Aller au contenu

Mini-récits de 2076


Neevix

Messages recommandés

Bonjour à tous et à toutes !

 

Actuellement j'aime bien écrire des récits courts accompagnés de captures d'écrans que je prends durant mes sessions de jeu sur Fallout 76. J'ai fait un topic que vous pouvez trouver ici : Mini-récits des Appalaches.

Je cherche à diversifier mes écrits et j'ai eu l'idée de faire des textes courts, que vous pourrez lire indépendamment, utilisant le contexte Avant-guerre de Fallout et, plus précisément, l'année précédent la chute des bombes. Contrairement à mes mini-récits des Appalaches, ici il s'agira uniquement de textes. J'accompagnerais peut-être certains de ces textes d'extraits audio, type "holobande", pour apporter un plus grand degrés d'immersion. 

 


 

1er Janvier 2076 - Boston, 31 High St

 

" Il s'agit d'un grand pas en avant pour REPCONN Aerospace. Je suis certain que la transition se fera en douceur et que cette nouvelle famille s'intégrera parfaitement à la nôtre. Nous avons toujours placé l'intérêt de nos employés avant tout le reste. Désormais REPCONN Aerospace peut voir plus loin et peut se montrer bien plus ambitieux. Ils ont désormais des moyens et des outils supplémentaires, qui ont sût montrer leurs efficacités depuis ces dernières années, pour accomplir leurs objectifs. Car, oui, il ne s'agit pas ici d'étouffer le potentiel d'une société mais, bien au contraire, d'aider à ce que ce potentiel puisse s'exprimer avec bien plus de force qu'auparavant !  " 

...

" Vous avez entendu aujourd'hui la déclaration de Carl Rook, nouveau vice-président de REPCONN Aerospace depuis son rachat par RobCo Industries. Nous reprendrons l'annonce des actualités après une courte page de publicités ! "

 

La télévision continuait ainsi de cracher son interminable flot d'images et de sons. Une petite musique joyeuse était désormais en train de vanter l'efficacité des produits de ménage Abraxo. Devant la télévision, confortablement assis dans un fauteuil en cuir marron, se trouvait un vieil homme d'une soixantaine d'années aux traits asiatiques. Il semblait à la fois las et irrité face aux informations qui passaient devant ses yeux fatigués. Il se leva et se dirigea vers la télévision pour l'éteindre tout en lâchant un soupire. 

 

" Le monde est en train de foncer dans un mur en béton et on se félicite d'un rachat d'une société ! N'importe quoi... " - dit-il avec un ton mécontent.

 

Le petit salon où il se trouvait était baigné dans une lumière aux teintes orangées ce qui signifiait que c'était le matin. Le vieil homme traîna ses pieds pour atteindre une radio aux allures obsolètes. Il appuya nonchalamment sur un bouton et bientôt une musique de jazz envahit les lieux.  

 

7 Janvier 2076 - Washington D.C, Lincoln Memorial

 

Deux hommes en costumes avançaient sur une grande allée longeant un bassin. Au bout de cette allée une série de marches menait à une structure gréco-romaine imposante. Le parc était plutôt calme et il n'y avait que quelques personnes, ces dernières étant d'ailleurs occupées à prendre des photographies plutôt qu'à discuter.

 

" Les soldats en place las-bas n'en ont plus grand-chose à faire. Tu aurais vu les photographies qui ont fuitées ! Des personnes en rang, genoux à terre et les yeux bandés, qui attendaient d'être exécutés. Je te le dis, ce qu'il se passe au Canada en ce moment ce n'est pas beau à voir. " - dit le premier homme en costume vers son comparse qui était à ses côtés. 

 

Les deux hommes s'assirent sur une marche et sortirent tous les deux, de façon mécanique, une cigarette. L'un deux tourna la tête vers la droite et pointa du doigt un robot à la forme singulière. Il était affublé d'une peinture bleue avec la mention "POLICE" sur le devant. Une lumière rougeâtre s'échappait d'une sorte de dôme vitré qui devait être sa tête et il avançait lentement d'un pas qui pouvait sembler pataud.

