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Rukainn

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[hrp : Bonjoir à tous (contraction de bonjour et bonsoir, comme ça, je m'ennuie pas.) Si certains ont l'âme d'un artiste, dessinateur ou vidéaste comme le collègue Eldrak, moi je suis plutôt du genre écrivain. Cela fait très longtemps que je pratique le Rôle Play sous toutes ses formes et j'ai eu l'envie de recréer un personnage masculin, cette fois-ci, où je raconterai son journal en récupérant des bloc note et un crayon. Bloc note qui seront ensuite jeté au sol ou dans des armoires ou bref, peu importe, tant que ça reste cohérent. C'est un essai, si ça vous plaît pas, suffira de le dire. Combien de temps ça va durer ? Jusqu'à ce que mon personnage meurt, en fait. Etant donné que je joue en difficulté Survie, ça peut arriver n'importe quand.

Alors oui, il y aura des fautes dans les textes, rassurez vous, c'est normal. Non, ce n'est pas un prétexte idiot pour ne pas faire d'effort sur l'orthographe, dites vous que mon personnage possède 3 en Intelligence et 8 en Force. Ça y est ? Vous avez compris ? Alors commençons.]

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Jour 1, 23/10/2287, 20h55 :

A toi qui lit ces notes. Saches que je les récupère à partir de bloc note et à l'aide de ce crayon qui est devenu mien te permet de savoir ce que j'endure.

Commençons par le commencement. Je suis le commandant Sullivan Derringer, 155ie régiment d'infanterie et j'ai vraisemblablement deux cents cinquante ans. Etonnant non ? Je suis originaire de Boston, comme toi, j'ai vécu et grandit dans cette ville, mais ma ville n'est surement pas la tienne. Oui, c'est la même Boston, non, le paysage y est différent.

Quand j'y ai vécu, les arbres étaient de couleur du printemps, de l'été, de l'automne, les feuilles tombaient en hiver et, certes, même si j'étais souvent loin de ma famille, il y faisait bon vivre à Sanctuary Hills. Si tu ne sais pas où cela se trouve, tant mieux. Je ne te donnerai pas l'information. 

Je vois déjà à ta tête que tu penses que je divague. Je ne suis pas un pauvre fou qui se balade cul nu en agitant les bras et en ayant le regard révulsé, tout ce que je te dis est la stricte vérité.

Je me souviens comme si c'était la même et unique journée. Je me préparais pour aller discourir sur ma future médaille militaire prouvant ma valeur en tant que stratège et en tant que soldat. Ma femme, Nora était à mes côtés, mon bébé, Shaun jouait paisiblement dans son berceau, la journée était belle, surement trop belle. 

Je revois ce moment comme toi, tu lis ces notes, aussi clairement. Le journaliste de la télévision a parlé de la guerre qui faisait rage à Anchorage, les communistes nous attaquant et je sais que j'allais de toute évidence devoir y aller. Cependant, vois-tu, il s'est passé autre chose. Cela me semble invraisemblable quand j'y repense, le journaliste a commencé à raconter comme quoi une bombe atomique avait explosée dans la région de New York, puis la Pennsylvanie et ensuite, plus rien, la chaîne s'est coupée. Ma belle Nora m'a demandé de sortir dehors, elle emportait Shaun avec elle. Si vous aviez vu ce petit bout, un vrai cadeau et Nora... Une femme comme on en fait plus.

Vous savez, c'est le genre de femme qui nous tombe dessus plus que l'inverse, le genre de femme qui, lorsqu'elle s'est vraiment attachée à vous, vous vous demandez tous les matins ce que vous avez fait au bon Dieu pour mérité un tel cadeau.

Mais c'est une autre histoire.

Nous sommes sortit précipitamment dehors, les voisins, tout le monde suivait le pas. C'était déjà le chaos alors que l'annonce avait simplement stipulé qu'il y avait eu des bombardements. L'armée est ensuite arrivée. Elle nous a emmené, en file indienne Jusqu'à l'abri 111 qui avait été construit peu de temps avant. Je me suis toujours demandé si nous en aurions eu besoin un jour, si ce n'était pas de l'argent gaspillé à tort et à travers par Vault-Tec... Ces gens, ces enfoirés, ils auront des comptes à me rendre.

Pourquoi ? Tu te demandes hein ?

C'est simple. Une liste, une bête liste décidant qui entre et qui reste sur le carreau, c'était déjà la première erreur de Vault-Tec. Peu d'entre nous avions eu le droit. Ma femme, mon fils, moi-même jouissions de mon statut de vétéran "héroïque", j'ignore comment Monsieur et Madame Able ont eu le passe-droit, pour ne citer qu'eux, ces pauvres bougres...

Nous nous sommes retrouvés sur l'ascenseur menant à l'abri souterrain. C'est alors que nous avons vu l'impensable. L'inimaginable, ces salauds, ils l'avaient fait. Je le revois, ce champignon atomique s'élevant au dessus des nuages. Je n'ose imaginer qui étaient en dessous, sans doute un complexe scientifico-militaire puisqu'ils n'ont pas viser Boston même. Mais les retombées, nom de Dieu, les retombées radioactifs, je n'ose imaginer, vraiment. 

