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  • Hombre, Une Humanite Errante

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : José ORTIZ

    Parution : 1987

    Thème : sociétés post-cataclysmiques 2


    Sur l'auteur :

    (1932-) Dessinateur espagnol prolifique. A produit des séries pour divers journaux et dessiné pour la compagnie Warren (Eerie, Vampirella,..) aux USA. De retour en Espagne, a travaillé avec le scénariste Segura, monté une maison d'édition de courte durée, et abondé le marché italien de séries de western (Tex).


    Préambule :

    HOMBRE, UNE HUMANITE ERRANTE  par José Ortiz (dessinateur) et A. Segura (scénariste), Kesselring éd.,1987, 1 vol. broché, in-quarto, 90 planches noir et blanc en 6 épisodes complets.  BD d’expression espagnole.
    1 ère  parution : 1987
    sociétés post-cataclysmiques 2


    Synopsis :

    Hombre, le cavalier solitaire, son éternel cigarillo fiché en bouche, traverse, monté sur son cheval, un monde en ruines. La guerre totale a anéanti les cités et les hommes. Ceux qui restent essayent de survivre. Comme d’habitude, règne la loi du plus fort qui s’établit sur le crime et l’exploitation des démunis, aussi cruels que les nantis.
    01.Une tombe en béton (16 pages)
    Hombre recherche « Crâne », une de ses anciennes connaissances. Crâne, qui trafique de tout,  est occupé à assassiner un vieillard qui refuse de lui dévoiler l’emplacement d’un stock d’essence. Après avoir tiré sur quelques individus qui voulaient dépecer son cheval, Hombre retrouve Crâne, lequel élève aussi dans des cages des milliers de rats vendus comme nourriture. Le troc débute mais Crâne ne joue pas franc-jeu car il compte assassiner Hombre dès le marché conclu. Notre héros ne s’en laisse pas compter et avec l’aide du petit-fils du vieillard assassiné, il élimine Crâne au moment où le jeune garçon précipite un camion rempli de fûts contre le camp des affidés du traître.
    02.Laisse-les venir (10 pages)
    Hombre se laisse piéger par une petite fille innocente et se fait capturer par une bande de très jeunes garçons et filles qui vivent dans un sous-sol sous la coupe d’un psychopathe leur ayant inculqué la haine de l’humanité. Issus d’un orphelinat, abandonnés de tous, ils ont été élevés et éduqués par ce vieillard handicapé et cacochyme. Pour eux, les prisonniers capturés ne sont que de la nourriture et Hombre est destiné à terminer comme variante dans leur menu.
    Il parvient cependant à se libérer lorsque des membres de son équipe, travaillant en haut, ouvrent des vannes pour noyer tout ce qui vit dans les canaux. S’accrochant aux barreaux d’une échelle, Hombre voit, impuissant, les enfants se noyer un à un, happés par le courant.
    03.Des graines pour un adieu (16 pages)
    Hombre achète des semences de fleurs pour Anita, une jeune fille qu’il aime bien et dont il s’était occupée lorsqu’elle était petite. Mais il apprend qu’elle a été enlevée et conduite comme esclave hors des limites de la ville pour travailler dans les champs, chez des paysans.Guidée par Lorena, une autre de ses amies, il entreprend tout pour la délivrer, tuant sans pitié ceux qui se dressent contre lui, ce que n’apprécie guère son guide. Finalement, il retrouve Anita, s’aperçoit qu’elle est contente de son sort, qu’elle accepte un travail harassant en contrepartie d’une liberté hypothétique dans une dizaine d’années. Hombre lui remet les graines de fleurs et disparaît à jamais de sa vie.
    04.Chien (10 pages)
    Hombre rencontre « Chien », un molosse couvert de blessures mais qui se bat sauvagement pour sa survie. Il l’adopte. Quelques jours plus tard, il arrive près d’un pont à péage où des individus reconnaissent le chien comme étant celui que leur patron, Amadéo, avait chassé après que l’animal l’ait blessé.Capturés, le chien et Hombre participent, à leur corps défendant, à une « chasse du comte Zaroff » inédite, car Amadéo aime beaucoup s’amuser de manière sadique. Le cavalier solitaire se débarrasse de ses ennemis, et parvient à tuer Amadéo grâce au chien martyrisé qui se sacrifie pour lui.
    05.Son poids en or (10 pages)
    Hombre surprend une jeune fille à sa baignade. Avant qu’il ait pu se présenter, il est assommé. Lorsqu’il reprend connaissance, il constate qu’il a été soigné mais que sa carabine et son cheval ont disparu. Il se met à la recherche de ses deux agresseurs, la jeune fille et son vieux père, un médecin, profession qui vaut son poids en or en ces temps tourmentés.En les retrouvant, il attire aussi vers eux deux malandrins qui espèrent enlever le médecin à leur profit. Mais celui-ci, quoique vieux et intellectuel, les tue. Il redonne ses biens à Hombre qui reprend la route avec mélancolie.
    06.La vallée de la vengeance (13 pages)
    Hombre est à la recherche de son passé et de sa vengeance. Il mène un groupe de jeunes guerriers vers une vallée protégée par un crique montagneux, habitée par une communauté agricole et pastorale dirigée par un certain Herrera. Cette communauté se porte bien grâce à l’énergie récupérée par panneaux solaires et à l’esclavage, bien sûr.Hombre connaît tout de cet endroit, y compris le moyen d’y accéder sans être vu, ce qui intrigue Culebra, la passionaria du groupe.
    Moins inculte que ses compagnons, elle sait lire. S’emparant du carnet intime d’Hombre, elle apprendra qu’il est le fils du professeur Munoz, un pacifiste convaincu, à l’origine de cette implantation. Loin des horreurs d’une guerre certaine et meurtrière, Munoz avec Herrera, son associé, et d’autres compagnons,  ont atteint ce lieu reculé où ils espéraient vivre en paix. Dès leur arrivée, Herrera a pris le pouvoir, se débarrassant de Munoz dont le fils n’a eu la vie sauve qu’en prenant la fuite. Aujourd’hui Hombre recherche Herrera, en vain, car ce dernier est mort. Comme le dit l’un des prisonniers libérés :
    « Dans ce monde, il n’y a plus de place pour la vengeance. Il y a seulement un temps pour vivre et pour mourir. Tu es revenu dans cette vallée attiré par un rêve inutile et cruel. »
    Il restera avec son amertume, d’autant plus que les jeunes, qui ont pris les destinées du camp en mains, ne savent qu’instaurer à leur tour un pouvoir basé sur la force. Hombre repart définitivement dans le chaos du monde avec sa plaie intacte au cœur.


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