bricolage, c'est que l'arme devenait peu fiable et risquait de s'enrayer ou même d'exploser, transformant ma main en un nuage de buée rose. Pour remédier à ce petit inconvénient, je parvins à installer un mécanisme de sélection qui faisait passer du mode semi-automatique au mode automatique d'une simple pression. En plus de ça, j'avais finalement réduit la cadence de tir en mode automatique pour améliorer la fiabilité de l'arme, les risques d'explosion - si je dois mourir, que je ne sois pas mon propre assassin - et éviter aussi de recharger toutes les cinq secondes. Cela permettait quand même d'augmenter légèrement la cadence car j'évitais ainsi de relâcher la détente. J'avais trouvé tous les plans dans ma bible des armes. Ensuite je devais penser à la nourriture, un peu seulement puisque je chasserais au fur et à mesure, et surtout à l'eau. Depuis la Grande Destruction, l'eau que l'on trouve dans le Wasteland est souvent totalement irradiée. L'eau du Hub est filtrée grâce à une vieille machine que les fondateurs avaient découverte et remise en route. En plus des vivres, il me fallait le matériel de base pour pouvoir survivre sans danger dans le wasteland : une tente, une couverture, un briquet, ma trousse de bricolage - je ne la quitte jamais - avec le strict nécessaire comme une pince multi-outil, un tournevis et quelques petites pièces de rechange pour mon arme et pour pouvoir faire des réparations de fortune à l'occasion. Pour transporter tout ça, Harley m'avait envoyé vers son voisin Bradley, le paysan, qui avait une petite dette envers lui. Apparemment, celle-ci valait largement une brahmine avec tout son arnachement de portage. J'avais toute la place qu'il me fallait pour transporter mon matériel et les trouvailles que j'allais pouvoir faire sur le chemin. Après un dernier au revoir à mes parents, je partais pour mon exploration des ruines de Boneyard. Au début le trajet fut monotone, rien ne vint perturber mon voyage. Un soir, alors que j'approchais des montagnes séparant le désert des abords des ruines, j'aperçus une colonne de fumée à quelques centaines de mètres devant moi. Il s'agissait sans aucun doute d'un feu de camp... Restait à savoir si ses occupants seraient amicaux ou hostiles. Je décidais de cacher Debby dans un fourré - ah oui, Debby était le petit nom de ma brahmine, j'avais décidé de la baptiser afin de rendre nos conversations plus... humaines, c'est vrai que je me sentais un peu seul depuis mon départ du Hub - et d'aller en reconnaissance.

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Invité Gerarghty

Je m'approchais aussi silencieusement que possible, et atteint un surplomb du camp qui était un parfait poste d'observation. Je découvris alors un camp organisé en cercle formé par des charrettes bâchées et des tentes. Un enclos de fortune regroupait les brahmines qui devaient servir à tirer ces véhicules. Les propriétaires de ces roulottes semblaient être des familles, puisque je voyais des enfants courir en tous sens et des femmes affairées autour du feu à faire la cuisine. Rassuré, je décidais d'établir le contact. Je m'approchais d'un jeune garçon qui s'amusait avec un grand baton tordu et lui adressa la parole en essayant de paraître le plus rassurant possible. "- Bonsoir, petit... Tu peux me conduire à tes parents ? Je veux juste leur parler cinq minutes... - Désolé, M'sieur, mais j'ai pas l' droit d' causer aux étrangers... Passez vot' chemin ou j' gueule comme un Pigrat qu'on égorge! - Holà ! Tout doux le mioche ! Dis-moi juste à qui je dois parler pour pouvoir passer la nuit en sécurité avec vous, c'est tout ce que je veux... - Allez-y voir Big Pete, c'est lui le chef du camp et c'est un balaise ! Je pense que vous avez pas intérêt à l'énerver... - Merci du conseil, petit... Mais ce n'est pas mon intention." Je m'avançais donc vers le cercle de roulottes et de tentes, quand une sentinelle postée sur le toit en bois d'une des roulottes et armée d'un fusil de chasse m'arrêta : "- Qui est-tu et que nous veux-tu ? hurla le type qui pointait son fusil sur moi. Il avait l'air plutôt nerveux, du coup je trouvais plutôt heureux qu'un coup ne soit pas déjà sorti du canon de l'arme. - Mon nom est Gerarghty et je suis un fouilleur de ruines, j'étais en route pour Boneyard quand j'ai aperçu votre camp, le petit m'a dis de parler à Big Pete... - Tu as de la chance, mon gars. Je suis Big Pete Duncan et je suis en quelque sorte le chef de cette communauté. Que veux-tu ? - En fait je voyage seul pour l'instant et je ne serais pas contre la protection que peut offrir un convoi comme le vôtre. Je pourrrais me mettre à l'abri chez vous avec ma brahmine pour la nuit ? Et peut-être continuer la route avec vous ensuite... - Hmmm... Pour ce qui est de l'abri, c'est d'accord. Je n'ai jamais claqué la porte au nez d'un voyageur, surtout un jeune comme toi, donc tu pourras t'installer dans le cercle. Mais pour la route, nous n'avons pas l'intention de bouger pour l'instant. C'est pas de bol, tu devras poursuivre tout seul. - C'est mieux que rien. Merci pour l'accueil, c'est rare dans le désert. - Pas de quoi mon gars, on est pas des bêtes sauvages. Encore moins ces raclures de raiders... Ptuu." Une grosse glaire vint égayer ces propos et le sol par la même occasion.