Je pense que si l'ascenseur s'était déclenché ne serait-ce qu'une seconde après, je ne serais pas là à écrire mon mémoire ou peut-être, mon épitaphe 

Nous nous sommes retrouvés sous terre, Shaun, Nora, Monsieur Able, Madame Able, les autres, les employés Vault-Tec, le Superviseur, les médecins, tout le monde sauf les pauvres diables qui ont vu et subit l'horreur atomique. Les soldats qui régulaient et contrôlaient la foule n'ont sans doute rien vu venir non plus, malgré leur armure assistée T-60, je doute qu'avec un choc pareil, ils auraient pu survivre.

A partir de cet instant, c'est très dur pour moi d'expliquer, ces souvenirs sont tellement récents qu'ils me font mal au crâne et me donne la gerbe. Nous avons suivi une ligne tracée sur le sol, on nous a fourni un équipement sommaire, une tenue bleue moulante au point d'avoir l'impression d'être la bite à l'air avec, dans son dos un 111 écrit en grand et en jaune. A présent, nous n'étions plus libres, nous n'étions plus des humains, nous n'étions que des sujets de test.

Oui, tu m'as bien lu, de test. 

Sous leur faux prétexte qu'il fallait qu'on soit décontaminé, nous avons été dans un sas. Pas un de ces sas de décontamination où on se prend des jets de flotte et de produit chimique en pleine gueule, non. Je me souviens encore du décompte puis ensuite un flash blanc et plus rien. Jusqu'à ce que je me réveille.

Putain, je sais pas combien de temps j'ai pu dormir, gelé. J'ai juste vu un type avec une balafre, chauve, je reconnaîtrais sa tête entre mille autre. Cet enfoiré, il a tué ma femme. Il a prit Shaun et il a mis une balle dans le crâne de Nora. Ma Nora est morte bordel. Ils ont enlevé Shaun et ce type, cet enfoiré s'est tourné vers moi en disant :"Heureusement qu'on a un plan de secours." Ou quelque chose du genre, je ne me souviens plus exactement de ses mots.

Je me suis reveillé plus tard, plus tard, c'est vite dit. 

Moi, Sullivan Derringer, j'ai mené des guerres et j'ai gagné des batailles et j'ai été incapable de réagir, duppé par Vault-Tec. La honte pèse sur moi, à présent.

Lorsque j'ai repris conscience, il y avait la mort et la désolation partout autour de moi. J'ai récupéré une matraque d'agent de sécurité, un pistolet 10mm et frayant mon chemin entre les squelettes et des cafards géants, j'ai réussi à sortir de là, emmenant un Pip Boy de dernière génération. C'est cet engin qui m'a d'ailleurs appris que deux cents et putain de dix ans sont passés entre la bombe et ma situation actuelle. Mais le plus pénible, c'est la mort de ma femme, alors que j'avais prévu un petit voyage pour Halloween.

J'ai eu du mal à savoir où est ce que j'étais quand je suis sortit de l'abri par le même ascenseur, deux cents ans plus tôt et j'ai vraiment eu du mal à reconnaître le paysage. Tout est mort, sans vie, les squelettes sont légions, les voitures, usées par le temps, par le vandalisme, quelque chose me dit qu'il reste encore des humains vivants en voyant l'état de ces véhicules. Ils doivent survivre comment ils peuvent, ces cons, je ferais bien de faire pareil.

En retournant à Sanctuary Hills, l'état du quartier ne m'était pas irréaliste, se sont les ravages d'une bombe nucléaire, la mort et le chaos. Les maisons sont détruites, plus personne ne vit là bas. Qui aurait envie de vivre là bas de toute façon ? Certainement pas toi. 

J'ai retrouvé Codsworth, le robot d'entretient de maison et robot de ménage. Il était aussi surpris que moi, c'est idiot, un robot qui est surpris. Ce qui est encore plus dingue, c'est qu'il ait survécu autant. J'ignorais que son noyau nucléaire pouvait tenir autant de temps, c'est fou. 

Ce qui en vient à l'endroit où tu as trouvé cette note mon vieux. Au Red Rocket, une petite station de pompe à essence et garagiste en même temps dont j'avais l'habitude d'y aller pour faire le plein de ma bagnole. J'ai mis une bonne demie journée pour retaper l'endroit de sorte à pouvoir y dormir sereinement. 

Demain, je m'en irais vers Concord, peut-être qu'on s'y retrouvera, toi et moi. Peut-être que je serais obligé de te faire parler, si tu as des informations.

Dans tous les cas, je retrouverais mon fils, mon Shaun. Je ferais payer à Vault-Tec et je ferais les pires choses que l'on puisse faire à cet enfoiré qui a tué ma Nora.

