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  • Le Choc Des Mondes

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Philip WYLIE

    Parution : 1951

    Thème : menaces cosmiques


    Sur l'auteur :

    (1902-1971) Ecrivain américain de science-fiction. Extrêmement prolifique, il a touché à tout et en de nombreux domaines. Etudes à l'Université de Princeton. Plus d'une centaine de nouvelles, des scénarios pour Hollywood. Directeur de la Lerner Mariner Directory. Adaptation du "Choc des Mondes " au cinéma par G. Pal. Ses intérêts le portent vers des thèmes philosophiques, ethniques, à l'étude des relations entre sexes, à la biologie, l'écologie, etc. Il a également produit des nouvelles policières pour divers magazines.


    Préambule :

    le Choc des mondes par E. Balmer et P. Wylie, Hachette éd., 1952, coll. "Le Rayon fantastique", 1 vol. broché in-12ème, 254pp. couverture illustrée.  roman d’expression anglaise (USA)
    1ère parution: 1951    titre original: When Worlds Collide
    menaces cosmiques


    Synopsis :

    Le dynamique sud-américain David Randall se rend à New-York avec une mallette remplie de documents astronomiques prouvant que deux astres vagabonds baptisés Bellus et Zyra allaient bientôt croiser dans l’orbite terrestre. Bellus est considéré comme le plus dangereux : il heurtera notre planète à son deuxième passage. Sur Zyra, la vie semblerait possible. C’est donc tout naturellement que se forme un plan de sauvetage. La réunion de crise eut lieu chez Hendron, astronome réputé à la personnalité de fer, en présence d’Eve, sa fille, et du sportif Tony Drake, le fiancé de cette dernière. Devant l’imminence du danger, dont les désordres de la bourse ne sont qu’un minime avertisseur, Hendron suggère la construction d’une immense fusée, une arche stellaire, qui pourrait emporter un nombre très réduit de terriens triés sur le volet à destination de Zyra. La Terre, étant vouée à disparaître dans très peu de temps,  les cataclysmes en tous genres désorganiseront les sociétés :
    « Des bruits de machines et des échos métalliques lui parvenaient continuellement. L’agitation de l’air faisait rendre aux arbres un son plaintif et vibrant. Il pensa aux marées qui se lèveraient cette nuit et les nuits suivantes. Et brusquement, comme en réponse à ses méditations , il sentit la terre frémir sous ses pieds, comme palpite le pont d’ un navire. Tony réalisa que le centre du globe allait à la rencontre de ses célestes compagnons. »
    Le terrain choisi pour la construction devant être le plus stable qui soit, ce fut entre le lac Supérieur  et le lac Michigan que s’éleva  le « camp du Michigan », une immense ville industrielle vouée à la construction du «Météor », et gardée par les militaires. Hendron charge Tony du recrutement des « happy few ». Lorsque les eaux océaniques déferlent sur la ville de New-York, l’équipe dirigeante est déjà en place dans le camp du Michigan.
    Selon les calculs les plus récents, Bellus, à son deuxième passage au périhélie, heurtera la terre de plein fouet.
    Dans le monde, les annonces de catastrophes s’amoncellent : tremblements de terre, raz de marée, volcanisme gigantesque détruisent l’espace naturel des Terriens, provoquant des millions de morts :
    « Alors ce fut le grand choc. D’un bout à l’autre de la région, la terre s’ouvrit et la lave en sortit. A la frontière ouest de notre territoire, qui s’étend jusqu’à l’est du Colorado, une véritable mer de roc et de métal en fusion se déversa dans le pays drainé par les rivières  Salomon, Saline, Smoky Hill et Arkansas. Une énorme chaîne volcanique s’érigea le long du Northern Plate. Presque toutes nos fragiles constructions s’écroulèrent dans la plus complète confusion. »
    Malgré l’aide que les constructeurs de la fusée, relativement épargnés, peuvent apporter à leurs semblables, elle ne sera jamais qu’une dérisoire goutte d’eau dans le malheur universel. Les contraintes exercées par Bellus sur notre pauvre globe sont telles que la Lune se fendille, puis explose, provoquant d’immenses chutes de météorites. La géographie terrestre en est totalement transformée :