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Invité Gerarghty

Il m'accompagna récupérer Betty et me fit pénétrer dans le cercle, m'indiqua ensuite une place où monter ma tente. Il m'invita ensuite à rejoindre le reste des habitants autour du feu de camp où se déroulait le repas. On me servit un morceau du gecko de feu qui rôtissait sur la broche depuis plusieurs heures. Ce truc avait un goût très particulier, on aurait dit qu'on l'avait farci avec des piments, sauf que ce n'était pas le cas et heureusement... Ce goût pimenté est une caractéristique de la viande de gecko de feu. Leur capacité à cracher du feu viendrais de là, selon une des cuisinières. Malgré l'aplomb de la femme, je restait perplexe... "- Alors le jeunot ? T'apprécies la cuisine de ma femme ? me demanda Big Pete en me flanquant une rude tape sur l'épaule. - C'est réélement délicieux, Pete ! C'est la première fois que je goûte à de la viande de gecko de feu et je dois dire que c'est... Euh ? Intéressant ? - HAHA ! C'est une spécialité de ma femme. Nous, on le chasse, et je peux te dire que c'est pas de tout repos... C'est des vraies saloperies sournoises ces bestioles-là. Une seconde d'inattention et t'es grillé comme une saucisse oubliée sur le feu. Ensuite, les femmes nous préparent la viande et on en a pour des jours à se régaler ! - Pete, justement, je voulais vous poser quelques questions... Vous devez bien connaître les ruines votre longue expérience de chasseur et de voyageur. Est-ce vous connaitriez un endroit où l'on peut trouver des livres en grande quantité ? Les Anciens appelaient ça des bibliothèques. - Hmm ! Laisse moi réfléchir deux s'condes petit... M'semble bien qu'un jour j'suis tombé sur un de ces endroits, ouais ! - C'est vrai ? Et vous vous rappelez où ça se trouvait ? Ce serait formidable ! - Eh bé, t'as de la veine mon gars, parce que ça m'a tellement marqué que je ne l'oublierais jamais de toute ma chienne de vie ! Laisse moi juste te raconter ça... - Y-en-a marre Pete ! On les a toutes entendues tes histoires ! lança une voix. - Et alors ? T'as mieux à nous proposer ? Nan ? Alors, ferme ta gamelle et ouvre tes esgourdes ! Quelqu'un d'autre a une remarque à faire ? OK ! Alors écoute bien, petit... C'était à l'époque où je travaillais comme éboueur dans les ruines pour une misère. J'étais parti au nord du camp dans l'espoir de faire de bonnes découvertes. A l'époque, fallait déjà pas mal s'éloigner pour trouver quelquechose de valable, tellement on était nombreux à retourner la moind' pierre. Après quatre heures de marche, j' tombais sur une bande de pilleurs de cadavres et j' réussis à rester hors de vue. Ils étaient penchés sur un pauv' mec qu'ils venaient de refroidir. Je peux t' dire qu' j'étais pas fier pendant c' temps-là, j' restais bien dissimulé derrière un pan de mur jusqu'à c' qu'ils aient dépouillé le cadavre de tout ce qui avait un peu d' valeur. Enfin, ils se barrèrent et j' pus m'enfuir de l'aut' côté. J' m'éloignais à toutes jambes jusqu'à ce que je tombe sur un bâtiment maousse ! Avec un grand fronton, des grandes marches et tout. J'ai fait un tour à l'intérieur et y avait d' longues rangées avec de grandes étagères pleines de livres, toutes écroulées comme des dominos. - Vous pourriez me faire un petit plan pour que je le retrouve ? - Pas de problème ! Tu me donnes un papier et un crayon et j' te fais ça vite fait. Après la veillée et le festin de viande de gecko de feu, qui allait travailler mon estomac durant de longues heures, je retournais à ma tente pour prendre une bonne nuit de repos. Ma fidèle Debby m'attendais paisiblement en mâchant consciencieusement son foin. Le lendemain matin je retournais voir Big Pete qui me donna le plan et un paquet de vivres avec... un peu de viande de gecko de feu. Après avoir saluer tous les habitants du campréunis pour mon départ, je repris la route en direction des ruines de Los Angeles et ses mystères. Devant moi se dressaient les montagnes San Gabriel. Ca promettait de belles journées de marche...

