- livre
- sociétés post-cataclysmiques 1
- Hugues DOURIAUX
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Warrior par Hugues Douriaux, éd. Fleuve Noir éd., 1994, coll. " Anticipation (Métal) " N°1937, 1 vol. broché , in-
12 ème , 187pp. couverture illustrée par Bruno David. roman d’expression française
1 ère parution : 1994
sociétés post-cataclysmiques 1 -
(1947-
) Romancier français. Chirugien- dentiste de profession. Goût pour l'histoire et la science- fiction. A signé de nombreux romans au Fleuve Noir, souvent teintés d'érotisme. A obtenu le prix Julia Verlanger. Préfère aujourd'hui le roman réaliste. - 1994
Warrior-
« Je m’appelle Warrior et je ne suis pas un Vieux. Dans notre monde, nous haïssons les Vieux . C’est à cause des Vieux que le Feu Infernal brûle les entrailles de la Terre et que le Mal ronge la moelle de nos os. Quand je rencontre des Vieux, je m’enfuis. Ou bien je me bats. Je m’enfuis si je suis seul. Je me bats si des Frères et des Sœurs m’accompagnent.(…) Les Vieux sont capables de tout. Une vermine que je hais de toutes mes forces. »
L’arrivée d’une Vieille nommée Teigne , va bouleverser sa vie. Alors qu’elle est blessée dans un traquenard monté par le clan des Loups, elle sera sauvée par Warrior qui suit son impulsion. Courageuse, dure et douce à l’occasion, Teigne, s’échappant avec Warrior par les couloirs effondrés du métro, trouvera asile en zone périurbaine, une ancienne banlieue. Il lui faudra du temps pour guérir, ce qui permet à Warrior d’observer à loisir cette étrange inconnue. Il s’y habitue progressivement, troublé malgré lui par son physique. Lors d’une dernière incursion dans la cité pour récupérer une trousse de médicaments, Warrior fait la rencontre musclée d’Enoria, une jeune « Sœur » du clan adverse. Comme le veut la tradition, il la viole. Enoria, craignant des représailles de la part de son chef, supplie Warrior de l’emmener avec lui. Le voici donc avec deux femmes, Teigne et Enoria dans un univers de campagne qui lui est totalement étranger :
« -
« Mais… A son tour, Teigne m’embrasse, non moins fougueusement qu’Enoria. Je ne comprends plus. Ma main touche ses seins. Elle est nue, elle aussi. Teigne se relève. Je les regarde, toutes deux. Toutes deux nues, agenouillées, l’une à ma droite, l’autre à ma gauche. La jeune Sœur et la Vieille… pas si vieille que ça. C’est impossible… mon rêve continue ! Enoria se penche, s’affaire à me retirer mes vêtements. Teigne passe sa main calleuse, mais qui se fait douce, sur mes joues. C’est tellement mieux avec de l’amour, murmure-
« Andréas fait encore deux pas, lâche son arme, qui tombe sur le sol avec un bruit de ferraille, puis il s’écroule à genoux, s’effondre enfin devant nous. Je hurle de haine, bondis sur lui, empoigne le manche du poignard, m’acharne sur le corps que secouent de violents soubresauts. Figés par l’agonie, les yeux d’Andréas me fixent. -
Un épisode de la vie en société post cataclysmique narré avec le talent de Douriaux qui, en un style sobre et des phrases tendues, accroche le lecteur. Bien que le récit ne prétende pas rénover le genre, il constitue une agréable détente en présentant toutes les qualités d’un bon roman d’aventures.
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