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  • L'obus De Cristal

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Paul D'IVOI

    Parution : 1912

    Thème : menaces animales, guerres futures 1, savants fous et maîtres du monde


    Sur l'auteur :

    (1856-1915) De son vrai nom Paul Deleutre. Ecrivain populaire français. Journaliste (Paris-Journal, le Figaro, le Petit Journal, le Journal des Voyages). Ecrit les 21 volumes de la série "Voyages Excentriques) dans la foulée de Jules Verne (fantaisie et scientisme). Des récits patriotiques (certains conjecturaux) avec le colonel Royet.


    Préambule :

    l’Obus de Cristal par Paul d’Ivoi , Albert Méricant éd., 1912, coll. " Les Récits mystérieux ", 1 vol. cartonné, in-12ème , 288pp. couverture illustrée.  roman d’expression française
    1ère  parution : 1912
    menaces animales – guerres futures 1 – savants fous et maîtres du monde


    Synopsis :

    Max Trelam, reporter célèbre au Times de Londres, retrouve sa mystérieuse Tanagra, sœur du non moins célèbre X323, l’espion au mille visages, terreur des ennemis de la France. En mission à Boulogne, il doit également résoudre l’énigme de la disparition de Miss Elen d’un pensionnat de jeunes filles,  et qui ressemble à la sœur jumelle de Tanagra (ce qu’elle est.) Entre temps, plusieurs personnalités européennes ont été retrouvées inexplicablement mortes avec, figé sur leurs lèvres, un horrible rictus, environnés d’une poussière de cristal :
    « Un spectacle terrifiant attendait les personnes qui se précipitèrent dans la chambre. Le député était mort, assis devant sa table, ses notes éparpillées sous sa main. Et, détail stupéfiant, la mort avait figé sur ses traits un rire formidable, convulsif. »
    Sur le ferry qui l’emmène en France, Trelam est persécuté par Aghatas Block, un soi-disant confrère, qui n’est autre que le sinistre comte Strezzi, ennemi juré de X323 et responsable des morts subites européennes. Avec l’aide de Tanagra déguisée, Trelam déjoue la surveillance de Strezzi. Par un long périple qui les conduit en Bavière via Bruxelles, le couple – répertorié dans les hôtels comme mari et femme au grand plaisir de Trelam, amoureux de Tanagra-  sera rattrapé par Strezzi et capturé.
    Pourquoi le comte montre-t-il un tel acharnement à leur encontre ? Par le biais de Trelam, il espère capturer X323 seul capable de le contrer dans ses sinistres projets de déstabilisation de l’Europe. Strezzi est aussi le ravisseur d’Elen, comptant se servir de ses proies pour faire sortir de l’ombre le mystérieux espion X323, qui a suivi toute l’affaire de près. Ce dernier apparaît donc à Strezzi  sous un déguisement. Nos héros seront embarqués de force dans le dirigeable du comte d’où celui-ci, de façon très précise, choisit de nouvelles cibles qui seront bombardées avec des boules de cristal remplies de miasmes mortels, tirées par le «canon du sommeil » :
    «Il paraît que dans quelques minutes, nous arriverons au-dessus d’un village, occupé par des troupes de Serbie… Là, se trouve le quartier général d’un commandant de corps d’armée, dont la compétence militaire exalte les espérances des patriotes serbes… Si cet homme vit, la guerre est presque inévitable contre l’Autriche ; des milliers de jeunes soldats périront. Alors, au-dessus du logis de cet homme dangereux, M. le comte Strezzi m’accorde l’insigne honneur d’actionner la manette du Canon du sommeil… Le général meurt de rire, et une charmante petite épidémie de choléra asiatique donnera satisfaction à ces Serbes remuants, qui ne rêvent que morts et batailles. »
    Tous ceux qui sont touchés par les projectiles meurent de maladies épidémiques: choléra, peste, etc. Strezzi - décidément très odieux – recourt au simulacre d’un mariage avec Tanagra pour tenir en laisse X323. Le dirigeable flotte vers la forteresse de Gremnitz  qui servira de prison aux infortunés, sous la paternelle et obèse surveillance des époux Logrest.
    Alors que Strezzi disparaît dans son usine à fabriquer des miasmes dont l’emplacement est tenu secret, nos amis s’étiolent à Gremnitz jusqu’à ce que X323, se prétendant malade, arrive à détourner l’attention des Logrest et à s’évader. Strezzi, prévenu, écume de rage. Immédiatement, il conduit ses prisonniers à son usine, prêts à les faire mourir par une injection du bacille de Hansen si X323 ne se manifeste pas. Cette usine, située au bord du lac Weisen, représente le centre malfaisant de la corruption allemande d’où Strezzi , en compagnie de son âme damnée le docteur Morisky, un savant fou de la pire espèce, compte bouter le feu à l’Europe :
    « Tout un côté de la pièce est occupé par une vaste étuve, où mijotent des liquides dont la seule vue donne le frisson. Quelles épidémies grouillent dans ces marmites véritablement infernales, quels bacilles virulents, bâtonnets, virgules, chapelets, microcoques ou streptocoques ? Ah ! le professeur Morisky, cet insensé sinistre, a eu raison de s’intituler l’Attila des microorganismes.(…)
    Ce savant (car il l’est au plus haut degré) avait trouvé le moyen de préparer un projectile dont la combinaison est telle qu’en cas d’explosion,
    il se fragmente en impalpable poussière, ne permettant pas de connaître sa nature. Mais le génial de sa découverte consistait dans la charge de ce projectile. Du protoxyde d’azote liquide, qui par sa soudaine expansion pour redevenir gazeux, produisait à la fois un froid intense congelant instantanément tout dans un rayon déterminé et figeant, sur les traits des défunts, cette contraction joyeuse (…) Le docteur Morisky avait réussi à ensemencer ses projectiles des bacilles ou microbes de diverses maladies contagieuses, et à assurer la vie de ces atomes dangereux dans le gaz comprimé jusqu’à la liquéfaction.  Le projectile explose : les assistants meurent de rire ; ceux qui pénètrent plus tard dans la salle, emportent avec eux les germes de maladies terribles, germes qui ont conservé toute leur virulence. »
    Surviennent plusieurs événements imprévus qui entravent ses abominables projets. X323, qui a suivi incognito le criminel en son antre souterrain, a fait exploser le dirigeable pour provoquer une diversion. Trelam, Tanagra, Miss Elen s’apprêtent déjà à mourir en d’atroces souffrances, rongés par la lèpre, lorsque X323 , ayant pris l’apparence de Goertz, un garde-chiourme, se fait reconnaître par eux et les délivre, élimine Strezzi, fait sauter l’usine infernale.
    L’Europe (notamment l’Angleterre et la France) devront une fière chandelle au patriotique espion et le reconnaîtront en anoblissant X323 tandis que Trelam aura pour royale récompense la main de Miss Elen (au fond c’est comme s’il épousait Tanagra elle-même), avant de repartir vers de nouvelles et merveilleuses aventures.
    « Le Canon du Sommeil » constitue la suite de « X323, l’homme sans visage ». Le style, résolument teinté d’anglicismes et souvent amphigourique, s’allie à la thématique du savant fou et de la menace bactériologique, ainsi qu’à l’antigermanisme début de siècle. Le roman, quoique vieillot et parfois lourd à digérer, se lirait encore n’était sa rareté sur les rayons des bouquinistes.


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