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La décente de N. -ANNULÉ-


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Épisode 1

Révélation

      Je m'inquiète pour N. 
      Elle est venue vers nous et, comme ça, et nous as sorti de ce foutu musée. Elle a presque affronter ces foutus raiders toute seule, for god sake. Preston a dit que le Deathclaw est sorti du sol... et qu'elle a figée, comme si elle n'en avait jamais vu un... Le laser de Preston n'avait pas cette portée et il pensait que il allait la regarder y rester. Comme la fois avec Col, ou il est resté planté là à attendre de ne plus l'entendre crier à tout jamais.
      Je n'ai jamais connu, moi, de toute ma chienne de vie, quelqu'un qui vous connais pas, et qui se lance comme ça; fout sa vie en l'air pour les autres. Je suppose que c'est un truc que Preston, lui, a connu. C'est des trucs de Minutemen, ça. Nous, à Quancy, on était plutôt calme. Et je sais qu'en dehors des communes, c'est du chacun pour soi.
      Mon point est que, tout ça doit l'avoir marqué très fort. Tu te relèves pas, après qu'on t'ai offert ton ticket pour le paradis, donné directement de la main d'un chien de l'enfer, pour aller te taper des petits déjeuners tranquillement. Je suis pas fou. Alors ne me dites pas que vous trouvez ça normal que N. frappent encore après ses foutus clotures de bois. Je sais, je suis pas con non plus, qu'on a besoin de bois, serait-ce que pour le feu, là. Et ce sera pas non plus la première fois qu'un voit quelqu'un passer le stresse ou le chagrin dans le travail. Et c'est pas tant sa tête que me perturbe, en ce moment. Et ce n'est même pas le bruit, constant et très tard depuis trois jours.
      Est-ce qu'elle mange bien? Et vous l'avez vu boire l'eau de la rivière, vous? On est tous de corvée de démolition, ça fait une semaine. Mais elle, elle travaille dans son coin. Elle a pris sa maison et elle a tout démonté, voiture et électroménagers, rassemblé et classé, en quatre jours. Et vous remarquerez que ça lui en a pris trois pour défaire ces foutus clotures blanches. Et le régimes crams et melons atomiques n'excuse pas son petit truc de bizarre, dans son attitude général, désolé. D'ailleurs, quand elle est venue manger avec nous, l'autre soir, je peux pas être le seul qui ait remarqué que ses mains étaient encore toutes sales.
      Et elle ne pas parle beaucoup, non plus. Je ne suis pas du genre à me plaindre des mortels muets, tant qu'ils ne tirent pas dans ma direction. Surtout qu'elle a parlé à Preston et à Jun un peu, au début. Elle a juste dit à Jun qu'il fallait qu'il se secoue, un peu. Par-contre, elle a mentionné un truc profond à Preston. Il paraît qu'elle a déjà vécu ici, à Sanctuary, avant une certaine guerre. Mais elle a refusé d'en parler. J'ai pourtant vécu dans la région toute ma vie, et je n'ai jamais entendu parler de guerre digne de ce nom dans le coin.
      Je m'inquiète pour N.
      Elle est froide et parfois séche dans ses paroles. C'est pas autaut la classe de rester à côté d'un héros ténébreux, tout compte fait. Même Marcy, t'arrives pas à la sentir. Je ne dis pas qu'il faudrait aller lui parler, et surtout pas lui demander de partir. Ce serait complètement con. Mais je pense qu'on devrait jeter un oeil sur elle.
      Je crois bien qu'elle se pousse à bout. Mais pourquoi? On est ici, et il n'y pas que ces damnés clôtures, qui existent. Il nous faut de l'eau, plus de pousses pour se nourrir un peu mieux. Et merde! faut défendre l'endroit, aussi! On peut pas tout faire sans elle.
      N'empêche qu'elle est canon. Quoi?! C'est vrai. Elles sont pas nombreuses, les rousses, dans le coin. Et elle a une peau vraiment très claire, pour la saison, en regardant ses bras fins dépasser sa chemise à carreaux qu'elle met tout le temps. Et excusez-moi, mais moi, les taches de rousseurs sur son nez, c'est l'os solide assuré. 