 

" On ne peut plus se balader nul-part sans les croiser ceux-là. " - fit remarqué le deuxième homme pointant du doigt.

 

" Je préfère croiser un Protectron plutôt que l'un de ces soldats en armures assistées.  Avec la tension qui monte en ce moment dans le pays je trouve ces robots parfois moins effrayant. " - répondit le premier homme tout en allumant sa cigarette.

 

Certains photographes s'étaient massés derrière le Protectron qui continuait ce qui semblait être une patrouille devant la structure en marbre du Lincoln Memorial. L'un des photographes semblait mécontent et commença à crier vers la machine impassible. Les deux hommes aux cigarettes ne comprirent pas très bien ce qu'il avait hurlé, une sorte de protestation sur la fermeture du Memorial. Cependant, ce qui s'ensuivit allait être beaucoup plus clair.

Le photographe ayant auparavant crié se saisit d'un gros cailloux et le lança vers le Protectron. Le cailloux frappa contre le dôme de la machine, sans faire de dégâts, ne faisant qu'un simple bruit métallique à son impact. La machine se retourna lentement.

 

" Baissez votre arme et soumettez vous à l'autorité !"

 

La voix robotique du Protectron était froide et sans émotions mais, elle était claire et paraissait menaçante. Le groupe de photographe commença à s'écarter, laissant le coupable bien en vue. Ce dernier continua de crier, insultant directement le robot et sa présence ici, et relança un deuxième cailloux. Au moment même du second impact, cette fois-ci sur la carrosserie du robot, un laser d'un rouge vif s'échappa de l'une des mains griffus du Protectron. Le bruit fut assourdissant mais bref. Il y avait maintenant un corps à la poitrine trouée sur les marches du Lincoln Memorial. Quelques cendres s'envolaient dans l'air sur un fond de stupeur général.

 


 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 5 mois après...

12 Janvier 2076 - Californie, Centre de recherches West Tek

 

Trois personnes en blouse blanche étaient debout en train d'observer à travers une épaisse fenêtre à triple vitrage. Autour d'elles il y avait diverses machines qui émettaient des couleurs aussi variées que les guirlandes d'un sapin de Noël. Le silence n'avait pas de place ici, il y avait constamment du bruit. Que cela soit un bip informatique, le bruit d'un chariot dans un couloir, les discussions des gens autour... C'était clairement ici un endroit qui tournait à plein régime.

 

" Vous voyez quelque chose de différent ? " - se demanda une des personnes en blouse, qui s'avérait être un homme aux cheveux roux et au visage jeunot.

 

" On vient à peine de commencer, un peu de patience. " - répondit son voisin, ou plutôt sa voisine. Une femme aux cheveux noirs attachés et au visage sévère marqué par le temps.

 

Leurs regards étaient fixés sur la pièce en face d'eux. Dans celle-ci se trouvait un chien au pelage brun et noir, un berger belge apparemment. Il tournait en rond dans cette pièce complètement vide et totalement capitonnée. Il semblait normal, uniquement stressé de par l'endroit où il se trouvait.

 

" Le lot de test 11-101a semblait prometteur pourtant... " - ajouta la dernière personne en blouse. C'était un autre homme aux cheveux bruns et portant une légère barbe.

 

Au bout d'un moment le chien se mit à japper. Evidemment à cause de la vitre renforcée aucun son ne semblait sortir de sa gueule, cependant cela attira la curiosité des trois scientifiques en observation. Le berger belge commença ensuite à accélérer ses pas, à tourner dans la pièce de manière beaucoup plus frénétique. Son stress d'il y a encore quelques minutes se transformait désormais en colère. Ses jappements passèrent bientôt aux grognements et, maintenant, il cherchait clairement à sortir de sa prison.