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Jour 2, 24/10/2287, 21h45 :

Salut, lecteur, si t'es le même gars qui a trouvé la première note, alors tu es arrivé à Sanctuary Hills. Si t'es un de ces réfugiés alors prend place là où je me suis installé pour écrire ces quelques mots.

Cette journée n'a pas été vaine et n'a pas été de tout repos non plus. Dormir dans un sac de couchage, fabriqué avec quelques morceaux de tissu mis ensemble, c'était pas du luxe. Au moins ça m'a garanti un repos salvateur après avoir vécu autant de chose la journée précédente. Une nuit sans rêve, une courte nuit agitée par les aboyements d'un chien errant à proximité de Red Rocket. Je me suis levé à l'aube, dans les environs des 5 heures d'après le Pip Boy et ai été à la rencontre dudit clébard qui m'a emmerdé toute la nuit. Ce n'était pas un chien sauvage, il s'est approché dès que je l'ai sifflé. Un bon chien, dans le genre, je crois, d'un berger allemand. Je l'ai appelé Ludwig. Il m'accompagnera puis s'il me sert à rien, j'aurais d'autres utilités pour lui.

Lorsque le soleil a commencé à pointer son nez, je suis partit en direction de Concord, comme Codsworth m'a conseillé la journée précédente et le chemin, si facile avant était semé d'embuches. Si je dois parler d'une chose, lecteur, dis toi bien que les moustiques de ton époque sont vraiment, vraiment un calvaire. Dans mon époque, les moustiques ne mesuraient pas plus qu'un ongle, dans ton époque, les moustiques ont la taille d'un chien avec des ailes. D'un chien bordel, avec leur longue trompe, leur corps difforme, un vrai cauchemar. Le pire, c'est qu'ils étaient deux. Deux moustiques de la taille d'un chien en train de pomper le sang d'une vache, je crois. Une vache à deux têtes et rose comme un cochon. Se sont vos vaches ? Tu bois du lait de ces monstruosité bonhomme ? J'imagine pas ta gueule, je préfère pas. Les miennes étaient noires tachetées de blanc, brunes à la limite dans certains coins mais pas rose cochon et n'avaient certainement pas deux putains de tête. Dieu à un sens de l'humour assez particulier, faut croire.

Enfin bref, pour revenir aux moustiques, j'en ai abattu un alors qu'il n'était pas encore à ma portée et heureusement, je n'aurais pas aimé me prendre leur trompe dans le corps, y'a de quoi crever avec ce genre de chose. Le second s'est enfui après lui avoir tiré plusieurs fois dessus. Bien content de ne pas l'avoir revu revenir à la charge, sans quoi, je serais partit en quatrième vitesse. 

Est-ce que je dois mentionner les taupes roses aussi ? Enfin, j'ai l'impression que toutes les bestioles de ce monde sont devenues roses ! Des taupes avides de chair avec des dents de la taille d'une main d'enfant, de petits yeux aveugles et des griffes à arracher la peau d'un coup de patte. Ils sortent de terre, ils y rerentrent pour y ressortir ailleurs, sont toujours plusieurs, se battent jamais seules sauf en cas d'extrême nécéssité. Leur taille nom de Dieu, tout a grossi dans ce monde. Les moustiques sont gros ? Les taupes le sont encore plus ! Courtes sur patte, certes, mais elles étaient encore plus grosses que Ludwig. 

Ca doit bien te faire marrer, ce genre de bestiole, tu dois en voir souvent. Imagine ma gueule quand j'ai remarqué la taille de ces bestioles. Heureusement que ce chien était là pour m'aider, je doute que j'aurais pu m'en sortir sans perdre un bras ou une jambe. 

Je remercie Dieu de m'avoir donné un pistolet 10mm à l'intérieur de l'abri, sans quoi, je n'aurais pas été là pour t'écrire ça.

Quand je suis arrivé à Concord, la ville ne ressemblait plus à rien. Les murs sont détruits ou criblés de balles, s'ils ne sont pas tout simplement effondrés. Les rues sont pavées d'ordure, de carcasses de voiture rouillée. J'imagine que les habitants furent tout aussi surpris que nous l'avons été quand ils ont vu le champignon atomique. 

Mais les habitants d'autrefois ne sont plus les habitants de maintenant. A peine arrivé que j'ai entendu des tirs et plus j'avançais, plus les tirs se rapprochaient. Je suis finalement tombé sur un groupe de type vêtu de cuir, ils assiégés le musée de la Libération et ils faisaient pas semblant. Un black était sur le balcon, il tirait des lasers mec. Des lasers sérieux, qui est le connard qui a inventé une arme comme ça ? Un putain de laser qui fait des "vouomp" et qui réduit des gens en une cendre rouge et grise. Je déconne pas bordel, ce machin réduit des hommes en cendre ! 