Épisode 2

Révélation

      Je m'inquiète pour N.
      Cette semaine, elle a nettoyé les trois maisons en ruine qui ne tenaient plus debout. Encore une fois, empilé et classé. Là, si vous vous demandez où elle était passer, depuis trois jours, elle vidait la Red Rocket Station. Ouais. D'ici un ou deux jours, elle va ramener tout ça ici. Elle s'est intallé avec la radio classique, les outils qu'il y avait là-bas, et elle a commencé enlever les vices, défaire la machinerie, mettre les plaques de taules ensemble. Chaque pièce devait être transportable à bout de bras. Pas bien grosses. 
      Parce que cette fois, personne ne peut nier qu'elle a un problème, cette femme; on l'a tous vu trainer ce moteur à travers la rivière, toute... seule. On l'a tout entendu hurler comme une démente en forçant sur ce gros bout de métal rouillé, alors qu'il restait coincé dans la sable. Et en regardant sa taille, et celle de ses bras, je dirais qu'elle a une force de 3 au plus, selon l'échelle S.P.E.C.I.A.L. De plus, vous croyez qu'elle sait que les eaux sont encore irradiés? Au moins là, elle ne la boit plus, puisqu'on a les pompes vers l'immense puis qui semble avoir en-dessous de l'île. Mais il nous en fallait vraiment treize? Personne ne va dire que c'est un peu excessif? Et quelqu'un arriverait à m'expliquer comment elle a fait ça en moins de deux jours? Ça lui a pris moins de temps que ses satanés clôtures blanches!
      Ah! Et vous savez où est rendu le cadavre du mec qui est mort, devant le pont de l'île? Peston a dit qu'elle l'aurait jeté à l'eau pour ensuite le regarder s'éloigner un moment. C'est l'à qu'elle a vu le moteur et qu'elle a eu son idée géniale. 
      Ok, sauf que tout ça, c'est une chose. Mais il y a un truc encore plus bizarre, chez N. Vous vous rappelez quand elle a couru sur toute l'île, demandant constamment si on avait trouvé du papier et des crayons, genre, au moins une fois toutes les heures? Eh bien, alors qu'elle défaisait les maisons en ruines, je l'ai observé soigneusement. Elle s'est arrêté très souvent pour écrire des notes, ou faire de drôles de dessins. Et vous vous rappelez aussi de la drôle de petite danse qu'elle faite autour de la maison, celle qu'elle avait déjà détruite avant qu'on arrive, juste en haut de la colline? Ça a intéressé Preston et quand je lui ai demandé ce que c'était, il m'a répondu qu'elle faisait des mesures. Elle n'a rien voulu préciser. Lui non plus.
      D'ailleurs, chacun d'entre nous peut se l'avouer: elle entretien de plus en plus une espèce de tension,  avec nous. Ça façon de nous regarder, le ton très bas de sa voix, et de plus en plus monocorde... Elle ne fait rien ou ne dit rien de méchant ou de blessant. Mais la plupart de ses réponses restent vagues et elle ne semble pas s'intéresser à nous, en retour. Elle vous demande comment vous allez, vous? Pas à moi. Pas même par simple politesse. Et pourtant, pas de regard dur ou menaçant. Juste une plate... sévérité, genre. C'est plus grave que ce que j'ai mentionné la semaine dernière. Elle ne s'occupe même plus de Dogmeat, lui qui semble pourtant l'avoir choisi en première place, sur son top 5 des personnes à vouer sa plus grande fidélité.
      Je m'inquiète pour N.
      Et c'est quoi ce nom, d'ailleurs? N. Je suis d'accord qu'on ne force personne à parler s'il ne veut pas. J'ai mes jardins secrets, vous avez les vôtres, et ils sont tous pourris de radiations. Sauf que c'est lourd, de devoir sans cesse s'inquiéter pour elle. Elle a été notre seule chance, depuis des mois. Elle sait tirer et ça ne semble pas lui faire peur, se promener à travers le Commonwealth. Mais merde, on a autre chose à faire que courir après une personne qui nous fuie, visiblement.
      Et quelqu'un a essayé de parler au Mr. Handy, qui rôde près des maisons du fond? Il semble très docile, lui, mais je sais pas trop comment ça marche, les robots. Je me demande à qui il devait appartenir.  