 

" Voilà qui devient intéressant ! " - s'exclama la scientifique en s'emparant d'un porte-blocs sur lequel était attaché un document.

 

" Je pense que nous pouv... "

 

Le jeune scientifique aux cheveux roux n'eut pas le temps de finir sa phrase que le chien se jeta contre la fenêtre en face de lui. Celle-ci ne céda pas et seul le bruit sourd du choc fit sursauter les trois observateurs en blouse. Le chien ne semblait, cependant, ne pas avoir été blessé et il se préparait déjà à repartir de plus belle contre la vitre. 

 

" Par précaution je vais prévenir l'équipe de sécurité " - annonça l'homme barbu à ses collègues qui étaient mitigés entre la peur et l'admiration devant le chien.

 

Un autre bruit sourd se fit entendre. Le chien s'était encore jeté contre le vitrage la tête la première. Désormais de l'écumes étaient visibles au bord de sa gueule et ses yeux étaient comme injectés de sang. Il ne semblait pas ressentir la moindre douleur et rien ne le freiner dans sa quête de trouver une échappatoire à cette pièce capitonnée. 

 

" Je note une certaine progression musculaire... Cependant, je crains que l'intelligence du sujet ne s'améliore toujours pas.  Il n'a toujours pas compris l'utilité du bouton à côté de la porte pour accéder à la deuxième salle de test..." - marmonna la scientifique tout en notant au stylo sur son document.

 

Alors qu'elle notait le chien en était à son troisième essai contre la vitre. Cependant, quelque chose devenait inquiétant, cette dernière commença à montrer des signes de faiblesses. Des petites fissures étaient en train de se former et cela était annonciateur d'une rupture prochaine.

 

" J'ai eu le Capitaine Maxson, il nous envoi des hommes. Nous ne devrions pas rester ici je pense. " - s'inquiéta le scientifique à la barbe tout en raccrochant le téléphone qu'il avait en main.

 

" C'est une vitre à triple vitrage Parker. Spécialement conçu pour ce genre de situation. Ce n'est pas un chien, aussi modifié soit-il, qui arrivera à bout de cette ... "

 

Alors qu'elle s’apprêtait à finir sa phrase le chien se jeta une quatrième fois contre la vitre et celle-ci vola en éclat dans un vacarme assourdissant. Le bruit des grognements et de ses aboiements étaient désormais clairement audibles. Difficile de ne pas voir la fureur qui se dégageait de l'animal. Ses yeux étaient désormais rougeâtres et ses crocs semblaient avoir pris des proportions anormales. 

 

" Évacuer la salle ! " - cria le plus jeune scientifique en se dirigeant à toute vitesse vers la porte de sortie.

 

Le jeune, une fois devant la porte, tenta de l'ouvrir mais celle-ci disposait d'une serrure par carte magnétique. Il se mit à chercher dans ses poches tout en tremblant.

Le chien, quant à lui, se rapprochait dangereusement et était prêt à bondir une nouvelle fois, mais cette fois-ci,  contre l'un des scientifiques.

 

" Dépêchez vous, bon sang ! " - cria de plus belle la scientifique qui semblait plus obnubilé par le fait de prendre des notes que de surveiller le chien.

 

Le jeune scientifique sorti une carte de sa poche et la passa devant la serrure. Un bip libérateur se fit entendre et la porte s'ouvrit lentement.

Le chien, en même temps, se jeta contre la jambe du scientifique portant une barbe tout en lâchant des grognements dignes de Cerbère. Le berger belge avait désormais une force colossale et il enfonça profondément ses crocs dans la jambe du scientifique qui commençait à hurler de douleur.

 

Au même moment deux coups de feu se fit entendre. Le chien poussa un dernier jappement avant de tomber au sol, toujours accroché à la jambe du scientifique.

 

" Je crois qu'on arrive à temps. Qu'est-ce que vous avez encore fait ? " - s'exclama un homme en tenue de militaire, un pistolet en main.

