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  • Frere Francis

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    Fiche du livre :

    Type : livre

    Auteur : Walter M. MILLER

    Parution : 1956

    Thème : sociétés post-cataclysmiques 2


    Sur l'auteur :

    (1932-1996) Ecrivain américain connu surtout pour son seul roman: "Un cantique pour Leibowitz" (Prix Hugo) Cet écrit, d'abord une nouvelle, lui fut inspiré par la destruction de l'abbaye bénédictine de Monte Cassino durant la guerre, ce qui le conduisit aussi à l'écriture. A publié dans les magazines de SF, une quarantaine de nouvelles. De nombreuses rééditions de son roman, considéré comme un classique.


    Préambule :

    Frère Francis par Walter M. Miller, pp. 329– 361, in "Histoires de fins du Monde, Livre de Poche éd., 1974, coll. " La grande Anthologie de la science-fiction ", 1 vol. broché, in-12 ème , couverture illustrée par Dedalus 409 pp. nouvelle d’expression anglaise (USA) (paru également sous le titre : « Le Gardien de la Flamme »)
    1 ère  parution :1956   titre original : A Canticle for Leibowitz
    sociétés post-cataclysmiques 2


    Synopsis :

    Jeune moinillon de la confrérie de St. Leibowitz, frère Francis accomplit son noviciat dans le désert lorsqu’une apparition lui fit retrouver de saintes reliques appartenant à coup sûr à son saint protecteur. La suite de l’histoire prouva la longue patience de frère Francis qui, résistant aux doutes du Père Abbé, aux sarcasmes de certains de ses frères, à la visite d’édification de « l’Advocatus diaboli » envoyé par le Vatican pour prouver l’illégitimité de la relique –une carte ou bleu de travail-, passa sa vie entière à illuminer ce document à la perfection.
    Ornant de lettres magnifiques la relation du « Mécanisme de contrôle transistoriel pour élément 6-B », sans en comprendre le sens, il répondit ainsi à la vocation des frères benêts, dont il fait partie, qui ont accepté de recueillir, conserver et enrichir tous les témoignages scientifiques pouvant leur parvenir depuis le temps de la « Grande Destruction » :
    « On savait d’ailleurs assez peu de choses du Bienheureux Leibowitz ; son histoire se perdait dans les brumes du passé, que venait encore obscurcir la légende. On affirmait seulement que Dieu, pour mettre à l’épreuve le genre humain, avait ordonné aux savants d’autrefois – parmi lesquels figurait le Bienheureux Leibowitz - de perfectionner certaines armes diaboliques, grâce auxquelles l’Homme, en l’espace de quelques semaines, était parvenu à détruire l’essentiel des sa civilisation, supprimant du même coup un très grand nombre de ses semblables.
    C’avait été le Déluge de Flammes, qu’avaient suivi les pestes et fléaux divers, et enfin, la folie collective qui conduisit à l’Age de la Simplification. Au cours de cette dernière période, les ultimes représentants de l’humanité, saisis d’une fureur vengeresse, avaient taillé en pièces tous les politiciens, techniciens et hommes de science ; en outre, ils avaient brûlé tous les ouvrages et documents d’archives qui auraient pu permettre au genre humain de s’engager à nouveau dans les voies de la destruction scientifique.»
    Cette découverte que le Vatican qualifia de miraculeuse amena la procédure de béatification de Leibowitz. A cette occasion, le timide frère Francis devenu un homme dans la force de l’âge, fut invité au saint Siège. Il put ainsi faire parvenir son document au Saint Père qui le plaça, au milieu de tous les autres, dans la bibliothèque sacrée qui, il en était sûr, révèlerait un jour tous ses secrets à une humanité alors sortie de l’obscurantisme.
    Cette nouvelle – classique d’entre les classiques - postule l’idée du progrès cyclique de l’humanité. Prenant appui sur l’histoire réelle du moyen âge européen où l’église a joué le rôle de vecteur dans la transmission du savoir,W. Miller suppose un avenir post-cataclysmique où l'église pourrait encore reprendre le flambeau. La fascination exercée par ce court texte a été telle que le récit s’est étoffé en roman, puis en un cycle.


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