Épisode 3

Révélation

      Je m'inquiète pour N.
      Cette fois, c'est la coupure. Cette maison qu'elle est en train de bâtir, nous l'a enlevé. Elle met tout son temps dessus. Elle coupe du bois et va se planter près des postes d'ateliers abandonnés. Elle modélise des pièces plus petites et précises. Elle ne fait plus une tâche avec nous, comme construire des lits pour tout le monde et de futurs réfugiés ou des barricades de bois. C'est comme si la ligne était là, devant. D'un côté elle est là, de l'autre, c'est nous. Et on ne passe pas, sinon... je sais pas trop. Si seulement elle finissait par nous chasser, sans comprendre pourquoi, il y aurait une suite logique. Mais non.
      Je comprends encore moins comment Preston arrive à lui parler, ou encore pourquoi lui est autorisé a lui donner un coup-de-main. Est-ce qu'on n'essaie pas assez fort? Est-ce que c'est un truc entre guerriers du Commonwealth? Si je dois me donner un talent inné, ce serait que je suis d'ordinaire très bon avec les gens. Comme un roboticien avec les robots. Je peux me mettre à leur place, je sais sur quel bouton appuyer pour les calmer, surtout quelle force y mettre. Mais là, je m'avoue presque vaincu. Ce n'est pas une femme que je peux lire.
      Et encore une fois, elle fait des choses incroyables en si peu de temps. Et toute seule! Elle a fini les fondations de la maison et posés les murs en trois jours. Toute... seule. Un peu surélevées afin d'éviter que les accumulations d'eau qui rongerait le plancher. Et elle a fait chaque mur détaché du reste pour après les poser quelque part de précis. Elle a bien calculé la longueur de tous les matériaux dont elle a eu besoin, car le plancher est mis à niveau, comme l'a dis Preston, et les armatures de taule qu'elle a ajouté sur chacun des murs s'emboîtent comme des cassetêtes, presque à la perfection. Quand on lui a demandé d'où elle tenait autant de... capacités, elle aurait répondu qu'elle a déjà été ingénieur et que son mari était soldat. Je ne savais pas que les mariages se pratiquaient encore, en dehors de Quancy.
      Elle a installé une véranda au premier, qui donne sur le pont qui mène à l'île. Elle en a fait tout un coin de la maison et on y accède par deux portes, qui donne sur l'intérieur encore vide et sombre de cette baraque. Merde! On peut voir les poutres de bois qui soutiennent le plafond ici et là, sans séparation dans la pièce. À certains endroits clés des murs extérieurs, il manque des bouts de plaches. N. a appelé ça des meurtrières. Preston a dit que c'est pour apercevoir un maximum du terrain sans sortir le nez. Et il parait qu'il y aura un second étage et peut-être même une mezzanine sur le toit. Et c'est énormément de ressources en bois, qui y passent. J'espère que ce sera pour tout le monde, cette fameuse maison.
      Sauf que c'est là où je m'inquiète. Je ne sais pas si vous vous en êtes aperçu, mais moi, je l'ai surpris endormit un peu partout. Ou du moins, presque endormit. Devant les stations de l'atelier. Carrément debout en train de cognant de la tête plus qu'avec son marteau. En deux jours, j'ai déterminé que sa routine avait changé pour avoir un huit-heures de sommeil sur huit heures de travail. Et elle alterne ses jours et ses nuit comme ça, et encore. Parfois, elle pousse sur les limites de son cycle. Une chance qu'il y a des lits dans tous les maisons, parce que j'ai trouvé ça lourd de l'entendre passer je sais pas quelle angoisse sur tout ce qu'elle trouver à bidouiller; durant deux nuits, cette semaine. Je sais même pas si elle mange durant cette période, mais elle ne perd visiblement plus ce temps à se laver. Elle a installé une cabine pour les chiottes, par-contre. C'est déjà ça, je suppose.
      Je m'inquiète pour N.
      Cette fois c'est vrai, elle se brûle volontairement au travail. Elle fatigue. Ça commence à ressembler à sa charge désespéré contre les raiders et le Deathclaw, back to Concord. Je croyais qu'on avait affaire à une vraie dure, que l'expérience du wasteland la fait se rire du danger. Mais elle est clairement en train de se foutre en l'air. Elle va avoir besoin de notre aide. De notre aide à tous.
      Ah, et il y a un truc dont je voulais parler. Dans la maison dont N. voulait se charger toute seule, au débout, il y est resté un berceau, dans la chambre du fond. Ça m'a touché de voir ça, et ça m'a aussi confirmé qu'au fond d'elle, N. est une personne qui valorise la vie. Je me demande si elle a déjà eu des enfants. 