Afin qu'il ne tue pas d'autres personnes, j'ai décidé d'envoyer Ludwig servir de leurre tandis que j'attendais les pillards qui sont venus les uns après les autres et je les ai assomé avec mes poings. Sûr, j'aurais pu les tuer, j'aurais peut-être dû, mais il y a eu assez de mort comme ça. Je me félicite d'avoir toujours eu une bonne droite, pas pour rien que j'ai été sacré champion de mon unité à la boxe. Quand j'y repense, je me dis que si l'un d'entre eux avait eu le temps de tirer... tu connais la suite.

Le black, Preston Gravey, je crois, il est plutôt dans le genre amical, même s'il est habillé avec des vêtements digne d'un western. Puis son "mousquet laser" comme il l'appelle, vaut mieux pas le prendre à la rigolade ce type. J'ai vu son pote gisant au sol dehors, il m'a conseillé de prendre son arme et de rentrer, les gars étaient retranchés dans un bureau et des pillards cherchaient à ouvrir la porte. Je sais pas, il y avait peut-être quelque chose d'intéressant à l'intérieur ou alors ces mêmes pillards voulaient les voir crever. C'est pas étonnant qu'on cherche à lyncher un black, ça se faisait avant, mais quand même. Autant de monde pour ça, autant de munitions gaspillées ? C'est une folie. 

Ludwig et moi formons une bonne équipe. Il arrivait à chopper le bras ou la jambe d'un type, puis j'arrivais comme un fou furieux pour asséner un coup de poing de sorte à voir le bonhomme se tordre de douleur et l'achever ensuite dans un KO glorieux. Ouaip, le mousquet laser, je ne l'ai pas utilisé contre eux.

J'ai réussi à me frayer un chemin jusqu'à Preston et sa petite bande de réfugiés, deux chinois, une vieille où il y a quelques goutes de sang qui doit trainer dans sa drogue à l'intérieur de son corps. Une folle à lier, elle prétend avoir la "Vision", elle serait médium ou qu'en sais-je. Elle voit l'avenir et le passé avec du Jet ou du Psycho. J'ai rapidement compris qu'elle délirait totalement. Quand on voit ma gueule, faut pas s'étonner que je cherche quelque chose. Des mecs qui cherchent des trucs, y'en a surement par paquet de cent tous les cents mètres. Diamond City ? C'est sans doute la plus grande ville qu'ils ont pu construire après l'attaque Atomique. Putain, comme si j'allais croire à ce qu'elle dit, cette vieille radasse.

C'est facile hein, suffit que je trouve quelqu'un que je lui dis :"Tiens, toi, tu trouveras ce que tu cherches à Boston." Pour sûr, j'aurais des airs de médium et tout. 

Et en fait, Ludwig s'appelle Canigou. Enfin, c'est le nom que la "Mama" a donné à Ludwig. Et il a l'air de la connaître, du coup, c'est plus Ludwig, mais ça sera dorénavant Canigou. 

Ensuite et bien, Preston m'a confié qu'il y avait une authentique relique d'avant guerre et ça, je veux bien le croire. Une armure assistée T 45, rouillée et dont le réacteur à fusion était à moitié déchargé depuis longtemps. Même à mon époque, on était passé aux armures assistées T 60. Pour dire comme c'est vieux. Avec cette armure, j'ai fais fuir les bandits. Ce qui est bien avec une armure pareil c'est qu'on gagne en force, on se croit invicible, même si le bras droit et la jambe gauche semblaient défectueuses. J'ai décroché le minigun du Vertiptère et j'ai sauté du toit, comme ça, pouf. Ca a fait un bruit lourd, j'ai adoré. J'ai tiré sur les cibles comme on canarde un lapin.

Puis cette chose est arrivée des égouts.

D'abord, on a entendu un grognement féroce, puis un hurlement. La plaque d'égoût a volée et surement une partie du béton avec parce que nom de Dieu. A peu près 6 mètres de haut pour deux de large. Plusieurs centaines de kilos pur muscle, des cornes sur la tête, des mains griffues, une queue. Pendant un instant, j'ai crû que dans les égouts de Concord, ils avaient ouvert une porte menant sur l'Enfer et que c'était un démon qui en était sortit. J'ai vidé le reste de munition du minigun sur la bestiole, pas une balle n'a ratée sa cible et pourtant, il était toujours autant vivace. Preston m'aidait depuis le balcon, j'ai jeté le minigun une fois vide et je suis rentré dans le musée pour reprendre le mousquet laser. 

Tu veux savoir ce qui est encore plus dingue, grand ? C'est que cette monstruosité, elle est pas conne, pas conne du tout. Un véritable instinct de prédateur, quand elle a vu que je n'étais plus en vue, elle s'est faufilée entre les ruelles, empêchant Preston de tirer, il a fallu que je retourne au combat pour la faire sortir de sa cachette et ensuite. C'était un peu comme le jeu du chat et de la souris. J'étais la souris, au cas où tu te poserais des questions.

Je me souviens avoir couru, de tous les côtés et j'ai fini par me sécuriser dans un ancien magasin en ruine. J'en ai profité pour garder son attention sur moi tandis que je lui tirais des laser sur la gueule. Mon vieux, des putains de laser ! Preston faisait de même dans son dos, on a fini par l'avoir cet enfoiré. J'lui ai tranché la main pour preuve. Ca m'a pris du temps, mais j'ai réussi. 

