- livre
- l’entropie progresse...
- Jean-Charles HARVEY
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la Dernière nuit (La) par Jean-
Charles Harvey, pp.207 - 213 in " L’Homme qui va ", les éditions du Mercure, 1924, Montréal, 1 vol. broché, recueil de nouvelles, in- 12 ème , 213 pp. couverture illustrée par Simone Routier. nouvelle d’expression française (Canada)
1 ère éd. : 1924
l’entropie progresse... -
(1891-
1967) Journaliste et romancier québécois. Etudes au Séminaire de Chicoutimi. Reporter au journal "la Patrie". Fonde l'hebdomadaire "le Jour" à Montréal. Anti- nationaliste, anti- faciste, contre l'antisémitisme. Prend le parti des Républicains. Travaille également au sein de "Radio- Canada". Franc- maçon. - 1924
«Depuis des siècles, le soleil presque éteint, ne lançait plus dans l’espace que de sinistres clartés. Le froid, frère du néant, avait envahi peu à peu son orbe immense ; il étreignait sa lumière blanche avec une ténacité que mettaient autrefois les médiocres à étouffer le génie. Et l’astre, trop vieux pour lutter plus longtemps, cédait lugubrement aux forces des ténèbres.»
Pour une humanité très vieille, le monde se refroidit, comme le soleil. Les glaces migrent des pôles et enserrent un dernier noyau d’hommes établi sous les tropiques. Un tremblement de terre achève la déroute de l’humanité en ne laissant subsister que deux hommes et une femme :
" Par une nuit polaire, une secousse sismique fit céder toute cette partie de la couche terrestre qui abritait encore des hommes. Ceux-
Un récit court aux accents aussi désespérés que ceux de Pouydebat.
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