Épisode 4

Révélation

      Je m'inquiète pour N.
      Après qu'on ait tous forcé notre patte pour finir la maison, je pensais que ça irrait mieux. Après une semaine et demi de travail, on peut tous être fiers en admirant le résultat grandiose de notre labeur. Je pensais que se montrer présents au lieu de lui demander si c'était la chose à faire aurait un effet sur elle, et durant la phase de construction du second étage, avec ses deux balcons plus grands encore que la véranda du premier, elle a donné ses directives fermement, mais avec un dynamisme qui nous ressemblait un peu plus. Elle a même sourit lorsque je passais des blagues sur les fréquentes procrastinations de Jun. Les cinq ensemble, enfin, on semblait arriver à communiquer. 
      Et le Mr. Handy volant, qui s'est mis de la partie, en coupant le bois pour nous et nous offrant à boire. Je sais qu'il lui parle, à elle, mais nous... Je crois que N. l'appeler Codsworth. D'ailleurs, je me trompe ou il l'a appelé "Madame Gail"?
      Le deuxième étage est visiblement plus petit en apparence, vpus trouvez pas? C'est surtout que l'intérieur est coupé par les balcons, sur les façades nord et ouest. N. a commencé une tour qui devait monter sur le coin nord/ouest, là où les murs formes comme une boîte. Mais l'idée fut avorté, et elle y a mis cet escalier qui monte sur le toit. Elle veut y mettre une anteine radio, plus tard. Elle dit que ça nous aidera à appeler d'autres réfugiés. Je suis pas super convaincu, puisque ça pourrait aussi  donner notre position à la vermine du Commonwealth. 
      J'aime bien, par-contre, la fenêtre qu'elle a placé sur le côté sud. J'aime bien qu'elle soit une segment externe annexé au reste, qui ressort comme un autre balcon. C'est là que j'ai cru que la relation avec nous s'était améliorés, car elle a installé la chaise de Mamy Murphy justement là? Et elle est retourné elle-même allée cherché à Concord. Elle l'a placé de sorte à lancer les réveries de cette givrée vers le couchant, mais aussi pour mieux entendre ce qui pourrait approcher du Red Rocket Station. C'est ce qu'elle m'a dit. Ouais, on a pas beaucoup parlé, mais elle m'a dit ça.
      L'entrée de la bâtisse est orienté plus vers l'ouest, alors que les fondations d'origine plaçait la porte en plein nord. C'est dingue ce changment, hein? N. a suggéré que le premier étage soit un espace commun pour tous, mais sans préciser en quoi, ou ce qu'il y aura. Je soupçonne qu'elle ne sache pas elle-même comment, ou ce qu'elle compte faire avec. Elle a aussi dis que les limites de la commune se feront à partir de là, et que le terrain vacant sur la droite, où il y avait la première maison en entrant sur l'île, pourrait servir de magasin général, plus tard. Ainsi, le commerce fait avec l'extérieur de Sanctuary Hills se fera en dehors des limites sécuritaires. 