Je sais pas si je suis prêt pour ce monde, je ne sais pas combien de temps je vais y survivre entre les taupes, les moustiques qui ont une taille de chien et ces monstruosités tout droit sortit de l'enfer. Mais je vais me battre, quoi qu'il en coûte. Je me battrai jusqu'au bout pour retrouver Shaun, mon Shaun, mon tout petit bébé. 

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Jour 3, 25/10/2287, 22h37 :

Salut gamin, si t'es le même bougre qui est tombé sur une nouvelle page de ma vie alors profites en. Si c'est pas le même gars, salut quand même.

Cette journée n'a pas été riche en événement, pas de grand monstre à tuer, pas de pillard, rien. Tu te souviens du groupe de réfugié que j'ai trouvé à Concord ? Si c'est pas le même lecteur, dis toi que j'ai sauvé la peau à une paire de gus qui se faisait canarder par des bandits. Pour en revenir, le groupe a décidé de faire route à Sanctuary Hills, le black, Preston Gravey m'a proposé de les suivre, au moins, ils se sentaient en sécurité avec moi vêtu de l'armure assistée T 45. On a donc fait route jusqu'à mon quartier et l'état dans laquel il se trouve est des plus déplorables. Si Concord a subi les assauts du temps, des tirs et de la bombe, Sanctuary Hills n'est vraiment pas mieux.

C'était un petit quartier avant avec des gens tranquilles, sympas, qui ne posaient de problème à personne. C'était même trop tranquille et parfois on avait plus l'impression d'avoir une simulation de quartier dans l'unique but de faire de la propagande plutôt qu'un véritable quartier. Bon, ça, on peut oublier maintenant. La plupart des maisons sont détruites, il va falloir travailler là dessus, le pont - paraît-il que c'est le pont où il y a eu les premiers tirs durant l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique - est dans un piteux état mais je ne suis pas charpentier, je doute que je saurais le réparer un jour. Il y a des débris un peu partout, de vieilles carcasses de voiture, des arbres morts, des souches, les soufle de l'onde de choc a réduit le quartier en un gruyère.

C'est pourquoi je n'ai pas bougé de chez moi aujourd'hui. Trop de travail à faire là bas. Preston m'a demandé d'aller secourir une autre communauté, je ne le pourrais pas Preston, si c'est toi qui est tombé sur mes notes alors saches que je pense d'abord à ma famille plutôt qu'à des inconnus. Je dois retrouver Shaun, rien ne m'empêchera de le faire. Alors on s'est mis d'accord, aujourd'hui, y'a eu du boulot. Je n'étais pas seul et heureusement. Preston s'occupait de veiller, mousquet laser dans les mains qu'un groupe ne vienne pas nous emmerder pendant le chantier. Struges, un mécano et moi-même avons commencé par récupérer le matériel qu'on pouvait trouver un peu partour autour de la ville et à l'intérieur des maisons en ruine. Puis on a abattu le plus gros du chantier, couper les arbres, démonter les voitures, enlever les encombrements diverses et variés, récupérer tout élément capable de nous fournir du matériel pour plus tard, ne serait-ce que des chiottes abimés ou cassés, la céramique ça peut être utile. On a découpé de vieux pneus, le caoutchou, ça aide bien. Démonter four et frigo qui ne servent plus à rien, replacer les chaises, les tables, aménager les maisons, construire de nouveau lit avec le matériel qu'on a trouvé précédemment.

On a même creuser deux puits où ils puiseront de l'eau. Preston m'a fait part de son désir de s'y établir pendant une longue durée et qu'il fallait planter des légumes. J'en ai pas, j'en trouverai peut-être plus tard.

Pour finir, nous avons décidé de protéger le site. Avec le bois récupéré des arbres morts qu'on a transformé en planche, on a protégé l'entrée principale, celle menant au pont, quelques pneus et des portes de voiture ont servis pour aménager une grande porte.

Après, je sais pas comment à fait Struges pour trouver l'idée de construire des tourelles automatiques. Il y avait pas mal de ferraille, des trucs qui aurait pu servir, du plastique, des balles. Je l'ai laissé faire le plus gros de l'oeuvre et j'ai suivi ses indications. Résultat ? C'est plutôt probant. Ca tourne, ça fait des bruits bizarres mais il est doué avec ses mains, ça, j'en conviens bien. 

Cerise sur le gâteau, si je peux dire, en farfouillant dans les maisons, j'ai retrouvé un vieil appareil photo. J'en profiterai alors pour photographier des choses ou d'autres et les poinçonneraient sur les bloc-notes. 

Tout ça pour dire que finalement, ça a été une journée plutôt calme, reposante même. Je suis vanné et je n'ai pas vu l'heure passer.

