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  • Monde Mutant

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Richard CORBEN

    Parution : 1992

    Thème : sociétés post-cataclysmiques 2


    Sur l'auteur :

    (1940-) Dessinateur américain, illustrateur. Travaille d'abord dans l'animation puis dans le champ des comics underground. Inspiré par la science-fiction, l'horreur, le fantastique, par Howard, Lovecraft et Poe, il produit maints récits et maintes illustrations pour de nombreuses maisons d'édition (Warren DC, Marvel, ect.) Il participe à l'aventure de "Métal Hurlant" crée le roman graphique , dont "Bloodstar"), dessine et peint les couvertures de  nombreux livres.


    Préambule :

    MONDE MUTANT par Corben


    Synopsis :

    Vol. 01 : Monde mutant, scén. Jean Strnad, éd. Campus, 1983, 1 vol. broché, 64 pl. couleurs, BD d’expression anglaise (USA)
    1 ère  parution : 1983   titre oiginal : Mutant world
    Dumento, fort, naïf et généreux survit vaille que vaille en un monde post-atomique grouillant de formes de vie mutantes invraisemblables, produits mi-hommes  mi-animaux. Le décor, constitué de ruines urbaines, d’immeubles détruits, sont autant de pièges pour Dimento qui, à l’instar des autres êtres peuplant cet univers de cauchemar, pense exclusivement à se procurer de la nourriture. Trop naïf, il se fait berner ou poursuivre par des créatures comme « Bugs » ou « Creeps » dont l’alimentation quotidienne se réduit au cannibalisme. Manger ou être mangé telle est la loi unique de cet univers.
    Dimento croise cependant trois personnages étonnants. Le premier est le « Père Dove », un zélé serviteur de Dieu qui pratique le karaté et réduit Dimento en esclavage. Il est à la recherche des auteurs de ce qu’il considère comme une abomination. Le deuxième est Julie, une plantureuse blonde qui sauve la vie de Dimento. Notre gentil mutant tombe amoureux d’elle. Le troisième est Max, un soldat issu d’un laboratoire souterrain où s’est maintenue une activité scientifique. Max détient la clé de l’énigme.
    Observant les tribulations de Dimento et de Julie, à moitié morte, torturée par des mutants cannibales, et en dépit des ordres reçus, il les fait entrer dans la base souterraine. C’est là que l’organisation travaille au repeuplement de la dernière chance. Le « Professeur » y élève  des clones, tels que Dimento, Julie ou le père Dove, et les lâche à la surface pour tenter d’assurer un avenir à l’humanité.
    Mais ils ne sont pas tous réussis, parfois génétiquement instables, comme ce Père Dove dont la violence maniaque menace le Professeur et son projet. Les progrès de Dimento et de Julie seront suivis avec attention,  et puisque Dimento aime la jeune fille, le savant remplace l’ancienne Julie, trop abîmée, par un nouveau clone, la conditionnant à être toute dévouée au mutant, un grand enfant de six ans au corps d’adulte. Il les renvoie à la surface, Dimento avec Julie, et Max avec une autre Julie, en un autre endroit. A nouveau réunis, le couple goûte un bonheur parfait malgré la dévastation du monde
    Vol. 02 : Fils du monde mutant, éd. Glénat, 1991, scénario Jan Strnad, coll. « Comics USA », 1 vol. cartonné, in-quarto, pl. couleurs,  npag. BD d’expression anglaise (USA)
    1 ère  parution : 1990  titre original : Son of Mutant World

    Dimentia, la fille de Dimento, batifole dans la forêt avec son grand ami le grizzli géant, Ollie, lorsque son père meurt, assassiné par des mutants. Il lui donne pour dernière recommandation de rejoindre son ami Max en sa petite enclave fortifiée,  protégée par les « herbes suceuses de cerveau », où ce dernier essaye de reconstituer un noyau de civilisation ayant pris sous sa protection un groupe de mutants pacifiques. L’aventure est risquée malgré la vigilance d’Ollie car Dimentia croise la piste d’un vieux chasseur de grizzli et de son fils décidé à en découdre. Suivie de haut par le ballon de Herschell, l’astronome, elle sauve la vie au bonhomme lorsque blessé par inadvertance, il tombe dans la rivière où elle se baignait.
    Mais la plus grosse menace est constituée par la terrible bande de Mudhead, le géant macrocéphale, qui voue une haine démente à Max  pour l’avoir évincé de son territoire. Il attaquera l’enclave à l’aube, la barrière des herbes suceuses l’empêchant d’agir la nuit. Comme il désire un emblème à la mesure de sa puissance, il envoie son âme damnée, son «loyal crapaud » à la recherche de celui-ci. C’est Ollie, tombant dans un piège, qui sera le symbole de Mudhead.
    Alors que Max, qui ne jure que par les cendres de sa Julia morte, connaît le découragement, les événements se précipitent. Herschell et Dimentia capturés également par les troupes de Mudhead, font d’abord plus ample connaissance puis, par l’action bienveillante des deux chasseurs de grizzli, ils libèrent Ollie.
    Tous se dirigent vers le territoire fortifié de Max. Mudhead est sûr de sa victoire. C’était sans compter sur l’éclipse solaire prédite par Herschell. Une nuit inattendue s’instaure sur le paysage, activant les herbes suceuses qui nettoieront le terrain des mutants de Mudhead. Le danger envolé, la petite colonie prospérera en paix, Dimentia et Herschell ayant adopté le petit chasseur de grizzli, en attendant les jours meilleurs d’un monde nouveau.
    « Monde Mutant » est l’incroyable harmonie entre un scénario fort et un dessin extraordinaire. Chef-d’œuvre de la bande dessinée de science-fiction , « Monde mutant » fait partie de l’œuvre de maturité de Corben qui a déjà une longue pratique graphique derrière lui, acquis dans le domaine des comix underground. L’on ne sait ce que l’on doit admirer le plus, le scénario ou l’habileté du montage, les figures sculpturales ou les couleurs pastels car tout y est ravissement, qui transcende l’horreur même du récit


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