      Je lui ai pourtant dis que l'idée serait à débattre aussi. Si nous voulont faire grandir la commune, il va falloir faire confiance aux gens de l'extérieur, et ça sera plus difficile si on les garde en dehors. Elle m'a dit que j'étais stupide de ne pas vouloir garder notre commerce à l'extérieur de nos limites, mais de la remettre en question pour l'antène sur le toit. Qu'il fallait que je me décide, un peu.
      Après, elle s'est emportée, on l'a au moins tous entendu. Disant que ce monde est dangereux. Que les gens du dehors allaient venir au moment où on sera le plus vulnérables, qu'ils vont nous tirer dans la tête et nous prendre ce qu'on a de plus cher au monde. Je n'ai pas insisté, voyant que nos efforts pour la réhabiliter parmis nous s'étaient écrasés comme le vertipaire sur le toit du musée.
      ...
      En parlant de silence, ce n'est plus du tout son attitude qui me préoccupe le plus. Elle s'est trouvé un autre hobbie pour elle seule, comme ça semble lui être de coutume. Elle s'est encore plus rapproché du coin atelier et passe d'un poste à l'autre. Mais là, elle se donne. Elle a changé son pistolet du tout au tout. Puis elle s'est appliqué sur tout ce métal, taillant des pièces d'engrenages dans des bouts d'acier repêchés ici et là. Elle travaille aussi des pièces électronique qu'elle est elle a récupéré là-bas, au nord-ouest d'ici. 
      Si ce n'était que ça, son impulsivité. Parfois, elle reste des heures durant devant une station, sans bouger. Elle ne dort plus debout. À la place, elle reste planté là, le regarde perdu quelque part dans sa tête. Sa poitrine donne de petits coups sec, lorsqu'elle respire. On dirait qu'elle s'entraine à ne plus le faire, respirer. C'est très perturbant, et lorsqu'on l'en sort, durant trois secondes, on dirait qu'elle ne nous reconnait plus. Je pensais qu'elle allait dégainer son 10mm sur moi, merde!
      Je m'inquiète pour N.
      Elle a essayé de réguler son cycle de sommeil, maintenant que la maison est terminée, sans y arriver. Ça semble lui avoir fait beaucoup plus souffert que de bien, ou quelque chose de cette histoire est resté accroché à son esprit. Elle est moins active à ses tâches, s'interroge sur des détails de conception de que ce qu'elle est en train de faire, sans sembler trouver de solution. Plus souvent qu'autrement, on la trouve perdu en elle. Une chance qu'on n'est pas dans la mire d'aucun groupe de raiders, ces temps-ci. Je ne suis pas certain que notre héroïne pourrait aussurer comme la première fois.
      Je ne sais plus quoi faire pour remédier à ça. Mon contact avec elle est nul, comme repousser par une tempête de radiations violente. Peut-être si on l'envoyait chasser, ça lui changerait. Car nous, on est finalement à court de mac&cheese. 