Le seul problème que j'ai, c'est le couple Long, Chong, Jung... Un homme et une femme, des chinois qui sont avec les réfugiés. Le mari a l'air dévasté, j'ai rapidement parlé avec lui, paraît-il qu'il a perdu son fils, lui aussi, mais que le sien est mort depuis quelques temps. Marcy Long, je crois, elle, c'est une peste. Du moins, je pense que la perte de son enfant doit l'affecter dans ce sens là. Dans tous les cas, s'ils ne font rien pour la communauté, je doute qu'ils resteront très longtemps, navrant pour eux.

Tu aurais été fière de moi Nora, si t'étais encore parmi nous.

 

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Jour 4, 26/10/2287, 23h52 :

Ce n'est que le quatrième jour de recherche et j'ai mal. Il va falloir que je me rafistole avant d'aller dormir, sinon je passerai pas la nuit. Ca a commencé comme ça :

J'ai dormi que deux heures cette nuit. Je sais pas pourquoi, peut-être l'orage, peut-être la pluie qui tombe sur ma tronche parce que le toit n'est pas réparé. Peut-être... j'en sais rien. Et le pire, c'est que je n'avais plus envie de dormir, sans doute parce que j'ai passé deux cents dix ans dans un frigo. Mon corps doit pas bien comprendre pourquoi je suis encore debout alors que ça fait un bout de temps que j'aurais dû y passer. 

En sortant de mon ancienne maison, j'ai croisé Struges qui semblait, lui aussi, souffrir du même mal que moi, on a échangé quelques conversations puis je suis repartit, passant les grandes portes faites avec des bric à brac, du trois fois rien. J'avais pas vraiment de destination en tête à part Diamond City. Sauf que je sais pas où c'est. Alors j'ai voyagé un bout de temps, trouvant de temps en temps un endroit où aller, quelque chose à faire, à visiter. J'ai récupéré du matériel pour Sanctuary Hills et j'ai poursuivi mon chemin. J'ai fais la rencontre d'un squelette qui tenait son holobande dans sa main, comme un testament, faut croire. Ce n'était qu'une gamine, enceinte, je pense.

Et là, je me suis pris ma première blessure et bordel, ça fait mal en y repensant. Un moustique géant m'a attrapé avec ses pattes et a plongé sa trompe dans mon torse. J'en ai encore la marque. Je me suis senti soudainement vidé de mes forces, heureusement que Canigou était là. C'est là que j'ai remarqué qu'un Stimpack à l'endroit de la blessure a été salutaire. Je pense que cet enfoiré m'a empoisonné en même temps et le produit du Stimpack a fait son office. Le combat a été difficile, impossible de lui marteler la tête avec mes poings alors j'ai sortit mon pistolet 10mm et j'ai tiré dessus jusqu'à ce qu'il ne bouge enfin plus.

J'ai repris mon chemin jusqu'à tomber sur une espèce d'entrepôt où, d'après le terminal, on y déposait des affaires pour ensuite les refourguer ailleurs. J'ai vu une autre chose qui défiait les lois de la nature même.

J'y ai vu des goules.

Pour toi, c'est rien des goules. Tu prends ton flingue et tu leur tire dedans. Pour moi, ça ressemble fortement à des zombies. Tu connais au moins ? Que je t'explique, les zombies sont des créatures qui sortent de terre et qui viennent manger la cervelle des citoyens. C'est comme ça qu'ils contaminent les victimes qui deviennent eux aussi des zombies à la recherche de cervelle. Du moins, c'est ce qu'on voyait dans les films. Mais c'était censé rester des films ! Ils ont les mêmes bruits, ils sont rapides, ils sont idiots aussi. J'ai subi des griffures de leur part et des coups de poing dans le corps mais je m'en suis débarassé rapidement.
Un bandit m'a gentimment offert un poing américain, j'ai rajouté du scotch et des lames de couteaux de cuisine, ça a fait le café contre elles.

Après avoir été voir des fermiers ces derniers m'ont demandé d'être le poing vengeur d'un groupe de pillard ayant buté leur gamine de 21 balais, c'est trop jeune pour mourir. En temps normal j'aurais dis non, j'ai d'autres chats à fouetter mais là, je ne pouvais pas refuser. 

Après, il s'est passé beaucoup trop de choses. Je vais pas tout te raconter dans les détails mais en gros voilà :

Je me suis rendu à Concord, mué par l'envie curieuse de voir d'où venait la créature des enfers d'avant hier, j'ai suivi le trou et les boyaux m'ont emmené vers un complexe assez particulier où j'ai fais la rencontre d'une étrange créature. Elle était grosse, une carapace ronde et visiblement dure et des pattes de homards. Je sais pas trop comment la nommer, il doit bien y avoir un nom pour ces bestioles. L'Homard à carapace ronde avait le dos tourné, j'ai pas demandé mon reste. Je l'ai d'ailleurs pris en photo. J'ai filé discrètement, je me suis trouvé de quoi grailler en écrasant des cafards géants et je suis resortit de sous terre. 