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  • 3 semaines après...
Invité Gerarghty

Après avoir quitté le désert, j'ai atteint le pied des montagnes San Gabriel. J'ai commencé mon ascension d'un pas rapide et je réussis à parcourir une bonne distance. Betty me suivait de bonne grâce, attrapant au passage quelques brins d'herbes sèches se trouvant sur son chemin. Celui-ci devenait de plus en plus escarpé et étroit, alternant précipices et longs passages au coeur de la montagne. Le voyage se déroulait plus agréablement que prévu. "- Salut, gamin !" Je fus saisi de stupeur en entendant cette voix. Je m'attendais au pire lorsque je me retournai pour identifier son propriétaire et c'est ma pire crainte qui apparut sous mes yeux, sortant de derrière un tas de rochers, justement lorsque je venais juste de pénétrer dans un profond défilé. En quelques secondes, je fus entouré de quatre lascars aux airs bizarres. Je craignais ce genre de rencontre. Ce qui était étonnant, c'est que je n'ai pas été attaqué plus tôt. Leur chef, celui qui m'avait interpellé, pris la parole. "- Alors, on se balade tout seul ? C'est pas très prudent, ça ! Tes parents aurait dû t'accompagner... A moins que tu n'aies plus de parents ? Mon pauvre petit chou... HAHAHAHA !" Il était affublé de longs cheveux où plusieurs mèches étaient tréssées et à la pointe de son menton se trouvait un long bouc composé de deux tresses. Il était vêtu d'un blouson de cuir noir et d'un vieux jean usé et troué. Ses acolytes paraissaient tout aussi débraillés. L'un deux était vêtu de lambeaux de tissus élimés sur lesquels il avait fixé un nombre incroyable d'ossements d'origine douteuse. En remontant, je découvris qu'il portait autour du cou un collier composé de dents... humaines. Quelle horreur ! Ce petit détail vint confirmer mes craintes initiales. Je fus définitivement fixé sur la folie qui habitait les esprits de mes assaillants. Les deux autres raiders avaient une apparence similaire : ils avaient tous les deux une coiffure en forme de crête, celle de la femme était verte et celle du bonhomme, rose, toutes les deux d'une teinte très agressive pour les yeux. Ils portaient des tenues de cuir marron, renforcées aux articulations par des pièces de métal. Ils étaient armés de fusils à pompe à canon scié, le gars au collier léchait la lame de son couteau et leur chef chevelu agitait un pistolet 10 mm qui avait l'air d'avoir fait la Grande Guerre. Leur matériel ne semblait pas en bon état et ça, c'était plutôt une chance pour moi. Il allait m'en falloir à quatre contre un. "- Bon ! Passons aux choses sérieuses ! Je te conseille de rapidement vider tes poches et de t'éloigner doucement de ta brahmine si tu ne veux pas qu'on finisse par s'amuser avec ton cadavre..." J'obtempérais en me déplaçant lentement sur sa gauche, m'éloignant ainsi de Betty. Je sentais la crosse de mon magnum personnel frotter contre mon flanc, comme s'il était impatient de passer à l'action. J'essayais de bâtir un plan d'action, mes possibilités dans une telle situation n'étaient pas nombreuses. Il ne fallait pas que je rate mon coup, je me déplaçais de façon à placer le chef entre ses hommes et moi. Ainsi, ils ne pourraient tirer sans l'atteindre. A quelques pas, se trouvait un gros rocher derrière lequel je pourrais m'abriter en plongeant. "- Alors ? Ca vient ? Je commence à perdre pati..." Sa tête explosa comme une pastèque pourrie. Sans hésiter, profitant du désarroi des autres causé par la perte de leur chef, je dégainai mon magnum amélioré et balançai, d'une pression sur la gâchette, une série de trois balles dans le buffet du punk à la crête rose, tandis que sa jumelle voyait sa jambe détruite par un éclair rouge qui la désintégra en un clin d'oeil. Elle s'affaissa dans un terrible hurlement de douleur. Le dernier de la bande, le mec au collier, essaya de déguerpir mais un autre faisceau de lumière lui creusa un trou fumant en plein milieu du torse. La fille, qui venait de perdre sa jambe et gisait misérablement sur le sol, tenta de m'abattre, mais je lui logeai deux balles dans la tête ne laissant que des lambeaux de chair sanguinolants. Toute menace étant écartée, je m'intéressais à l'inconnu qui m'avait si bien aidé et qui descendait à présent du surplomb rocheux. Il tenait dans sa main une sorte de fusil très bizarre, je n'en avais encore jamais vu de tel. C'est sûrement grâce à cette arme qu'il fit autant de dégâts parmi mes assaillants. Il portait une veste de cuir noir de combat et semblait être le genre de gars qui ne se formalisait pas d'avoir abattu trois personnes quelques secondes auparavant. Il mâchouillait tranquillement une paille en plastique rouge et blanc sortie d'un autre temps. "- Salut, mec ! Moi c'est, Arka. Et toi ? C'est quoi ton blaze ?" Et l'aventure commença...