Épisode 5

Révélation

      Je m'inquiète pour N.
      Je n'arrive plus à penser à autre chose qu'à son dernier retour de chasse. Je peux pas faire autrement que nous en vouloir tous un peu. On a tellement insisté pour qu'elle prenne le boulot, lui rappelant comment elle a assuré avec le Deathclaw de presque deux fois sa grandeur, même avec sa Power Armor. Comme si elle avait déjà fait ça avant, qu'elle était fait pour ça. Maintenant que j'y pense, mettre sa vie en danger pour le autres, ça n'a rien d'un prouesse. C'est juste de la folie, et s'en sortir, c'est de la chance.
      Sauf que c'est un deux de chance sur l'échelle S.P.E.C.I.A.L. Elle tirait encore sur sa carcasse de cerf mutant mort, avec ce foutu parasite bloatfly qui creusait l'intérieur de sa hache. Son visage était plus pâle qu'un habitant d'abris frêchement sorti. Cette image se repasse en boucle dans ma tête. Et j'en frissonne à chaque fois. J'ai entendu des histoires de merdes sur la fièvre qu'apporte ses bestioles, une fois installés dans l'organisme pour pondre ses larves. Elles vont s'accrocher aux parois des instestins, pour se nourrir des nutriments de notre nourriture. C'est en général un bon moment pour avaler un bon paquet d'antibiotiques. Et faut en prendre beaucoup et durant le repas, pour qu'elles sortient et mangent la bouffe contaminé par le remède, et sur plusieurs jours. Les crampes, comme de vives brûlures dans le ventre, ce sont les larves qui essaient de se sauver en creusant lentement à travers les tripes. Après que l'antibiotique ait passé dans le système sanguin, elles finissent par mourir et s'évacuent à travers notre merde. Sinon, l'antibiotique en seringue marche aussi bien.
      Mamy Murphy est resté durant les trois jours de sa convalescence. Je m'étais toujours demandé pourquoi N. avait placé la vieille chaise de cette vieille défoncée à côté de son lit. Eh bien, il parait qu'elles ont pas mal parlés toutes les deux, a dit Preston. Quand je suis passé pour aller voir comment elle allait, j'ai remarqué le petit coffret jaune, près du lit, juste derrière le vieux fauteuil. À l'intérieur, on voyait encore des vaporisateurs de Jet pleins. Notre N. nationale a camé cette pauvre femme pour entendre ses délirs. La tête de Mamy dansait toute seule, sans dire un mot, et N. non plus n'était pas bavarde. Je suppose que ça passait le temps. Je me suis penché sur elle, ou du moins près d'elle, pour mieux entendre ce qu'elle répondait. Je n'ai pas trouvé cette odeur de purin de brahmin, dans son haleine. Alors je suppose... qu'elle a quand-même été assez prudente de ne pas consommer durant qu'elle se soignait.
      C'est là que ça me tue, par-contre. Elle se disait déjà prête mentalement à retourner chasser, voire regarder ce qu'elle peut faire pour les problèmes raiders, dans les communautés voisines, d'ici jusqu'à Diamond City. Sur son lit de souffrance, encore moite de fièvre. Elle attendait d'aller mieux, mais elle voulait déjà partir. Pour être franc, j'ai cru un moment que c'était de l'ironie. La regarder partir peu de temps dans la même journée, après s'être remise debout de tout ça, ça m'a forcé un respect morbide. Et je m'en veux un peu pour ça. Personne ne lui dit de s'arrêter. Aucun de nous ne veut l'affronter pour l'obliger de se calmer, puis la garder avec nous.
      Elle n'est pas revenu, là? Bien voilà, je m'inquiète pour N. 
      Surtout que, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais l'autre jour, avant de partir pour cette fameuse chasse, elle se blessait souvent. Mais alors grave. Une fois, elle s'est fais une coupure de pas-grand-chose, mais le saignement ne voulait juste pas arrêté. Je pense que son méta... métabolisme! Il est en train de lâcher. Elle est plus faible et sensible qu'elle ne le laisse voir. Je lui ai donné une tape dans le dos, et elle a grimacé comme si j'avais frappé une blessure. Elle ne va pas tenir, je vous le dis. C'est la survie, dans le Commonwealth. Tu peux pas sortir et l'affronter quand tu es malade comme ça.
      Et la maison commune n'est même pas finie. Pas de lit, ni même de chambres. Et ça fait un moment qu'on lui a demandé des postes de gardes et une tourelle de défense automatisée. Si elle revient, faut lui faire une fête et lui dire de rester avec nous, ici, en sécurité.