 

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J'ai suivi mon chemin ensuite jusqu'à tomber sur la cache des bandits, après avoir malmené des taupes roses, des chiens errants et des grosses mouches à merde qui explosent, je me suis fais discret pour rentrer chez eux. J'ai vu pour la première fois Canigou tuer un homme, j'aurais pas aimé être à sa place.

C'est là bas que j'ai le plus douillé en fait. Entre les morsures de leurs chiens de combat et les balles que je me suis pris dans le buffet, va me falloir du temps avant de m'en remettre pleinement. 

Et cette pute avait un minigun. J'lui ai pas laissé le temps de tirer, heureusement, Canigou a servi d'apât et je lui ai collé un coup de poing dans la nuque, avec les lames de couteaux, ça a dû lui faire tout drôle.

A présent je vais me soigner et me reposer, je sais pas comment j'arrive à avoir encore la force d'écrire...

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Jour 5, 27/10/2287, 23h11 :

Je sais toujours pas pourquoi je continue d'écrire. Si t'es toujours le même qui récupère encore et encore mes notes alors tu dois aussi être habitué et tu dois aussi te demander pourquoi j'écris. A mon époque, paraît que ça s'appeler "s'extérioriser", un truc du genre. Ma femme, Nora était avocate et elle en avait dans le crâne tu sais. Bien plus que moi d'ailleurs. C'est elle qui me disait toujours :"Chéri, tu devrais t'extérioriser avec tout ce que tu vis. Ça te ferais du bien plutôt que d'être aussi calme et solitaire." Là, je lui répondais que je connaissais pas vraiment un moyen pour m'extérioriser à part pratiquer du sport, tu sais, l'activité qui fait que tu cours pour rien juste pour t'entretenir par exemple. Je me demande si les gens de maintenant font encore ça. Peut-être trouveraient-ils ça idiot de passer des heures dans une salle de musculation pour se forcer à avoir mal.

Enfin dans tous les cas, je te parle de ma vie parce qu'aujourd'hui, il ne s'est absolument rien passé. En me réveillant, j'ai repris une dose de Stimpack pour ne plus sentir les effets de la douleur. J'ai eu un mal de chien à nettoyer les blessures et penser les plaies, surtout avec ce qu'on a sous la main. Heureusement, il y avait un feu de camps à proximité de la cabane construite par les bandits dans cette zone, un espèce de centre d'écoute avec des paraboles géantes, un truc du genre Ophelia, le nom de la zone, rien de bien important puisque tu y es déjà. Peut-être que tu t'es assis là où je me trouvais avant pour écrire ce qu'il s'est passé la veille. Ça n'a pas d'importance.

De toute façon, j'ai l'impression que rien a de l'importance.C'est vrai, la seule chose qui compte à mes yeux, c'est mon fils. Shaun, tu sais ? Si tu sais pas, saches qu'un connard l'a enlevé et je vais le retrouver, j'en fais un point d'honneur. Ensuite, je pourrais mourir en paix ou vivre avec mon gamin, qui sait. Peut-être il est déjà adulte après tout. C'est vrai, j'ai été cryogénisé pendant 210 ans bordel. À un moment donné, on m'a décongelé pour que j'assiste à la scène et ensuite, rebelote, de retour dans le frigo comme un steak haché qu'on aurait acheté plusieurs semaines avant et qu'on aurait laissé dedans. Je sais pas, peut-être qu'il y a eu dix, vingt voire même trente ans entre les deux congélations. Je ne veux pas imaginer mon fils plus vieux que moi. Tout comme je ne veux pas imaginer ni même savoir s'il est mort après tout ce temps.

Ça me fout la déprime, mais j'étais commandant, je dois garder la tête froide et mener mes hommes au combat, même si, pour l'heure, je n'ai que Canigou. 

Après m'être levé, j'ai eu le tournis, me suis senti nauséeux et j'avais un goût de sang dans la bouche. J'ai regardé mon Pip Boy et le compteur Geiger a indiqué un taux de radiation dans mon corps assez inquiétant. Si les bêtes dehors n'ont pas ma peau, ça va être les radiations. 

Mais, ma chance est avec moi. J'avais du Radaway. Tu dois forcément connaître ça. Je sais pas trop ce qu'il y a dedans et la couleur ne m'enchante pas trop. Mais ce qui me plais le moins, c'est que ça doit être injecté par transfusion. Je suis pas dans un hôpital, il a fallu que je me démerde. 

J'ai pris une seringue contenant du Med-X que j'ai vidé, j'ai percé un petit trou avec la seringue que j'ai rempli de Radaway et je me le suis injecté dans la plus grosse veine de mon bras gauche. Quelques heures de repos après et je me portais à nouveau comme un charme.

C'est au milieu de l'après midi que j'ai refais route vers Sanctuary Hills après être retourné dans la ferme des Abernathy pour leur annoncer la bonne nouvelle. Ils m'ont confié que si j'avais besoin de quoi que ce soit ou même d'un toit ou dormir, ils me donnaient l'autorisation d'utiliser leur terre pour mes propres fins. Je sais pas encore ce que je vais en faire, je vais d'abord m'atteler à aider les réfugiés de mon quartier.