 


 
Modifié par Neevix
Oubli d'un mot
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

26 Janvier 2076 - Alaska, alentours de Anchorage

 

Le sol résonnait des pas des soldats qui allaient et venaient à travers ce qui semblait être un complexe souterrain. Ils transportaient toutes sortes de matériels à la hâte comme si une catastrophe se préparait.

Dans une des salles du complexe se trouvait deux soldats devant un terminal qui discutait en mandarin avec un ton inquiet. 

 

" Je n'arrive pas à croire que nous soyons ici, enfin. Les Américains sont pris par surprise et nous sommes en train de les surpasser à tout les niveaux. J'aimerais tellement être sur la ligne de front pour me battre avec mes camarades ! Pourquoi nos supérieurs décident de cloîtrer notre unité dans ce bunker ? " - se demanda un des soldats tout en tapant sur le clavier du terminal en face de lui.

 

Tout en tapant du pied droit contre le sol, l'autre soldat juste à coté répondit vivement :

 

" Moins fort ! Si on t'entend douter des décisions de nos supérieurs tu ne retourneras jamais au pays ! Le général Jingwei sait ce qu'il fait, il a transmit des objectifs clairs à toutes les unités déployés en Alaska. Je n'ai pas les détails mais, je suppose que si nous ne partons que maintenant c'est pour une bonne raison. "

 

Une alarme se mit à retentir à travers toute la base. Plusieurs soldats armés se mirent à courir à travers les tréfonds du complexe jusqu'à arriver devant une grosse porte blindée. Un des soldats, vraisemblablement un officier au vu des médailles et des ornements du parti communiste chinois qui jonchaient son uniforme, se plaça devant le reste du groupe et pris la parole avec vigueur.

 

" La Chine est destinée à être victorieuse face aux chiens impérialistes que constituent les Etats-Unis ! Grâce à vos efforts et votre dévouement nous avons put constitué des sources d'informations précieuses sur le déplacement de nos ennemis. Ils pensent que notre victoire à Anchorage est éphémère mais nous allons leur prouver tout le contraire ! Pendant que d'autres soldats terminent l'occupation totale de la région. Nous, nous irons contourner les lignes américaines pour les frapper à revers et faire comprendre à ces chiens capitalistes que leur défaite est sans appel  ! En avant ! Longue vie à l'Armée de Libération du Peuple !  "

 

Alors que l'officier levait son sabre devant lui, l'imposante porte en acier blindée commença lentement à s'ouvrir, le bruit de grincement métallique que provoquait son ouverture se propagea bientôt dans tout le bunker. De la neige commença à s'infiltrer dans l'entrée et bientôt des étendues montagneuses enneigées s'offraient à la vue des soldats chinois. Ils s'avancèrent tous en ligne droite et rangée en scandant des cris d'encouragement.

 

 

2 Février 2076 - Washington D.C, Poste de contrôle militaire

 

Des voitures faisaient la file devant un poste de contrôle étroitement surveillé par des soldats en uniforme. Il y avait même deux individus équipés d'armures assistées qui étaient en poste proche des barrières qui bloquaient les voitures pour faire probablement acte de dissuasion. Les voitures passaient une par une lentement, chacune étant contrôlées avant de pouvoir continuer sa route. Que cela soit l'intérieur du véhicule, son coffre, les affaires sur les passagers et le conducteur, tout était étroitement vérifié et notifié par les soldats. Parfois un véhicule était redirigé sur le côté du poste de contrôle...

 

" Monsieur Wang Juo et madame Tian Tai. Résidence 1240 N. Quinn Street. Naturalisé en tant que citoyen américain depuis 2068. Pays d'origine : Chine. Tout semble correct à vos yeux ? " - demanda un soldat en tapotant son stylo contre son calepin tout en observant le couple asiatique devant lui. 