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Invité Gerarghty

"- Euh... Moi c'est Gerarghty. Désolé, mais je veux savoir. C'est quoi ton fusil ? - Ah... Ca ? C'est un fusil laser... C'est pas trop mal. Ca fait de beaux trous ! Héhéhé. - Où est-ce que tu as pu trouver un truc comme ça ? - Ben, celui-là c'est moi qui l'ai fabriqué, on m'a appris ça à l'Enclave. - Wah ! Je ne savais pas que ce genre d'armes existait. Des marchands au Hub m'avait déjà parlé de l'Enclave... Ils m'ont raconté leur terreur quand ils entendaient le vrombissement des monstrueuses machines volantes. Certains ont même vu des êtres au corps de métal, parlant comme des hommes mais quasiment indestructibles, disposant d'une force incroyable. Ils m'ont aussi parlé de leur regard... De grands yeux ressemblant à ceux des insectes. - Ce sont des soldats en superarmure... Ca augmente leurs capacités et ca les rend presque invulnérables. Crois-moi, si un jour tu croises leur chemin, va-t-en vite et loin sans même te retourner. - Et tu as fait partie de cette Enclave ? - Oh ! Oui, mais pas très longtemps... Juste le temps qu'ils m'enseignent ce qu'il savaient sur les armes à énergie. Après ça, j'ai déserté. C'était chaud d'ailleurs, il a fallu que je me tire vite fait, ces salauds-là me shootaient à vue ! De vraies enflures, je te dis. - Au fait, merci pour le coup de main. J'étais mal barré... - De rien, mec. J'aime bien chasser ces bestioles, c'est plus facile à tuer que des rats. T'as juste eu de la chance que je croise ces blaireaux et que je décide d'en faire mon quatre heures. - Y a un truc qui me titille depuis tout à l'heure, c'est quoi cette paille ? - Elle me sert quand j'utilise mon plasma et que ma cible finit à l'état de soupe. J'aime bien en aspirer deux ou trois gorgées après. C'est comme un rituel indien, tu vois ? J'aspire la force de mes ennemis vaincus. - ... Euh... T'es sérieux ? - Oui. T'as jamais entendu parler de ce truc indien ? - Pas vraiment, ça me dit rien... - Mais non, je déconne bien sûr, c'est juste que j'aime bien mâchouiller un truc et que j'ai trouvé ce bidule pour m'occuper. Putain, t'aurais dû voir ta tête ! - Putain, t'es bizarre comme type ! Bon, je vais devoir continuer ma route, j'ai pas encore trouvé ce que je cherche. - OK. C'est quoi ce que tu cherches ? - Un vieux bâtiment dans les ruines de L.A., qui pourrait contenir des vieux livres sur les armes et comment les fabriquer. - Mouais, je connais bien les ruines et y a pas grand chose qui tient debout. Si tu cherches à apprendre des trucs sur les armes, je connais une vieille goule à Gecko, dans le nord à côté de Vault City, qui pourrait t'aider. Je connais bien le coin, c'est là-bas que je crèche. - J'en ai jamais entendu parler, mais merci du tuyau. Comment elle s'appelle ? - Skeeter. Tiens, prend cette veste de combat en cuir, ce sera mieux que ton manteau troué. Et cette radio aussi. Tu te branches sur ce canal... Je retourne sur Vault City. J'y resterais pendant quelques mois. Appelle-moi qu'on se donne rendez-vous là-bas. - Super, merci beaucoup. Je te laisse le matos de ces crétins pour te remercier. A plus tard. - Salut ! Ouvre l'oeil, c'est un vrai bordel, ces ruines. Je venais de faire le premier pas qui allais me conduire au sein du clan des TTS. Mais pour l'heure, la seule chose qui m'intéressait, c'était de trouver cette bibliothèque. Je me remettais donc en route, non sans jeter un oeil en arrière sur l'étrange personnage qui venait de me sauver la mise...

