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  • Vrilles

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Simon Ian CHILDER

    Parution : 1986

    Thème : menaces végétales


    Sur l'auteur :


    Préambule :

    Vrilles par Simon Ian Childer,  Fleuve Noir éd., 1988, coll. " Gore " N°67, 1 vol., in-12 ème , 158pp. roman d’expression anglaise (GB)
    1 ère  parution : 1986   titre original : Tendrils
    menaces végétales


    Synopsis :

    Dans la campagne du Hertfordshire, des forages font jaillir une pluie acide qui brûle les spectateurs,  et surtout une longue vrille noire, tuyau souple à l’apparence d’un serpent ou d’un vers, qui disparaît aussitôt.Thomas, le biologiste travaille pour la compagnie Nirex tandis que sa propre épouse Anne mène un combat écologiste. Soudainement, des faits inquiétants se multiplient dans la région : on découvre des êtres humains exsangues, réduits à l’état d’enveloppes, privés de tous leurs organes intérieurs. Ils sont l’œuvre d’un ennemi insaisissable, ce long vers noir, sans nul doute un organisme vivant parasitaire, qui, après avoir injecté un enzyme dans ses proies humaines, provoque l’autolyse des corps :
    « Il y a plus de soixante millions d’années, annonça-t-il à voix lente, par un moyen ou par un autre, un organisme étranger est arrivé sur la Terre et est parvenu à survivre dans cet environnement inconnu de lui. –Et ensuite ? s’enquit Robin, vibrante d’excitation. Thomas se leva, toujours pensif. – Eh bien, il a vécu quelque temps, puis il s’est reproduit… Ou bien, il est entré en hibernation en développant un cocon autour de lui  pour se protéger, et est resté ainsi pendant des millions d’années….-Et les couches sédimentaires se sont entassées au-dessus de lui jusqu’à ce qu’il se retrouve enterré profondément dans le sol comme n’importe quel fossile(…) jusqu’au jour où le forage de la Nirex a déchiré le cocon et où les vers sont sortis. »
    Thomas enquête, tout comme Anne, cependant les révélations inopportunes de celle-ci à la journaliste Robin Gray, gâche leurs rapports réciproques.Alors que la police se perd en conjectures sur l’origine du phénomène, Anne se fait agresser à son tour par le vers noir, et en meurt. C’est son mari qui procédera à l’autopsie. Robin Gray entre en contact avec lui. Bien qu’éconduite en un premier temps, elle ne peut s’empêcher d’éprouver de tendres sentiments à l’égard du biologiste. Les meurtres s’amplifient, les victimes étant pour la plupart, surpris près d’une bouche d’égout. Fait plus inquiétant : la vague d’agressions progresse en direction de Londres !Analysant un tronçon de vers, Thomas – à la différence de Trenton, son patron – arrive à la conclusion que l’humanité se trouve en présence d’une créature extraterrestre libérée par les forages de la Nirex, en hibernation sous le sol depuis de nombreuses années. Son organisme, à la structure cellulaire simple, a besoin de se nourrir. Les vers, seuls organes visibles, agissent comme des pseudopodes ou des flagelles, outils avec lesquels il vide les corps. Son domaine d’élection est souterrain, car il craint la lumière. Se fortifiant avec le temps, il utilise les réseaux d’égouts et les tunnels du métro pour progresser et s’étendre. Trenton n’apprécie pas les conclusions de Thomas et le ridiculise. Alors, celui-ci, éprouvé par tant de cruauté, se réfugie dans les bras de Robin.
    Entre temps, la créature a progressé sous le centre de Londres, et a grossi, extraordinairement. L’attaque des vrilles, sortant de toutes les bouches d’égouts à la fois, provoque une intense surprise chez les Londoniens. Thomas, conseiller d’une équipe de spécialistes de la SAS préconise la seule méthode d’éradication possible, car il ne sert à rien de couper les pseudopodes qui repoussent : il faut frapper la bête immonde en son cœur. Pour cela, il convient d’injecter un poison dans la cellule de base - , un poison d’une virulence inouïe. L’équipe chargée d’inoculer les toxines comprend à sa tête, Cox-Hayward, un agent de la SAS, et Thomas. Ils s’introduisent par les tunnels du métro sous Regent Street, supposée être la tanière du monstre :
    « Le wagon était encore plein de voyageurs. Les trois quarts des corps étaient massés dans le couloir central où ils se tenaient debout, aussi rigides que des mannequins de cire. Leur peau reflétait la lumière d’étrange façon, comme si on les avait saupoudré de paillettes (…)L’homme était recouvert d’une fine enveloppe fibreuse, identique à la toile qu’ils avaient trouvée sur le tronçon du tentacule. Il fixait Thomas de ses yeux grands ouverts comme s’il pouvait voir. Thomas le toucha avec précaution. Sous le cocon, sa main gantée heurta la peau durcie pareille à celle des corps d’Harpenden. »
    Entreprise risquée puisque, en dépit de l’apparente placidité d’une trompe énorme, d’un tapis de vrilles molles et de flagelles suceuses, les divers membres de l’équipe sont happés chacun à son tour. Thomas aura plus de chance : avant de s’effondrer inconscient, il approchera suffisamment la masse cellulaire pour lui injecter le poison. L’effet en est prodigieux. Les Londoniens purent voir jaillir à plus de cent mètres de hauteur, une méduse gigantesque et pustuleuse qui s’effondrera enfin, privée de vie :
    « Comme Thomas, les passagers de l’hélicoptère pensèrent à une méduse colossale et répugnante. Son dôme spongieux était monté sur une immense tige d’où émergeaient d’innombrables vrilles. La créature s’élevait toujours et se dressa sur près de cent vingt mètres au-dessus de Regent Street, telle un phallus gigantesque. Puis, tout à coup, la membrane boursouflée du sommet de cette énorme colonne se déchira sous la poussée d’une force éruptive et des ruisseaux épais de fluide visqueux jaillirent dans toutes les directions. »
    Un texte aux effets « gore » bien menés mais traditionnel dans l’agencement de l’intrigue et du suspense.


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