 

Ces derniers ne se contentèrent que d'un hochement de tête tout en gardant le silence, visiblement intimidé mais aussi en colère.

 

" Dans deux ans cela fera seulement 10 ans que vous êtes dans notre pays, enfin... votre nouveau pays. Nous avons des procédures à respecter ici et vous vous doutez bien qu'avec le contexte politique actuel nous ne pouvons pas... "

 

Avant de terminer l'homme asiatique répliqua avec un ton légèrement irrité :

 

" Vous ne pouvez pas simplement faire un contrôle comme tous les autres citoyens américains ?! Si nous sommes partis de Chine c'est pour une bonne raison. Nous n'avons rien à nous reprocher ma femme et moi. Nous travaillons à Washington D.C depuis 8 ans et nous n'avons aucun casier judiciaire. "

 

Le soldat baissa son calepin et reprit sa phrase en ne tenant pas compte des propos de l'homme.

 

" Nous ne pouvons pas faire une fouille classique pour les naturalisés américains depuis moins de 10 ans. L'espionnage est un risque de tous les jours dans notre pays monsieur Wang Juo. Et il a été prouvé que le gouvernement chinois était très méticuleux quand il s'agissait de ce domaine. "

 

La femme asiatique commença à serrer la main droite de son mari, à deux doigts de pleurer.

 

" C'est le fait que nous soyons d'origine chinoise qui dérange j'ai l'impression ! Pas le temps depuis notre naturalisation ! " - répliqua l'homme asiatique visiblement sentant une forme d'injustice.

 

" Ce n'est pas votre origine dont il est question monsieur Wang Juo. C'est l'emploi que vous exercez qui est problématique. " - répondit le soldat tout en rejetant un œil dans son calepin.

 

" Et bien ? Pourquoi mon emploi poserait problème ? " - s'indigna monsieur Juo en réponse.

 

" Vous travaillez à Mama Dolce's depuis votre arrivée au pays... "

 

 

 

Modifié par Neevix
Réécriture du premier récit par soucis de cohérence
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 mois après...

17 Mars 2076 - Nuka World, Laboratoire souterrain

 

Trois individus étaient en train de patienter à l'intérieur d'un ascenseur en marche. Le bruit du métal qui grinçait sous l'effort mécanique de l'appareil était la seule chose qui brisait le silence de la situation. À l'ouverture des portes automatiques les trois hommes entrèrent dans un vaste endroit où la technologie transpirait des murs. C'était vraisemblablement un laboratoire de recherche au vu des multiples appareils complexes, des établis de chimiste et des terminaux qui étaient répartis dans la pièce. 

 

" Vous avez fait un bon choix en acceptant cette offre monsieur Bradberton. En incorporant ce laboratoire dans le projet Cobalt nous aurons une avance considérable sur les Chinois. Et les États-Unis compte sur vous, monsieur Meacham, pour mener à bien la réalisation de cette arme chimique. On m'a promis que vous aurez les meilleurs chercheurs avec vous, n'est-ce pas ? "

 

L'homme qui venait de parler était un grand homme large d'épaules en uniforme et portant une grande casquette avec un aigle à bannière étoilée sur le devant. Les multiples médailles et distinctions qui recouvraient sa veste attestait d'une position importante au sein de l'armée. Il s'adressait à deux autres hommes en face de lui.

 

" Tout à fait. J'ai intégré au projet les meilleurs de la division de recherche et développement de Nuka Cola Corporation. Et monsieur Meacham est mon meilleur élément, ce pourquoi je l'ai mis à la tête de ce projet si important. Je voulais m'assurer en vous faisant venir ici, Général, que vous voyez par vous-même le laboratoire et ainsi vous confortez dans l'idée que vous aurez ce que vous désirez en un temps record. "

 

Le second homme était habillé dans un costume noir avec cravate et il tenait un chapeau Fedora dans sa main gauche. Ses cheveux grisonnants attestaient de ses premiers pas dans un âge vénérable et son regard plein d'assurance lui donnait un magnétisme naturel étonnant. 