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  • 2 mois après...
Invité Gerarghty

Grâce au plan de Big Pete Duncan, je trouvai sans difficulté le bâtiment que je cherchais. Il était dans un triste état, les murs étaient éboulés à de nombreux endroits, le toit n'existait plus et des impacts de balles recouvraient toute la façade. Des traces d'incendies s'étalaient sur des pans entiers de la bibliothèque. Cela n'augurait rien de bon en ce qui concernait les trésors qu'elle était censée renfermer... J'approchais de l'entrée principale en restant le plus discret possible et en priant pour que Betty en face autant. Ma dernière mésaventure m'avait refroidi et je n'aurais sûrement pas la même chance la prochaine fois. Avec prudence, je pénétrais à l'intérieur et dans un premier temps, mes yeux ne distinguaient rien tellement il faisait sombre. J'allumai mon briquet et continuais mon exploration à la lueur de sa flamme. J'arrivais bientôt dans une grande salle avec de gigantesques étagères affalées les unes sur les autres. Malheureuseument, comme me le laissait penser l'état général du bâtiment, elles portaient toutes les stigmates du terrible incendie qui avait dévoré la bibliothèque. Evidemment, il ne restait plus qu'un tas de cendres des innombrables livres qu'avait contenus l'édifice. La colère emplit mon corps, je pris une hache et me mis à frapper les étagères de toutes mes forces. Ma frustration était si grande que cinq étagères subirent le terrible châtiment de ma hache, avant que le calme ne revienne en moi. Pendant de longues heures, je parcourais les salles et fouillais les cendres à la recherche de quelque chose d'exploitable. Rien n'avait échappé aux flammes, rien de rien. Je poursuivais mon travail de fourmi sans relâche pendant plusieurs heures, jusqu'à ce qu'il ne reste pas un morceau de papier brûlé que je n'ai passé à la loupe. Désespéré, je quittai ce lieu. Après tant de voyages et d'épreuves, il me fallait repartir à zéro. Je me rappelais, l'invitation d'Arka et décidai de me rendre à Vault City. Si je rencontrais cette goule, peut-être pourrait-elle me fournir les informations dont j'aurais besoin. Et puis, j'étais curieux de revoir mon sauveur, il avait fait forte impression lors de notre première rencontre. Malgré l'échec de mon expédition, quelque chose me disait que le chemin vers la réussite de ma quête passait par Gecko. Ce voyage aurait de lourdes implications sur la suite de mon existence, bien plus que mon pressentiment ne me le laissait deviner.

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