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  • La Bataille Du Champ Des Bouleaux

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Commandant DE CIVRIEUX

    Parution : 1911

    Thème : guerres futures 1


    Sur l'auteur :


    Préambule :

    La Bataille du Champ des Bouleaux 191… (Extrait d’un précis d’histoire édité en 193…) par le Commandant de Civrieux, Editions et Librairie éd., Paris, sd., (vers 1911), 1 fascicule broché de 71 pp. in-octavo. nouvelle d’expression française
    1 ère  parution : sd (vers 1911)
    guerres futures 1


    Synopsis :

    Le commandant de Civrieux s’exerce au passionnant jeu du "kriegspiel", supputant à l’avance comment l’armée du kaiser pourrait être anéantie. Toutes les procédures des engagements sur le terrain y sont décrites, depuis les alliances française, belge et anglaise jusqu’à la mise en place des "troupeaux"  (sic !) d’hommes sur le champ de bataille :
    " Dans la guerre qui s’ouvrait, munies soit de mitrailleuses perfectionnées, soit de tubes de lancement pour explosifs (récemment inventés et demeurés secrets), montés par les plus hardis pilotes que le monde ait encore vus, les esquifs de l’air devaient jouer un rôle inespéré et magnifique. Et, par-dessus ces préparatifs matériels (…) un souffle passait, le souffle de la confiance. Il soulevait les âmes ; légères, il les portait à la frontière sacrée, vers les chères provinces. Certes, combien de ces âmes abandonneraient bientôt leurs corps éphémères ; mais elles revivraient à jamais dans la mémoire reconnaissante de la patrie. "
    C’est par la Belgique, forcément, qu’attaqueront les Prussiens. Mais cette fois-ci, ils trouveront à qui parler : une masse énorme d’hommes appuyée par un matériel technique du dernier cri. Les différentes phases de l’engagement commencent avec l’attaque d’Apremont (le 17 août 191…) où les Allemands connaissent leur première défaite. Sous le commandement du général Bordeaux qui aligne les armées (de Lorraine, des Ardennes, d’Alsace) avec en ligne plus de 800000 hommes et 3000 pièces d’artillerie, se déroulera l’effroyable Bataille de l’Ourthe qui amènera les Français aux portes d’Aix la Chapelle.
    "Les aéroplanes et les dirigeables étaient répartis entre les armées, les divisions, les places fortes, et, d’une manière générale, tout au long des secteurs de la frontière. Cependant, un millier d’entre les premiers, munis secrètement des appareils de lancement nouveaux, attendaient sur les plateaux à l’ouest de Mézières, sous des abris improvisés, l’emploi que comptait en faire le généralissime. (…) Le soir du troisième jour, 800000 cadavres jonchaient les guérets, les pentes des plateaux, les lisières des bois, les creux des ravins "
    Les Allemands, regroupés autour du Kaiser, se résignent à  la confrontation finale sur le sol même de leur mère patrie, au lieu dit "le Champ du Bouleaux". Sur une éminence, au centre de la plaine de Westphalie, Wilhelm surveille les opérations militaires de la dernière chance, pour contrer la "furia francese". Il ne survivra pas à la fatidique journée,  mourant écrasé sous les bombes lancées sur son abri alors que croulera son empire comme annoncé par les Prophéties de Strasbourg :
    "Tandis que les troupes allemandes, en désordre, cherchaient en vain à rétablir un équilibre déjà rompu, au fond de la plaine, une longue ligne noire raya la coupole du ciel. Cette ligne marchait à toute vitesse. Deux cents aéroplanes la formaient, et, dans un ronronnement tragique, elle dévorait l’atmosphère(…) et soudain, de tous les esquifs aériens, une grêle d’obus explosifs, de balles sifflantes s’abattit vers la terre, en un déchirement d’acier. Puis, par essaims, les aéroplanes fuirent en demi-cercle pour retourner en arrière et renouveler leur cargaison de mort. (…) Sous un orage d’artillerie, 50 000 Africains, dédaigneux de la mort, laissant derrière eux une chaussée de corps humains, étaient lancés tels des damnés poussant des cris sauvages. Tout pliait devant eux, et souvent des bataillons s’ouvrirent, terrifiés, pour laisser passage à ces démons de la guerre. "
    La Bataille du Champ des Bouleaux est l’un de ces innombrables opuscules qui anticipent la guerre de 14-18 et qui décrètent sur le mode de l’incantation la défaite de l’Allemagne, en faisant fi des centaines de milliers de morts dont le sang arrose le sol. Ecrite sous la houlette du Commandant  Driant (Capitaine Danrit), député de Nancy et grand pourfendeur devant l’Eternel (voir la " Guerre de Demain "), cette guerre conjecturale tente d’exorciser par le langage la crainte d’une nation.


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