    « En l’espace de trois jours, la statique de l’air s’évanouit à un tel point que des messages de diverses parties du monde devinrent audibles. Une grande carte fut tracée d’après leurs indications dans les bureaux exécutifs. C’était un plan reposant sur des hypothèses et son exactitude ne pouvait être garantie en aucune façon. Il indiquait des îlots à l’endroit où se trouvait l’Australie, deux immenses îles à la place de l’Amérique du Sud, et seulement la partie centrale et méridionale de l’Europe et de l’Asie. Il y avait un blanc au lieu de l’Afrique, car personne ne savait ce qu’il était advenu du continent noir. Quelques lambeaux de terre étaient tout ce qu’il restait des Iles Britanniques et les ondes apportèrent le récit d’une terrible tragédie : celle de l’ultime évacuation de Londres par mer,  dans laquelle la population fut engloutie par le courant qui submergea les Pays-Bas. »
    Or, si tout était prévu, il restait un point d’achoppement essentiel : quel métal sera assez solide pour résister aux moteurs nucléaires ?  Grâce au déferlement volcanique qui met à jour des minerais nouveaux, Tony et Randall, lors d’un vol d’exploration, découvrent un métal jusque-là inconnu qui possède les propriétés recherchées. La construction va pouvoir entrer dans sa phase terminale.
    De retour au camp, ils aperçoivent avec horreur des bandes inorganisées de survivants redevenus sauvages qui assiègent le camp Michigan, quitte à faire échouer le projet plutôt que d’être les seuls à mourir. On les comprend ! Mais Hendron n’est pas de cet avis. Il balaie la racaille en allumant les tuyères de la fusée, faisant d’une pierre deux coups : éliminer les assaillants et opérer un essai en grandeur réelle.
    Le projet s’emballe au moment où Chicago, Pittsburgh, ainsi que d’autres grandes villes dans le monde sont rayées de la surface. La tension qui monte à l’intérieur du camp fait encore de nombreuses victimes ce qui simplifie pourtant la tâche de Tony qui est de séparer ceux qui partent de ceux qui restent.
    Enfin arrive le jour J. La fusée, sur son berceau de lancement attend les réfugiés au nombre de cent vingt six. On n’a pas oublié les animaux domestiques qui rendront de signalés services sur Zyra. La fusée décolle, quittant la planète condamnée. De l’espace, les voyageurs du Météor contemplent terrifiés, la destruction d’une fusée française, construite et lancé en parallèle avec la leur. Tout cela n’est rien devant la vision apocalyptique d’une Terre agonisante, écartelée par des forces gigantesques, puis annihilée par Bellus :
    « La Terre et Bellus se rapprochaient régulièrement. ( …) Bientôt  ils aperçurent de grande fêlures dont les gouffres remplis de feu fissuraient toute la longueur des régions encore inviolées par l’eau. De puissants tourbillons de vapeur s’élevaient. L’atmosphère nébuleuse de Bellus entrait en contact avec l’air de la terre.  Soudain le globe entier se renfla et toute sa structure se transforma devant leurs yeux. Il devint plastique et prit les contours d’un œuf. Les fissures l’entourèrent complètement. Une gigantesque portion de ce noyau informe se souleva et s’arracha, bondissant à la rencontre de Bellus avec une force inconcevable. Les deux planètes se heurtaient. Deux masses de milliards de tonnes se téléscopaient dans une catastrophe cosmique. »
    Seuls de leur espèce, avec pour uniques amis  leurs souvenirs, les rescapés atterrissent sur la planète Zyra.
    Le ‘Choc des mondes » est l’un de ces romans classiques du genre, mêlant adroitement les thèmes de la fin du monde et celui des arches stellaires. Les sentiments des personnages évoluent en parallèle avec la destruction de notre planète dont les effets cataclysmiques sont décrits dans un grand luxe de détail. Considéré à l’époque comme un grand roman, le « Choc des mondes » a profité d’une adaptation cinématographique par Rudolf Maté, dès 1952. La suite de ce roman intitulé « Après le choc des mondes » et qui raconte l’émergence de la nouvelle société terrestre sur Zyra ne concerne pas directement notre thème.


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