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  • L'or En Folie

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Henri BELLAMY

    Parution : 1975

    Thème : disette d’éléments


    Sur l'auteur :


    Préambule :

    l’Or en folie par Henri Bellamy,  Sirius éd., sd.,1 vol. broché, in-112 ème , 251pp. couverture muette. roman d’expression française
    1 ère  parution : sd
    disette d’éléments


    Synopsis :

    Affolement dans les locaux de la banque de France. Un arrivage de lingots d’or en provenance de l’étranger s’est révélé être formé de barres de plomb. Vérification faite, monsieur le Gouverneur de ladite banque et ses collaborateurs s’aperçoivent que c’est l’ensemble des réserves d’or françaises qui se sont mystérieusement transformées :
    " Les grands diamantaires ne perdaient pas tout. Mais pour les petits bijoutiers, c’était la fin. On rapporta un cas de morts subites véritablement tragique. Le père, un bon vieux juif du marais, en présence de sa vitrine ravagée, tombe raide. Sa femme se précipite : " Mon pauvre Jacob ! " Puis elle voit la devanture ruinée. C’en est trop ; elle tombe à son tour ! Le grand’père accourt, du fond de l’arrière-boutique. Il porta la main à sa gorge. Il roule, troisième sur les deux cadavres. "
    L’affolement gagne M. le préfet et les personnalités religieuses et politiques. Force est de constater que tout ce qui est or s’est transformé en plomb, y compris les fausses dents et les objets du culte. La rumeur publique s’amplifiant, le préfet, pour éviter le débordement de la foule, fait cerner les bâtiments publics par la troupe. La Bourse plonge et la presse se déchaîne. Le parti de " l’Action française ", sous la coupe d’Isaac Davidet, en attribue la responsabilité aux Démocrates et Républicains :
    " Quand je disais à tous les suce-pieds et podosuceurs du parlement et de la presse, que cette vieille guenippe de Stellar le locarnien, avec sa bobine de chien crevé –Tardieu dixit- finirait par les conduire, derrière ses chausses, dans l’ordure la plus abjecte, il y avait encore de bons coyons pour insinuer que j’exagérais. Bons coyons et sublimes podosuceurs, vous y êtes ! vous y êtes jusqu’au ventre ! Tripes et boyaux (…)
    Allons, gensses du gouvernement de la chose publique, précieux pédérastes et fustigés, tous les marinés dans le stupre, la simonie, l’escroquerie, le trafic d’influence, qu’est-ce que vous faites ici ! Fichez le camp ! Place au bien-aimé Roy !. "
    De l’étranger parviennent des nouvelles préoccupantes. Devant le phénomène, qui ne semble toucher que la France à partir de Paris, l’Angleterre et l’Allemagne s’inquiètent. Ils exigent que la France rembourse immédiatement ses dettes, avec une fin de non recevoir de la part du président Stellar. Le vieux professeur Cymbol, en une séance remarquable à l’Académie Française, après une étude statistique de la propagation du mal, conclut à une " onde radiante " qui émanerait du centre de Paris. Quelque part, quelqu’un en veut à la France.
    Une chasse à l’homme est annoncée et la tête des malfaiteurs mise à prix. C’est là qu’intervient le rondouillard mais perspicace Agénor Jubin, journaliste au " Métropole ". Il réussit le premier, grâce à son flair, à découvrir le responsable de la transmutation, le savant Paolo Arriegias, noble et vertueux vieillard , ainsi que sa jeune compagne, Fleur. Ce dernier a mis au point le " transmuteur " qui agit par " ondes inductrices " sur tel ou tel métal - l’or en l’occurrence-, par modification de la composition moléculaire.
    Agénor Jubin, après une première explication orageuse, deviendra le chroniqueur officiel d’Arriegas, en distillant une information choisie en direction de son journal.  Le quotidien s’arrache, mais Jubin demeure introuvable. Dans les sphères politiques, l’atmosphère s’envenime, surtout à l’annonce d’une attaque aérienne conjointe des autres pays européens sur la capitale. Paris, affolée, se vide de ses habitants :
    " Les autobus, pris d’assaut, la foule s’y entassait à étouffer, s’agrippait aux toits. " Chauffeur, conduis-nous, vite, loin…" Ils se ruaient en avant, vers les portes les plus proches. Parfois il y avait de terribles accrochages. Ou un assaillant glissait du toit. La lourde machine avait alors un cahot mou et on entendait un cri horrible : elle venait d’écraser un homme. "
    De longues files de fugitifs se traînent aux sorties de la ville. Le président Stellar, laissé pour mort, est remplacé par Tarval, le populiste. Lorsque Arriegas apprend la traîtrise des pays européens, il allonge le champ d’action de ses ondes, privant l’Angleterre, comme l’Allemagne ou la Russie de son or, ce qui change les données économiques et politiques :
    " Le gouvernement de Berlin passa par des alternatives de décision et d’hésitation. L’attaque de la France sans le concours anglais devenait périlleuse. Et puis, on allait se battre contre quoi ? Que recélait en possibilités meurtrières cette force mystérieuse qui, contre toutes les lois connues de la physique et de la chimie, venait, aux ordres d’un homme, désintégrer un métal et spécialement ce métal-là ? Si l’or, pourquoi pas le fer et l’acier ? Et, dans ce cas, les avions et les armes… "
    Stellar, revenu de son éclipse politique, les gouvernements envisagent de mettre en place une "union monétaire européenne" pour parer à la menace, ce qui provoque la colère des Américains. Arriégas est satisfait. Son opération de déstabilisation dans le but de promouvoir la paix et l’union a porté ses fruits. Stellar, qui a analysé les motivations du savant, suggère qu’au lieu de le poursuivre en tant que criminel, on l’accueille au sein de l’hémicycle comme conseiller.
    Arriégas, avec Agénor, se rend à l’invitation de Stellar, provoquant un étonnement sans bornes. Pendant que les Européens l’écoutent, médusés, l’hostilité des représentants des grands groupes industriels américains croît en proportion. Deux jours plus tard, au moment où les deux hommes allaient produire leur allocution au Parlement, ils sont mystérieusement assassinés. Fleur, qui apprend la mort de son compagnon, se suicide non sans avoir au préalable détruit le transmuteur.
    "L’or en folie" d’une écriture mordante et ironique met l’accent sur le cynisme des mobiles humains et sur la difficulté des réformes. Pourtant, La belle idée d’une Europe unie, audacieuse dans ce roman  d’avant la guerre mondiale, actualise d’autant plus ce récit


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