Épisode 6

Révélation

      Je m'inquiète pour N.
      Mais d'abord, vous savez qui s'était, la bonne femme qu'elle amené sur l'île? Elle est la femme d'un certain Blake Abernathys. Connie. Ils vivent en haut de la colline aux pylônes électriques pas trop loin, à l'ouest d'ici. Ils ont installés une ferme là-bas, avec une seule de leurs filles et même un chat. Ils ont subis les attaques incessantes de raiders, dernièrement, et une bonne fois, ou plutôt moins bonne, la soeur de la petite a voulu défendre la ferme. Ils lui ont mis une balle dans la tête et ça s'est fini là. 
      Ils ont une production en lait de bramhin, des tatos biens rouges, des melons et je sais plus quoi.  C'est là que N. serait restée tout ce temps. Elle apprenait le l'agriculture en échange de service. Marcy, tu connais ça, les pousses. Pourquoi elle n'a pas demandé à nous, encore une fois.
      Ils sont parfois attaqués par des raiders qui arrivent de l'est, là où il y a cette antène qu'on pouvait voir du toit de ce musée, à Concord. Et comme ce sont les mecs qui ont buté leur fille, ils ont envoyé N. la venger, je suppose. C'est là qu'elle se rendait, quand les deux femmes ont quitté. Elle a seulement amener Connie ici pour leur monter où se rendre si jamais leur ferme se fait ravager.
      Alors elle est partie comme ça, encore. Elle nous laisse avec seulement deux tireurs pour nous protéger. Enfin, un tireur et demi et encore je suis aimable, parce que sérieusement, Jun, tu fais pas à l'emploi. Je suis désolé, mec, mais t'es encore trop focus à t'appitoyer su ton sort pour ça.
    - Tu m'enlèveras pas mon arme, Sturgess.
      C'est bon, c'est bon. Ce que je veux dire, c'est que durant que N. joue les héroïnes pour je ne sais quelle raison, on est là, nous, avec une maison à peine finie et aucun moyen de se défendre. Là, elle dort, mais si vous l'aviez vu quand elle est revenue de son raide sur la bande de l'antène. Déjà, elle n'a pas pris la Power-Armor. Elle avait encore le visage en sang, juste en-dessous de cette ligne qui a probablement été creusé par une balle, qui part de derrière son oeil jusqu'à son oreille. Elle avait un stimpack dans une main et un sac rempli de piles à fusion. C'est Preston qui lui a donné la dose, elle a bafouillé une histoire presque incompréhensible, puis elle est aller saigner sur son oreiller.
      Moi je dis que s'en est trop. On met les armes sous clé, au pire, et on la force à rester au lit. Sinon, elle va encore se plaindre qu'elle a des insomnies, puis elle va repartir essayer de se suicider. Elle nous a tiré de là, elle sait sûrement se débrouiller toute seule mieux que nous. Ça devrait la rendre plus respon...
    - Respon...? Responsable? Responsable de quoi, Sturges? De qui? Comme si j'avais choisi se rôle là, moi, dans la vie. Oui! Bien sûr! Tout de suite, Mr. Sturges! Comme vous voudrez, Mr. Sturges! Pourquoi pas une léchette de couilles, tant qu'on y est? Hein?! Je vais sauver TOUT le Commonwealth à moi toute seule parce que personne n'est arrivé à le faire en 200ans! Super soldat N. Elle n'a pas ses propres problèmes, de toute façon. Et y'a que la petite bande de Sanctuary Hills qui a veut un bout du super soldat. Ça fait un un peu plus d'un mois que j'endure ta merde presque toutes les semaines. C'est quoi?! Je me suis pas assez intéressé au sort de l'ancienne commune de Quancy? Et bien j'ai de grandes nouvelles pour toi. C'est terminé, Quancy! Découverte et établit en 1625, incorporée en ville plus urbain dés 1888. Trois cents plus tard, de la poussière. POUSSIÈRE, Sturges. Plus personne pour s'en rappeler, sauf toi. Tu es ici, maintenant. Vous êtes tous ici. Vous avez une Power-Armor restante pour lorsque je pars, il y a trois d'entre vous qui savent tirer... LE MONDE EST PAS OBLIGER D'ARRÊTER DE TOURNER SI JE NE SUIS PAS LÀ! Demain, je pars pour le sud, pour trouver et aider d'autres refuges. Preston ici présent va presque doubler ses quarts de surveillance pour compenser mon absence. Vous allez vous en tirer. Et si c'est pas le cas, ce sera parce qu'un de vous à hésité. Ce sera votre faute, pas la mienne. Là!

 

      N. s'en va. Elle laisse Marcy, Jun et Sturges avec leurs mots qui ne veulent plus pointer le bout de leurs phrases. Que reste-il à ajouter qui ne pourrait être démolit aussi sauvagement? N. ne veut rien entendre. Elle n'a pas que ça à faire que tout faire pour ces trois rescapés. Deux d'entre eux ne font pas grand chose, sauf tenter de remettre à neuf ce qui est reste en ruine, tapant du marteau dans le vide. Marcy, elle, est une jardinière attentionnée, mais ne sait rien dire de gentil, lorsqu'elle l'ouvre pour parler. N. n'a pas de temps à perdre avec tout ça. Avec ce que lui a dit la vieille Murphy, elle doit tenter sa chance. Vers Diamond City. Elle doit trouver son bébé.

 

Modifié par Gabriel D. Arouth
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