Cette fois-ci, j'ai forcé le mari de Marcy Long à prêter main forte. On a transformé une série de morceau de bois en planche qu'on a posé pour faire des murs, on a bouché les trous qui se trouvaient dans la "salle de garde" des futurs miliciens de Sanctuary.

Enfin, quand je dis on, je devrais dire Struges et Long, je ne me rappelle jamais de son prénom. Je vais l'appeler John, John Long, ça lui ira bien. Moi j'ai supervisé l'installation, je n'aurais pas été capable de faire quoi que ce soit aujourd'hui.

Pour finir, Struges nous a bricolé, avec les restes d'un ancien générateur, un tout nouveau générateur électrique, on a placé des lampes, John a retapé une vieille table de billard et on a déménagé un vieux distributeur de Nuka Cola.

Les gars pourront s'amuser quand il n'y aura pas de situation de danger.

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Jour 6, 27/10/2287, 20h37 :

Les goules, encore elles, j'ai appris quelques trucs dessus.

1) Ne jamais y aller au contact, faut rester éloigné.
2) Plus elles sont nombreuses, plus elles sont dangereuses.
3) Elles n'ont aucune raison, aucune logique, elles ne réfléchissent pas, elles foncent tête la première.
4) Tirer à vu.

J'ai morflé aujourd'hui. J'ai le bras gauche en piteux état, c'est à peine si j'arrive encore à le bouger sans utiliser de Stimpack. Je sens que je vais vraiment devenir accroc à cette drogue. Elle a, au moins, le mérite d'être d'une extrême utilité mais il faut attendre entre trente minutes et une heure pour que son effet soit vraiment efficace. 

Ces goules ne m'ont pas fait de cadeau.

Il y avait cette cabane abandonnée, je me suis demandé s'il y allait avoir quelque chose d'intéressant. J'ai vu juste. Une horde de goule s'est redressée comme un seul homme pour se tourner vers moi. A cet instant, j'ai sû que j'avais foutu les pieds dans un nid de guêpe. J'ai voulu me protéger avec mes bras et leur donner des coups de poing avec mon arme, ça n'a pas eu un grand succès comme tu peux t'en douter Billy Bob. J'ai l'habitude de me prendre des coups, mais elles, elles sont complètement folles. Elle n'hésitent pas à te griffer, à te cogner. J'ai vu Canigou arracher le bras d'une d'entre-elles, ça n'a pas empêché le fait qu'elle ait continué à attaquer. Une autre goule avait les deux bras en moins, elle se battait avec les pieds, je n'ai jamais vu ça. C'était violent, c'était horrible à voir. J'ignore si je vais pouvoir dormir sur mes deux oreilles sans en faire de cauchemar.

Ce qui m'a étonné, c'est pourquoi il y avait autant de créature autour de cette cabane, alors j'y suis rentré. Il y avait une de ces choses qui dormait ou alors faisait semblant de dormir. J'ai sortit mon 10mm et je lui ai tiré dessus. C'était un piège car elle a commencé à se redresser. Canigou a fait le reste du travail. Je vais devoir faire attention à ce qu'il ne me lèche pas celui là, je pourrais attraper n'importe quelle saloperie à cause de ça.

C'est là dedans que j'ai remarqué une trappe et ma curiosité m'a poussé à y descendre. C'était un étroit tunnel menant à une salle surement d'avant guerre. A l'intérieur il y avait une autre goule en train de travailler sur je ne sais quoi. J'ai remarqué aussi que toute la pièce était en proie à la radioactivité, mon compteur Geiger est devenu fou rien qu'à l'idée de mettre un pied là dedans. 

J'ai demandé à Canigou d'attaquer la cible et ensuite je l'ai descendu avec mon pistolet, la cible, pas Canigou. Il est rentré à l'intérieur de la salle, je vais devoir surveiller son état, voir s'il ne change pas, s'il ne perd pas ses poils ou ses yeux ne deviennent pas vert ou je ne sais quelle couleur étrange qui pourrait indiquer qu'il soit contaminé par la "goulification" et que je doive l'abattre. 

J'ai avalé un Rad-X et je suis rentré à l'intérieur. Je n'ai pas cherché à prendre mon temps et j'ai remarqué une BD faite à la main "Le guide des Terres Désolées", je l'ai feuilleté avant d'écrire et il était inscrit la position de Diamond City. Je crois que Dame Chance m'a encore sourit car sans ça, j'aurais pu errer encore longtemps.

Demain matin, je m'enfile un autre Stimpack pour mon bras gauche, je mangerai un morceau et j'irais en direction de Diamond City.

P.S: Si cette goule était en train de travailler sur le développement d'une bombe nucléaire comme le stipulait les déchets radioactifs dans cette pièce, cela voudrait-il dire que certaines goules ont la capacité mentale pour ? Ça me paraît étrange tout ça.

Modifié par Rukainn
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