 

" Ce n'était pas nécessaire. La réputation de votre entreprise n'est plus à faire et si nous n'en étions pas sûr jamais je ne vous aurais proposé de faire partir de ce projet.  Mon seul étonnement réside dans le lieu insolite où se situe ce laboratoire. Au sein même de Nuka World ? C'est très ingénieux. "

 

Alors que le général avançait dans la pièce le troisième homme pris la parole à son tour. C'était un individu affublé d'une blouse de laboratoire et de lunettes à monture noires. Son visage attestait d'un âge plutôt jeune et il souriait. Mais, pas ce sourire que vous faites pour montrer votre sympathie, plutôt ce sourire que vous dessinez quand vous avez réussi à mettre à bien un plan.

 

" La localisation du laboratoire est de mon fait Général Braxton. Nous avons à disposition un laboratoire isolé et indépendant qui peut fonctionner 24h sur 24 en parallèle de Nuka World grâce à ses propres générateurs. Et quoi de mieux qu'un parc d'attraction pour dissimuler un tel projet ? Personne ne se doutera de quoique ce soit ici. Evidemment j'ai aussi demandé le meilleur équipement en matière de recherche chimique. Tout est paré. "

 

Alors que Meacham continuait d'énumérer la liste des initiatives qu'il avait pris pour ce projet, Bradberton réfléchit quelques instants en faisant semblant d'écouter. 

 

" C'est très bien, excellent même. J'attends un rapport chaque mois et il me faut des résultats avant la fin de l'année. Evidemment, l'armé fournira les ressources nécessaires au bon déroulement des recherches. Sur ce, je ne vais pas m'attarder. J'ai beaucoup à faire, nous avons un autre projet militaire sur le feu qui nécessite mon attention. "

 

Bradberton sorti de ses pensées et décida de ré-accompagner le général vers l'ascenseur. Après avoir échangé quelques mots avec lui il inclina la tête en guise de salutation et appuya sur un bouton pour activer l'ascenseur. Après quelques secondes de réflexions il se retourna vers Meacham.

 

" Je compte également sur vous. Ce projet va réquisitionner énormément de nos ressources et je crains fort que cela impactera la productivité de Nuka Cola Corporation. Plus vite cela sera terminé, plus vite nous pourrons nous refocaliser sur nos autres objectifs. "

 

Le scientifique s'avança vers Bradberton avec un air interrogateur.

 

" C'est étonnant que vous ayez accepté de faire participer Nuka Cola à ce projet. Sans indiscrétion, qu'est-ce qui vous a fait accepter ? Quand je vois les moyens que vous m'avez mis entre les mains pour l'installation de ce laboratoire alors que les profits actuels de l'entreprise sont en baisses... "

 

Bradberton répondit en secouant la main.

 

" Je ne peux pas en parler. Mais je vais avoir du temps pour réfléchir à la suite... Oui. Du temps. "

 


Modifié par Neevix
Correction syntaxique
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 semaines après...

Bonjour à tous et à toutes !

 

 J'ai réécrit le mini-récit du 26 Janvier 2076. J'ai fait une erreur grossière de datation et j'ai raconté des événements 1 an trop tôt ! J'ai donc changé ce mini-récit, gardant la structure du précédent mais modifiant le fond. Je m'excuse pour cette erreur, dans ma tête j'étais déjà en Janvier 2077.

Et voici un mini-récit, un peu particulier, car ici il s'agit surtout d'un mini-récit technique sur une technologie particulièrement symbolique de la série. Bonne lecture !

 


 

8 Juin 2076 - Le Pentagone, Washington D.C

 

C'était une pièce spacieuse et richement décorée. De nombreuses chaises étaient placées en rangs et elles étaient toutes tournées faces à une estrade d'où trônait une imposante armure assistée unique en son genre. Bientôt, de nombreuses personnes en costumes commencèrent à entrer dans la pièce et à prendre place sur les chaises. Deux hommes se détachèrent de la masse qui se déplaçait et commencèrent à prendre les petits escaliers qui menaient sur l'estrade. Ils se placèrent à côté de l'étonnante armure et attendirent le silence complet avant de prendre parole tour à tour.

 

" Messieurs et mesdames les ministres. Monsieur le Vice Président, Général Braxton... Laissez-moi vous présentez le nouveau fleuron des laboratoires West-Tek, la clé de notre victoire contre l'invasion communiste d'Alaska. Voici le futur, voici l'armure assistée T-51. "

 

Des applaudissements se firent entendre après cette première déclaration. Une fois ces derniers estompés le second homme au côté de l'armure pris la parole.

 

" Nous sommes tous conscients des problèmes que rencontre le précédent modèle, la T-45. Malgré de nombreux correctifs et ajustement portant jusqu'à la production de la série D, nous avons décidé de sauter le pas et de revoir la structure même de l'armure assistée. Si vous voulez bien... "

 

Un des deux hommes se dirigea vers une console de commande située non loin d'eux et appuya sur un bouton. L'armure assistée, qui était en fait posée sur une plaque tournante, commença à pivoter pour se présenter de dos à l'assemblée.

 

" Voyez ici. La source d'énergie de la T-51 utilise un pack MicroFusion TX-28, qui peut générer une puissance allant jusqu'à 60,000 Watts ! C'est plus qu'il n'en faut pour alimenter le système hydraulique HiFlo de l'armure. Si vous regardez bien, chaque membres de l'armure est propulsé par le système et ainsi l'utilisateur doit faire moins d'efforts pour déplacer son armure. La mobilité en est grandement accrue et cela règle un des problèmes récurrents du précédent modèle. "

 

L'armure pivota de nouveau pour permettre une vue de tranche. L'homme qui se chargeait de la présentation posa sa main sur le bras de la T-51.

 

" Voyez ici, le blindage de l'armure n'est plus composé de banales plaques d'aciers. Ici nous avons utilisé un composé poly-stratifié, permettant ainsi à la coquille extérieure de l'armure d'être plus légère et, surtout, de pouvoir absorber jusqu'à 2500 joules d'impact cinétique. Et si cela ne suffisait pas, nous avons également ajouté un revêtement ablatif en argent de 10 microns d'épaisseur, ce qui permet de refléter les rayonnements lasers et autres rayonnements radioactifs sans endommager la coquille. C'est une avancée considérable par rapport à son ancêtre. Plus de résistance et plus d'endurance sur le terrain face aux explosions ! "

 

L'armure pivota une dernière fois pour permettre désormais une vue de face. Le présentateur attira l'attention désormais sur le casque intimidant de l'armure.

 

" Le verre qui compose les yeux du casque sont pare-balles permettant à l'utilisateur visibilité et sécurité. Enfin, un système important et qui sera essentielle pour les déploiements de longue durée sur le terrain est celui du recyclage ! Désormais, les déchets humains peuvent être directement convertis en eau potable, améliorant grandement le potentiel de survie de nos troupes. "

 

L'homme qui était à la console de commande reprit la parole.

 

" Cette nouvelle armure assistée est une véritable unité blindée. Les chinois comptent peut-être sur leurs nombres... Mais nous, nous avons une puissance de feu considérable. Imaginez un instant une division complète de soldats avec ces bijoux d’ingénieries directement sur le sol chinois ? Notre victoire est assurée ! Et je vous annonce que la production en série est déjà commencée et que nous avons déjà des hommes prêt au combat avec ce nouvel équipement ! "

 

L'assemblée devant l'armure se leva et se mit à applaudir avec vigueur. Les deux présentateurs s'inclinèrent un instant avant d'être bombardé de questions en tout genres...

 


Modifié par Neevix
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

×
×
  • Créer...